6 novembre 2016

Dites aux loups que je suis chez moi - Carol Rifka Brunt

J'ai tout aimé dans ce roman; l'histoire, l'époque, les personnages et l'écriture. Attirée par de nombreux avis positifs, à mon tour je suis tombée sous son charme.

Carol Rifka Brunt a réussi dans son premier roman à dépeindre avec beaucoup de justesse les années quatre-vingts dont je suis très nostalgique. Si mon compte est bon, June a exactement le même âge que moi et bien qu'on ait grandi dans deux pays différents confrontées à une réalité sociale toute autre, la musique qu'on écoutait et les films qu'on regardait étaient souvent les mêmes. Depeche Mode, The Cure, Amadeus au cinéma, je m'en souviens. Et puis la peur de ce virus encore mal connu, je me rappelle aussi.

C'est une belle histoire bâtie sur la relation entre une nièce et son oncle Finn qui s'adorent. Quand la mort emporte ce dernier, June se lie d'amitié avec Toby, un homme étrange et seul, tout aussi affecté par la disparition de Finn. Les liens familiaux y sont finement décrits, la complicité puis l'éloignement entre deux sœurs (June et sa sœur Greta) et parallèlement entre la mère de June et son frère Finn. Bref, des relations familiales compliquées à cause des non dits, de la jalousie, des espérances non concrétisées. C'est enfin une peinture émouvante d'un amour homosexuel et d'un amour platonique.

Ce roman m'a agréablement surprise par sa finesse et sa justesse des sentiments. Je me suis plongée dans cette chronique de la décennie 80 avec beaucoup d'émotion. Une lecture passionnante dont je garderai un bon souvenir.

Quatrième de couverture:
Nous sommes au milieu des années 1980, aux États-Unis. June est une adolescente taciturne, écrasée par une sœur aînée histrionique et des parents aussi absents qu’ennuyeux. Depuis sa banlieue triste du New Jersey, elle rêve d’art et de son oncle Finn, un peintre new-yorkais reconnu. Mais Finn est très affaibli et meurt bientôt de cette maladie qu’on n’évoque qu’à demi-mot, le sida. Inconsolable, la jeune fille se lie d’amitié avec un homme étrange, Toby, qui se présente comme l’ami de Finn. Confrontée à l’incompréhension de son entourage, et à la réalité d’une maladie encore honteuse, June va brusquement basculer dans le monde des adultes et son hypocrisie.
Roman d’apprentissage bouleversant, chronique des années sida vues par les yeux d’une adolescente, Dites aux loups que je suis chez moi révèle une auteure à la plume sensible et puissante.

Buchet-Chastel - 2015 - 496 pages - traduit par Marie-Axelle La Rouchefoucault



POWIEDZ WILKOM, ŻE JESTEM W DOMU


Absolutnie nic nie mam tej powieści do zarzucenia. Książka Carol Rifki Brunt urzekła mnie poruszajacą historią, interesującymi bohaterami i płynną narracją

Z wielką przyjemnością i nostalgią zagłębilam się w tę swego rodzaju kronikę lat osiemdziesiątych. Jeśli dobrze obliczyłam główna boheterka, czternastoletnia June, jest moją rówieśniczką i mimo że dorastałysmy w różnych krajach i w innej rzeczywistości, Depeche Mode, The Cure, Amadeusz w kinach czy obawa przed mało jeszcze wtedy znanym wirusem bardzo do mnie przemawiają.

Jest to opowieść o nastolatce zafascynowanej swoim wujkiem, dość sławnym malarzem chorym na AIDS, historia niecodziennej przyjaźni między chorym, zagubionym mężczyzną i niezwykle dojrzałą jak na swój wiek czternastolatką. Książka porusza wiele innych bardziej uniwersalnych problemow; homoseksualizm, skomplikowane rodzinne relacje, silne więzy między rodzenstwem, siostrzana rywalizacja, niespełnione marzenia, kochający ale mało obecni rodzice.

Wartościowa, dobrze napisana powieść obyczajowa nie tylko dla mlodzieży. Wzruszająca ale pozbawiona ckliwości lektura, która zaskakuje swoją madrością i od której trudno się oderwać.


Opis Wydawnictwa YA:
Bohaterka powieści musi odnaleźć się w świecie bez najlepszego przyjaciela. Nikt bowiem nie rozumiał tak dobrze June jak jej zmarły na aids wuj Fin.
Świat June ulepiony ze wspomnień o wuju malarzu,  buntu przeciwko rodzinie, dotkliwej zazdrości  siostry i nieśmiało rodzącej się przyjaźni z przyjacielem wuja.
Piękny język, duża subtelność w ujmowaniu tematu miłości, fenomenalny portret psychologiczny głównej bohaterki. To literatura, której łatwo się nie zapomina, bo zmienia nasze myślenie o świecie.

Wydawnictwo YA - 387 stron - 2015

6 commentaires:

  1. Ravie que tu l'aies aimé également!

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  2. Il est dans ma pile à lire, je suis ravie de voir que tu en dis du bien !

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  3. Je l'avais noté, et puis un peu oublié. Merci de me le remettre en mémoire.

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    1. Bonne lecture si un jour il passe entre tes mains.

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