27 novembre 2016

Hodler Monet Munch - Peindre l'impossible


Ferdinand Hodler "Le Männlichen"
Si vous aimez les expos, si vous aimez la peinture, même si, comme moi, vous n'êtes pas expert en histoire de l'art, si vous habitez à Paris ou si vous êtes de passage en région parisienne, ne ratez surtout pas cette belle exposition qui se tient jusqu'au 22 janvier 2017 au Musée Marmottan Monet.

Edvard Munch "Nuit étoilée"
Présentée autour de cinq grands thèmes; Montagne, Soleils et lunes, Neiges, Eaux et Couleurs, l'exposition rassemble les œuvres de trois grands peintres: le français Claude Monet, le norvégien Edvard Munch et le suisse Ferdinand Hodler. Si je connaissais l'oeuvre de Monet, je découvrais pour la première fois les tableaux de Munch dont je ne connaissais que le fameux "Cri" et ceux de Ferdinand Hodler dont je n'avais jamais entendu parler auparavant. 

Edvard Munch "L'Homme à la luge"
J'ai vraiment beaucoup aimé cette idée de mettre en valeur les tableaux de ces trois grands peintres aux styles et techniques différents autour de la nature et de ses phénomènes, pas toujours faciles à représenter.





Claude Monet "La Débâcle à Vétheuil"
Jeśli lubicie chodzić na wystawy, jeśli lubicie malarstwo, nawet jeśli tak jak ja nie jesteście specjalistami w tej dziedzinie, jeśli będziecie w Paryzu, nie przegapcie okazji odwiedzenia Muzeum Marmottan Monet, gdzie do 22/01/2017 potrwa wystawa zatytułowana "Namalować niemożliwe".

Wystawa zgromadziła obrazy trzech wielkich malarzy, Francuza Claude'a Moneta, Norwega Edvarda Muncha i Szwajcara Ferdinanda Hodlera. Dzieło Moneta jest mi oczywiście dosyć dobrze znane, ale nie miałam jeszcze okazji oglądać obrazów Muncha, który znany mi był do tej pory wyłącznie ze swego słynnego "Krzyku", o Ferdynandzie Hodlerze z kolei nigdy dotąd wcześniej nie słyszałam.
Edvard Munch "La Pluie"

Ekspozycja jest zorganizowana tematycznie wokół pięciu motywów: Góry, Śnieg, Woda, Słońce i Księżyc i Kolory i przedstawia w trzech różnych stylach trzy różne wizje zmiennej i trudnej do uchwycenia natury.




26 novembre 2016

Le train des orphelins (Sieroce pociagi) - Christina Baker Kline

Avec "Le train des orphelins" j'ai pris connaissance d'un fait divers qui m'était jusqu'alors inconnu. Christina Baker Kline s'est très bien documentée avant de consacer son roman à ces milliers d'enfants qui, pendant des années, ont voyagé à bord des trains, pour rejoindre les familles d'accueil. Si les bébés avaient plus de chance de trouver une famille aimante, les enfants plus âgés étaient souvent considérés comme une main d'oeuvre gratuite et leur sort n'avait rien à envier.

Le fait de raconter en parallèle l'histoire de deux orphelines en alternant le passé et le présent a très bien fonctionné pour rendre le récit plus vivant. Je me suis bien sûr plus intéressée au sort de Niemph-Vivian confrontée dès ses neuf ans à une série de malheurs et de mauvaises rencontres, même si l'enfance de Molly, ballottée d'une famille d'accueil à une autre, n'est pas non plus des plus faciles. La curiosité, l'admiration, le mépris, la compassion, l'incompréhension, le dégoût, ce roman a suscité toute une palette d'émotions. Certains passages sont assez prévisibles, d'autres m'ont surprise mais je me suis laissée facilement captiver par cette histoire hors du commun.

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Quatrième de couverture:

Entre 1854 et 1929, des trains sillonnaient les plaines du Midwest avec à leur bord des centaines d'orphelins. Au bout du voyage, la chance pour quelques-uns d'être accueillis dans une famille aimante, mais pour beaucoup d'autres une vie de labeur, ou de servitude.

Vivian Daly n'avait que neuf ans lorsqu'on l'a mise dans un de ces trains. Elle vit aujourd'hui ses vieux jours dans une bourgade tranquille du Maine, son lourd passé relégué dans de grandes malles au grenier.

Jusqu'à l'arrivée de Mollie, dix-sept ans, sommée par le juge de nettoyer le grenier de Mme Daly, en guise de travaux d'intérêt général. Et contre toute attente, entre l'ado rebelle et la vieille dame se noue une amitié improbable. C'est qu'au fond, ces deux-là ont beaucoup plus en commun qu'il n'y paraît, à commencer par une enfance dévastée...



Belfond - 2015 - 310 pages - traduit par Carla Lavaste



SIEROCE POCIĄGI
Oparta na autentycznych faktach powieść Christiny Baker Kline przypomina o losach tysięcy amerykańskich sierot, które w latach 1854 - 1929 podróżowały tzw. sierocymi pociągami. U celu podróży rodzina zastępcza. Niektórym dzieciom, zwłaszcza tym najmłodszym, dopisywało szczęście i trafiały na kochających rodziców ale często niestety traktowano je wyłącznie jako darmową i bezbronną siłę roboczą.

Opisując losy dwóch sierot, Vivian i Molly, przeplatając przeszłość z teraźniejszością, pisarka nawiązuje do tych mało znanych faktów z historii Ameryki. Bardziej pasjonujące są oczywiście przedwojenne losy Vivian, która w wieku 9 lat traci w pożarze rodziców i rodzeństwo i doznaje wielu rozczarowań, zanim trafi na przyjazne jej osoby. Nie do pozazdroszczenia jest także dzieciństwo Molly, która zdecydowanie nie ma szczęścia do rodzin zastępczych. Niektóre sytuacje są dość przewidywalne, inne okazały się niespodzianką ale na pewno trudno pozostać obojętnym na losy dwóch bohaterek. Ciekawość, współczucie, podziw, pogarda czy niezrozumienie na zmiane towarzyszyły mi od pierwszych do ostatnich stron tej niecodziennej historii, którą mogę wam tylko polecić.


Opis Wydawnictwa Czarna Owca:
Molly Ayer zostaje przyłapana na kradzieży książki z biblioteki. Staje przed wyborem: kilka miesięcy w poprawczaku lub praca społeczna – uporządkowanie strychu leciwej wdowy. Dziewczyna wybiera drugą opcję i trafia do domu Vivian Daly. Nie spodziewa się tego, co przyniesie jej los…
Na początku XX wieku, tysiące samotnych dzieci wywożono „sierocymi pociągami” z głodującego Nowego Jorku na farmy Środkowego Zachodu USA. Vivian była jednym z nich. Kobieta próbowała wymazać z pamięci trudne lata, jednak kufry na strychu przechowały świadectwa jej przeszłości.
Wizyty Molly przywołują wspomnienia wielu tragicznych wydarzeń, porzucenia, wyobcowania. Pomimo różnicy wieku kobiety zaprzyjaźniają się ze sobą, odkrywając że ich losy i charaktery nie są tak różne, jak mogłoby się wydawać. Obydwie spędziły dzieciństwo samotnie, na wędrówce z jednego domu zastępczego do drugiego, wychowywane przez obcych ludzi.  Obie noszą w sobie wiele pytań dotyczących przeszłości, na które nie znają odpowiedzi…

Czarna Owca - 2014 - 372 strony - przekład Berenika Janczarska

19 novembre 2016

La succession - Jean-Paul Dubois

S'il y a un roman de cette rentrée littéraire qui me tentait vraiment, c'est bien celui-là. J'avais très envie de retrouver l'auteur de "Une vie française" que j'avais beaucoup aimé.

J'ai eu la chance de croiser Jean-Paul Dubois à l'occasion de la première édition du Forum Fnac Livres en septembre dernier. Il m'a dédicacé son roman en me prévenant qu'il était vraiment différent de celui que j'avais déjà lu et apprécié. Aucun doute qu'il s'agit d'un livre beaucoup plus sombre avec, au centre, un personnage solitaire rattrapé par son destin et le lourd héritage familial. Dans cette solitude et cette volonté de fuir sa propre famille, Paul Katrakilis me fait un peu penser aux héros des romans d'Olivier Adam, un de mes auteurs favoris.

Nettement plus pessimiste, ce roman doux-amer ne m'a pas du tout déçue, ce que j'appréhendais un peu après avoir lu quelques critiques. Avec plaisir j'ai retrouvé la plume de l'auteur et j'ai ressenti beaucoup de sympathie pour le personnage de Paul, ce passionné de la cesta punta. J'ai trouvé touchant sa belle amitié avec Epifanio, son amour profond pour une belle Norvégienne et son attachement à Watson, le chien qu'il a sauvé de la noyade. J'ai même trouvé intéressant les passages sur la pelote basque, un sport que ce livre m'a permis de découvrir. 

Triste mais belle, cette histoire m'a beaucoup émue et son côté sombre ne m'a pas du tout rebutée.

Les moteurs humains démarrent parfois au moment où on ne les attend pas et il serait vain de se montrer trop regardant sur la nature du carburant qui alors les anime.
Il ne faut jamais se tromper de vie. Il n'existe pas de marche arrière. 

Quatrième de couverture:
Paul Katrakilis vit à Miami depuis quelques années. Jamais il n’a connu un tel bonheur. Pourtant, il se sent toujours inadapté au monde. Même la cesta punta, ce sport dont la beauté le transporte et qu’il pratique en professionnel, ne parvient plus à chasser le poids qui pèse sur ses épaules.
Quand le consulat de France l’appelle pour lui annoncer la mort de son père, il se décide enfin à affronter le souvenir d’une famille qu’il a tenté en vain de laisser derrière lui.
Car les Katrakilis n’ont rien de banal: le grand-père, Spyridon, médecin de Staline, a fui autrefois l’URSS avec dans ses bagages une lamelle du cerveau du dictateur; le père, Adrian, médecin lui aussi, est un homme étrange, apparemment insensible; la mère, Anna, et son propre frère ont vécu comme mari et femme dans la grande maison commune. C’est toute une dynastie qui semble, d’une manière ou d’une autre, vouée passionnément à sa propre extinction.
Paul doit maintenant rentrer en France pour vider la demeure. Lorsqu’il tombe sur deux carnets noirs tenus secrètement par son père, il comprend enfin quel sens donner à son héritage.
Avec La Succession, Jean-Paul Dubois nous livre une histoire déchirante où l’évocation nostalgique du bonheur se mêle à la tristesse de la perte. On y retrouve intacts son élégance, son goût pour l’absurde et quelques-unes de ses obsessions.

Editions de l'Olivier - 2016 - 240 pages


11 novembre 2016

Góra Tajget - Anna Dziewit-Meller

Kiedy zaczynano wam, Rysiu, podawać luminal, początkowo wpadaliście w stan przedziwnej euforii połączonej z oszołomieniem. Pamiętasz, że mimo to próbowaliście się dalej bawić? Snując się i pokładając, nadal walczyliście o prawo do bycia dziećmi. Wojna nie wojna - dzieckiem być trzeba.










Udało mi się otworzyć "Górę Tajget" nie wiedząc tak naprawdę do jakiego tragicznego wydarzenia nawiązuje ostatnia książka Anny Dziewit-Meller. Wystarczyło bym przeczytała jedną, bardzo zachęcającą i przede wszystkim nie zdradzającą treści opinię, bym pokusiła się o jej zakup, gdy tego lata przechadzałam się  po księgarniach w poszukiwaniu "polskojęzycznych zapasów" na kolejne emigracyjne miesiące.

Książka zaskoczyła mnie nie tylko treścią ale też i formą i muszę przyznać, że wolałabym więcej spójności między poszczególnymi częściami historii przedstawionej z różnych punktów widzenia. Bezpośredni, obrazowy i czasami dosadny język niektórych może razić ale, dzięki niemu, opisane wydarzenia jeszcze bardziej zapadają w pamięć. Zadziwiająca jest też bardzo udana końcówka, którą po raz kolejny udało się pisarce mnie zaskoczyć. Powieść, po którą na pewno warto sięgnąć.

Wielka Litera - 2016 - 250 stron

6 novembre 2016

Dites aux loups que je suis chez moi - Carol Rifka Brunt

J'ai tout aimé dans ce roman; l'histoire, l'époque, les personnages et l'écriture. Attirée par de nombreux avis positifs, à mon tour je suis tombée sous son charme.

Carol Rifka Brunt a réussi dans son premier roman à dépeindre avec beaucoup de justesse les années quatre-vingts dont je suis très nostalgique. Si mon compte est bon, June a exactement le même âge que moi et bien qu'on ait grandi dans deux pays différents confrontées à une réalité sociale toute autre, la musique qu'on écoutait et les films qu'on regardait étaient souvent les mêmes. Depeche Mode, The Cure, Amadeus au cinéma, je m'en souviens. Et puis la peur de ce virus encore mal connu, je me rappelle aussi.

C'est une belle histoire bâtie sur la relation entre une nièce et son oncle Finn qui s'adorent. Quand la mort emporte ce dernier, June se lie d'amitié avec Toby, un homme étrange et seul, tout aussi affecté par la disparition de Finn. Les liens familiaux y sont finement décrits, la complicité puis l'éloignement entre deux sœurs (June et sa sœur Greta) et parallèlement entre la mère de June et son frère Finn. Bref, des relations familiales compliquées à cause des non dits, de la jalousie, des espérances non concrétisées. C'est enfin une peinture émouvante d'un amour homosexuel et d'un amour platonique.

Ce roman m'a agréablement surprise par sa finesse et sa justesse des sentiments. Je me suis plongée dans cette chronique de la décennie 80 avec beaucoup d'émotion. Une lecture passionnante dont je garderai un bon souvenir.

Quatrième de couverture:
Nous sommes au milieu des années 1980, aux États-Unis. June est une adolescente taciturne, écrasée par une sœur aînée histrionique et des parents aussi absents qu’ennuyeux. Depuis sa banlieue triste du New Jersey, elle rêve d’art et de son oncle Finn, un peintre new-yorkais reconnu. Mais Finn est très affaibli et meurt bientôt de cette maladie qu’on n’évoque qu’à demi-mot, le sida. Inconsolable, la jeune fille se lie d’amitié avec un homme étrange, Toby, qui se présente comme l’ami de Finn. Confrontée à l’incompréhension de son entourage, et à la réalité d’une maladie encore honteuse, June va brusquement basculer dans le monde des adultes et son hypocrisie.
Roman d’apprentissage bouleversant, chronique des années sida vues par les yeux d’une adolescente, Dites aux loups que je suis chez moi révèle une auteure à la plume sensible et puissante.

Buchet-Chastel - 2015 - 496 pages - traduit par Marie-Axelle La Rouchefoucault



POWIEDZ WILKOM, ŻE JESTEM W DOMU


Absolutnie nic nie mam tej powieści do zarzucenia. Książka Carol Rifki Brunt urzekła mnie poruszajacą historią, interesującymi bohaterami i płynną narracją

Z wielką przyjemnością i nostalgią zagłębilam się w tę swego rodzaju kronikę lat osiemdziesiątych. Jeśli dobrze obliczyłam główna boheterka, czternastoletnia June, jest moją rówieśniczką i mimo że dorastałysmy w różnych krajach i w innej rzeczywistości, Depeche Mode, The Cure, Amadeusz w kinach czy obawa przed mało jeszcze wtedy znanym wirusem bardzo do mnie przemawiają.

Jest to opowieść o nastolatce zafascynowanej swoim wujkiem, dość sławnym malarzem chorym na AIDS, historia niecodziennej przyjaźni między chorym, zagubionym mężczyzną i niezwykle dojrzałą jak na swój wiek czternastolatką. Książka porusza wiele innych bardziej uniwersalnych problemow; homoseksualizm, skomplikowane rodzinne relacje, silne więzy między rodzenstwem, siostrzana rywalizacja, niespełnione marzenia, kochający ale mało obecni rodzice.

Wartościowa, dobrze napisana powieść obyczajowa nie tylko dla mlodzieży. Wzruszająca ale pozbawiona ckliwości lektura, która zaskakuje swoją madrością i od której trudno się oderwać.


Opis Wydawnictwa YA:
Bohaterka powieści musi odnaleźć się w świecie bez najlepszego przyjaciela. Nikt bowiem nie rozumiał tak dobrze June jak jej zmarły na aids wuj Fin.
Świat June ulepiony ze wspomnień o wuju malarzu,  buntu przeciwko rodzinie, dotkliwej zazdrości  siostry i nieśmiało rodzącej się przyjaźni z przyjacielem wuja.
Piękny język, duża subtelność w ujmowaniu tematu miłości, fenomenalny portret psychologiczny głównej bohaterki. To literatura, której łatwo się nie zapomina, bo zmienia nasze myślenie o świecie.

Wydawnictwo YA - 387 stron - 2015

4 novembre 2016

Octobre & Novembre

Mes lectures d'octobre

W październiku przeczytałam:



Magdalena Parys - Biała Rika 
Carol Rifka Brunt - Dites aux loups que je suis chez moi (Powiedz wilkom, ze jestem w domu)





Yasmina Khadra -  Dieu n'habite pas la Havane
Anaïs Llobet - Les mains lâchées
Axel Sénéquier Les vrais héros ne portent pas de slip rouge 
Zidrou - Jodi Lafebre -  Les beaux étés






Paul Lynch -  La neige noire 
Anna Dziewit - Meller  - Gora Tajget





Je suis en train de lire

Właśnie czytam:

Jean-Paul Dubois - La succession





Mes prochaines lectures

Listopadowe plany:








1 novembre 2016

La neige noire - Paul Lynch

Si j'ai finalement plutôt apprécié ce roman, j'ai mis du temps à entrer dedans, déçue par le texte, un peu trop descriptif, et le style qui ne m'a pas vraiment plu.

En partant dans le Donegal en Irlande on suit la famille Kane qui s'y est établie quelques années auparavant, après avoir quitté l'Amérique. L'histoire s'ouvre sur un drame; dans l'incendie qui réduit en cendres leur étable, périt non seulement tout leur bétail mais aussi un des habitants du village employé à la ferme. S'ensuit un long chemin semé d'embûches pour remonter la pente car les Kane ne peuvent pas compter sur grand monde dans leur entourage qui devient de plus en plus hostile.

J'ai tout de suite ressenti beaucoup de sympathie pour Eskra et Barnabas Kane, ce couple extrêmement courageux qui quitte New York pour tenter leur chance sur la terre de leurs anciens. Un amour profond mais peu démonstratif les unit et j'aurais préféré lire plus de passages sur leurs années new yorkaises ou leurs débuts en Irlande. J'aurais aimé davantage de références au contexte historique alors que la seconde guerre touchait à sa fin. A part l'écriture à laquelle je n'ai pas vraiement adhéré, je me sentais souvent oppressée par une ambiance trop lourde et une sensation de confinement dans un endroit hostile et peu ouvert sur le monde extérieur. Je ne m'attendais pas à tant de malheur et de désespoir et la fin m'a tout simplement glacée. Une lecture dure et éprouvante.

Quatrième de couverture:
L’âpreté lyrique du premier roman de Paul Lynch, Un ciel rouge, le matin, métamorphosait le paysage irlandais en un vaste territoire à l’horizon sans limites, au fil d’une impitoyable chasse à l’homme qui poussait inéluctablement un jeune métayer vers l’exil américain, dans un récit visuel fracassant.
Son nouveau roman raconte le retour d’un émigré irlandais au pays. Après des années passées à New York, Barnabas Kane retrouve le Donegal en 1945 et s’installe sur une ferme avec sa femme et son fils. Mais l’incendie, accidentel ou criminel, qui ravage son étable, tuant un ouvrier et décimant son bétail, met un frein à ce nouveau départ. Confronté à l’hostilité et à la rancœur d’une communauté qui l’accuse d’avoir tué l’un des leurs, il devient un étranger sur son propre sol. Confiné sur cette terre ingrate où l’inflexibilité des hommes le dispute à celle de la nature, Barnabas Kane va devoir choisir à quel monde il appartient.
Albin Michel - 2015 - 320 pages
COULEUR chez Enna