30 avril 2016

Pożegnanie z Afryką - Karen Blixen

Byłam pozytywnie nastawiona i na poetyckie opisy i na to, że książka ma z filmem mało wspólnego, ale i tak się rozczarowałam.

Początek był obiecujący, wspomnienia z życia na plantacji dosyć ciekawe, podobnie jak i perypetie z miejscową ludnością, afrykańska flora i fauna, wreszcie opisane na końcu ostatnie miesiące w Afryce; finansowe kłopoty, sprzedaż farmy, wypadek i pogrzeb Denysa. Brakowało mi jednak jakiejś spójności między luźnymi wspomnieniami wokół osób i wydarzeń bez większego dbania o chronologię. Wyczuwalna jest nostalgia do tamtych lat i szacunek, z jakim Karen Blixen dażyła rdzennych mieszkańców ale także i pewien dystans w relacjonowaniu tamtych zdarzeń jakby nie o wszystkim i nie do końca wypadało pisać baronowej Blixen w 1937 roku.

Zdecydowanie większe wrażenie zrobił na mnie film, który chętnie obejrzę jeszcze raz, bo po latach zostały mi tylko mgliste obrazy podniebnych wypraw i afrykańskich pejzaży z lotu ptaka.

Opis wydawcy:
"Pożegnanie z Afryką (1937) to jedna z najważniejszych i najpiękniejszych książek o tym kontynencie, wywracająca obiegowe opinie o prymitywiźmie i barbarzyństwie jego czarnych mieszkańców. Autobiograficzna powieść o duńskiej baronowej, która podczas kilkunastoletniego pobytu w Kenii, w górach Ngong koło Nairobi kieruje plantacją kawy. Reporterska relacja o obyczajach i mentalności żyjących w harmonii z naturą rdzennych mieszkańców Afryki przeplatana jest poetyckimi impresjami. Autorka pisze o autochtonach z sympatią, nie lekceważy miejscowej kultury, dumna jest z szacunku, jakim ją otaczają.
Powieść zrobiła międzynarodową karierę. Jej kontynuacją były "Cienie na trawie". Do zamienionego w muzeum dworku Blixen w Ngong ciągną turyści z całego świata. Miejscowość, w której znajduje się dom nazwano Karen. Wielką popularnością cieszył się film Sydneya Pollacka na podstawie "Pożegnania z Afryką" oraz "Listów z Afryki". Obraz z wielkimi kreacjami Meryl Streep i Roberta Redforda zdobył siedem Oskarów.

Kolekcja Gazety Wyborczej - przekład Jozef Giebułtowicz - 290 stron

Czytam zekranizowane książki     

Czytam Literature Sprzed XXI wieku
La ferme africaine

Ce classique me tentait depuis un moment déjà. Quand je suis tombée sur sa version polonaise chez mes parents, le livre a vite atterri dans ma valise pour rejoindre ma bibliothèque.

Le début était plutôt prometteur; les descriptions de la vie à la ferme et des relations avec les autochtones enrichissants mais il manquait un fil conducteur, une chronologie pour que cette lecture soit moins ennuyeuse. J'ai tenu bon et j'ai bien fait car les derniers chapitres qui évoquent les problèmes financiers, la vente de la propriété, les derniers mois à la ferme et l'accident de Denys sont beaucoup plus intéressants. Ces souvenirs autour des personnes, des événements et des animaux sont pleins de nostalgie et de respect envers les habitants de l'Afrique, leur traditions, leur mode de vie mais l'écriture de Karen Blixen dégage aussi une certaine distance avec des non dits concernant ses relations avec Denys ou son mari.

Finalement, l'adaptation cinématographique de la "Ferme africaine" m'a impressionnée davantage et j'ai bien envie de revoir le film car plusieurs années plus tard, il ne m'en reste que quelques vagues images.

chez Professeur Platypus

27 avril 2016

Rosa Candida - Audur Ava Ólafsdóttir

Grâce à "Rosa Candida" je me suis en quelque sorte réconciliée avec cette auteure islandaise dont je n'ai pas aimé "L'Embellie".

Le roman regorge de charme et de tendresse: un père vieillissant, ses deux fils et l'amour qui les unit, une mère adorée qui disparaît dans un accident, un passionné de roses qui trouvera le bonheur d'être père en s'occupant de sa fille de quelques mois. 

Des personnages et des situations un peu décalés mais pas trop, cette fois-ci l'écrivaine a su garder un certain équilibre en dosant l'excentricité. Le côté gentiment déjanté du roman ne m'a donc pas trop dérangée et c'était une lecture plutôt agréable sans que je sois pour autant véritablement conquise par le style de l'auteure.


Résumé de l'éditeur:
Le jeune Arnljótur va quitter la maison, son frère jumeau autiste, son vieux père octogénaire, et le paysages crépusculaires de laves couvertes de lichens. Sa mère a eu un accident de voiture. Mourante dans le tas de ferraille, elle a trouvé la force de téléphoner aux siens et de donner quelques tranquilles recommandations à son fils qui aura écouté sans s'en rendre compte les dernières paroles d'une mère adorée. Un lien les unissait: le jardin et la serre où elle cultivait une variété rare de Rosa Candida à huit pétales. C'est là qu'Arnljótur aura aimé Anna, une amie d'un ami, un petit bout de nuit, et l'aura mise enceinte.
En route pour une ancienne roseraie du continent, avec dans ses bagages deux ou trois boutures de Rosa Candida, Arnljótur part sans le savoir à la rencontre d'Anna et de sa petite fille, là-bas, dans un autre éden, oublié du monde et gardé par un moine cinéphile.
D'un réalisme sans afféterie, tout l'art d'Audur Ava réside dans le décalage de son personnage, candide, cocasse et tendre. Cette insolite justesse psychologique, étrange comme le jour austral, s’épanouit dans un road movie dont notre héros sort plus ingénu que jamais, avec son angelot sur le dos.

Zulma - 2010 - traduit de l'islandais par Catherine Eyjólfsson - 336 pages

COULEUR chez Enna
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chez  A propos de livres...

25 avril 2016

Ahlam - Marc Trévidic

J'ai été très curieuse de ce premier roman du juge Trévidic dont toutes les interventions dans les médias que j'ai pu voir ou entendre m'ont laissé de très bonnes impressions. Pareillement que son livre qui frôle un coup de cœur.

Un jeune peintre devenu riche et célèbre, un Américain fortuné qui tombe sous le charme de ses portraits si particuliers, une rencontre avec un pauvre pêcheur tunisien et sa famille, sa belle épouse et ses deux enfants particulièrement doués pour la musique et la peinture. Ce côté conte de fée atténue la sombre réalité du terrorisme d'Al Qaida et de Daesh que l'auteur connaît parfaitement et qu'il décrit très bien. Même si je n'ai pas tout saisi des passages sur l'unicité des arts, j'ai trouvé intéressant cette idée de mettre en opposition la beauté de l'art et la cruauté de l'islamisme radical. D'un côté la tolérance et l'ouverture d'esprit, de l'autre l'obscurantisme et le fanatisme.

Entre l'admiration pour le courage des femmes et le profond mépris pour ceux qui les considèrent comme des moins que rien, ce roman que j'ai lu avec un grand intérêt m'a fait passer par toutes sortes d'émotions. Plusieurs passages m'ont bouleversée mais celui où Paul parle de sa mère m'a particulièrement émue. Il n'est pas facile de me faire pleurer avec des mots, Marc Trévidic l'a réussi avec son premier roman poignant et touchant. C'est une belle histoire en hommage aux femmes arabes qui se battent pour leur liberté et leur indépendance. Une lecture qui ne laisse pas indifférent et que je vous recommande fortement.


Quatrième de couverture:
Lorsqu'en 2000 Paul, célèbre peintre français, débarque aux Kerkennah en Tunisie, l'archipel est un petit paradis pour qui cherche paix et beauté. L'artiste s'installe dans "la maison de la mer", noue une forte amitié avec la famille de Farhat le pêcheur, et particulièrement avec Issam et Ahlam, ses enfants incroyablement doués pour la musique et la peinture. Peut-être pourront-ils, à eux trois, réaliser le rêve de Paul: une oeuvre unique et totale où s'enlaceraient tous les arts.
Mais dix ans passent et le tumulte du monde arrive jusqu'à l'île. Ben Ali est chassé. L'islamisme gagne du terrain. L'affrontement entre la beauté de l'art et le fanatisme religieux peut commencer.

JC Lattès - 2016 - 324 pages

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 Laure (Micmélo littéraire)
PRENOM chez Enna

20 avril 2016

Vacances

Quelques jours de vacances à proximité de cet endroit magnifique sans réseau ni internet.  Visites,  lecture et chaise longue.

13 avril 2016

L'Exercice de la médecine - Laurent Seksik

D'un, j'adore les sagas, de deux, je me suis fiée aux avis très enthousiastes de JoëlleNua et Lola, je savais donc d'emblée que mon premier roman de Laurent Seksik avait toutes les chances de me plaire.

L'histoire de la famille Kotev débute en Russie en 1904 avec Pavel, le médecin de campagne. Son arrière-petite-fille Léna est cancérologue à Paris de nos jours. Son père Tobias dont elle s'occupe d'une façon exemplaire est le seul de la famille à ne pas endosser la blouse blanche. Les enfants de Pavel, Mendel et sa petite sœur Natalia, ont été tous les deux victimes des régimes totalitaires nazi et soviétique.

Le destin  dramatique de cette famille juive est très bien ancré dans la grande histoire, le présent de Léna et le passé familial s'entremêlent en nous offrant un récit tout à fait passionnant et très agréable à lire.

Pour côtoyer au quotidien le monde de la cancérologie, je me suis intéressée également à cet aspect du roman mais, même si toute la terminologie m'est familière, le sujet est traité de façon générale et finalement, c'est assez différent de ce que je connais.

Pour résumer, c'était une lecture enrichissante et captivante, un roman que j'ai lu avec beaucoup de plaisir. Plaisir que j'espère renouveler en découvrant d'autres livres de l'auteur.


Quatrième de couverture:
Léna Kotev est cancérologue à Paris. Elle descend d'une longue lignée de médecins: Pavel Alexandrovitch exerça dans la Russie tsariste, Mendel fut professeur dans le Berlin des années 1920, Natalia fut victime, sous Staline, de l'affaire du complot des Blouses blanches. Loin des glorieux combats, Léna rêve de se soustraire à la légende familiale. Mais peut-on échapper à un destin inscrit dans une mythologie qui nous dépasse? 
Comme dans ses précédents romans, Laurent Seksik entremêle les destinées, les personnages illustres et anonymes, l'intime et l'Histoire. A la fois quête contemporaine et traversée du siècle, l'Exercice de la médecine tend un miroir à notre époque de célèbre l'art de guérir et le refus de la réalité.

Flammarion - 2015 - 350 pages

9 avril 2016

Les passants de Lisbonne - Philippe Besson

De Philippe Besson j'ai lu "La Maison atlantique" que j'ai moyennement apprécié. L'histoire de son dernier roman m'a suffisamment intriguée pour que je me plonge dedans. Un homme et une femme que le destin n'a pas épargnés, se retrouvent dans un hôtel de la capitale portugaise. Deux inconnus que le hasard a liés le temps de confidences mutuelles.

Philippe Besson aborde dans "Les passants de Lisbonne" le délicat sujet du deuil et de la solitude après la disparition d'un être cher. J'ai aimé l'idée de cette rencontre hasardeuse et le besoin de se confier à un parfait inconnu. Par contre, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages de ce court roman, trop court peut-être. Coupés de leurs milieux respectifs, on apprend finalement peu de choses sur eux et on n'a pas le temps de bien les connaître. Toutefois, c'est subtil et agréable à lire, c'est aussi une belle invitation à visiter la ville.

Quatrième de couverture: 
"On ne renonce jamais vraiment, on a besoin de croire que tout n'est pas perdu, on se rattache à un fil, même le plu ténu, même le plus fragile. On se répète que l'autre va finir par revenir. On l'attend. On se déteste d'attendre mais c'est moins pénible que l'abandon, que la résignation totale. Voilà: on attend quelqu'un qui ne reviendra probablement pas."
 Hélène a vu en direct à la télévision les images d'un tremblement de terre dévastateur dans une ville lointaine: son mari séjournait là-bas à ce moment précis. Mathieu, quant à lui, a trouvé un jour dans un appartement vide une lettre de rupture. Ces deux-là qui ne se connaissent pas, vont se rencontrer par hasard à Lisbonne. Et se parler. Une seule question les taraude: comment affronter la disparition de l'être aimé? Et le manque? Au fil de leurs déambulation dans cette ville mélancolique, dont la fameuse saudade imprègne chacune des ruelles tortueuses, ne cherchent-ils pas à panser leurs blessures et s'intéresser, de nouveau, aux vivants?

Julliard - 2016 - 198 pages

LIEU chez Enna 

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 Laure (Micmélo littéraire)

5 avril 2016

La Maison du sommeil - Jonathan Coe

Avant d'ouvrir "La Maison du sommeil" je ne savais pas trop à quoi je devais m'attendre car c'était mon premier roman de Jonathan Coe. J'ai donc poussé la porte de cette clinique et ancienne résidence d'étudiants avec beaucoup de curiosité. Une agréable surprise se cachait derrière car ses murs ont été témoins de belles rencontres entre quelques étudiants auxquels on s'attache assez vite, à l'exception d'un seul. Leurs destins se croiseront 12 ans plus tard mais les liens entre le passé et le présent sont dévoilés progressivement grâce à l'alternance de chapitres qui situent l'histoire tantôt en 1984, tantôt en 1996. Une technique très efficace qui fait qu'on a du mal à lâcher le livre, d'autant plus qu'un léger suspens plane jusqu'aux dernières pages.

Poussé parfois à l'extrême, le sujet des différents troubles du sommeil est tout de même adroitement exploité pour dépeindre la société anglaise contemporaine. C'est une réflexion sur la différence, l'homosexualité, la passion et l'amour. J'ai aimé l'idée du livre dans le livre et les passages sur l'histoire du cinéma sont très intéressants. L'intrigue est très bien ficelée, l'écriture est maîtrisée et fluide, ce fut donc une lecture tout à fait passionnante.


Quatrième de couverture:
   De bien curieux événements se déroulent à Ashdown, inquiétante demeure perchée sur une falaise des côtes anglaises. Naguère c'était une résidence universitaire, où se sont croisés Sarah la narcoleptique, Gregory le manipulateur, Veronica la passionnée, Robert l'amoureux transi, Terry le cinéphile fou. Leurs destines ont divergé, mais les spectres du passé continuent de hanter Ashdown, devenue une clinique où le sinistre Docteur Dudden se livre à de monstrueuses expériences sur les troubles du sommeil. Par quelles mystérieuses coïncidences tous les personnages vont-ils se retrouver? Et quelles transformations vont-ils subir?
   Après "Testament à l'anglaise, Jonathan Coe accomplit avec "La Maison du sommeil" un nouveau tour de force où sont orchestrés, avec une habilité démoniaque, critique sociale, comique ravageur et fantaisie romanesque. Une fresque foisonnante et rigoureuse, où l'illusion amoureuse va jusqu'à l'extrême limite de sa réalisation, et où la vérité sort toujours des rêves.

Gallimard - 1998 - traduit de l'anglais par Jean Pavans - 430 pages

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Dom Snu

Zabierając się za "Dom snu" zupełnie nie wiedziałam czego się spodziewać bo twórczość Jonathana Coe do tej pory była mi zupełnie nieznana. Z ciekawością przekroczyłam więc progi tej nietypowej kliniki a dawnej rezydencji studenckiej i muszę przyznać, że książka pochłonęla mnie bez reszty.

Poznajemy grupę całkiem sympatycznych studentów, których drogi skrzyżują się po latach. Ich losy poznajemy stopniowo dzięki naprzemiennej narracji, rozdziały nieparzyste przenoszą nas do 1984 roku, parzyste dzieją się 12 lat później. 

Temat snu i różnych jego zaburzeń jest sprytnie wyeksploatowany by wymalować współczesne angielskie społeczeństwo. Jest tu o homoseksualizmie, o obsesyjnej pasji i o miłości. Sporo dowiadujemy się o wszelkich sennych anomaliach i co nieco o historii kina. 


Wyśmienita narracja i świetnie zbudowana intryga trzyma w lekkim napięciu do samego końca. Jedna z moich najlepszych ostatnio przeczytanych książek.



Opis wydawnictwa:
W latach osiemdziesiątych niewielka grupa studentów zamieszkuje zamienioną na kameralny akademik nadmorską rezydencję. Łączą ich różnorodne więzi: miłości, przyjaźni, niechęci, zawiści. Dziesięć lat później los zetknie ich znowu za sprawą ciągu dziwnych przypadków. Wszyscy mają problemy ze snem - Sara jest narkoleptyczką, która nie odróżnia jawy od marzeń sennych; Robert dramatycznie odmienia swoje życie, błędnie interpretując rojenia dawnej ukochanej; Terry, cierpiący na bezsenność, spędza noce oglądając filmy, a niezrównoważony psychiatra, doktor Gregory Dudden, uważa sen za chorobę, która skraca życie o jedną trzecią, i za wszelką cenę pragnie to zmienić...

3 avril 2016

Les derniers jours de Stefan Zweig - Guillaume Sorel ~ Laurent Seksik

J'ai choisi cette bande dessinée, que je trouve particulièrement belle, pour faire connaissance avec Stefan Zweig et Laurent Seksik. Ces deux auteurs me tentent depuis un moment déjà et je ne tarderai plus très longtemps à découvrir leurs univers.

Le couple Zweig s'installe à Petropolis au Brésil et les premiers mois en Amérique du Sud sont une découverte de ce pays exotique qui les a accueillis. Ils ont encore l'espoir de retrouver le bonheur, malgré ce qui se passe en Europe. Mais Singapour tombe et pour Stefan Zweig la guerre est perdue, il ne lui reste qu'une chose à faire dans ce chaos qui envahit le monde.

Un très bel album. Les dessins sont magnifiques. Les dernières pages sont sublimes.

Accent polonais:
J'ai appris que Lotte, la femme de Stefan Zweig, était née à Katowice, une ville industrielle polonaise en Haute Silésie.


La quatrième de couverture:
"Aujourd'hui on ne revient pas des portes de l'enfer."
Après avoir fui le nazisme, Stefan Zweig et son épouse Lotte croient fouler au Brésil une terre d'accueil, loin du chaos qui embrase l'Europe. Mais la menace rôde jusqu'au fin fond de l'exil. Comment l'écrivain humaniste, rescapé du "monde d'hier", échapperait-il à ses démons?

Casterman/Flammarion - 2012 - 90 pages 

PRENOM chez Enna


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Ostatnie dni Stefana Zweiga

Cieszę się, że ten piekny komiks ma również swoją polską wersję. Sięgając po adaptację powieści autorstwa Laurent Seksika, zrobiłam pierwszy mały krok by zapoznać się z twórczościa dwóch pisarzy, znanych mi do tej pory tylko z nazwiska; Stefana Zweiga i Laurent Seksika. 

Ta poruszająca historia, przepięknie narysowana przez utalentowanego Guillaume Sorela, jest prawdziwą ucztą dla oczu. Ostatnie jej strony są szczególnie wzruszające. 

Polskim akcentem są oczywiście Katowice, skąd pochodzi Lotta.


Opis Wydawnictwa Komiksowego:
Wrzesień 1941 roku. Do Brazylii przyjeżdża austriacki pisarz i dramaturg, Stefan Zweig. Wraz z żoną Lotte uciekają przed nazistowskim reżimem. 23 lutego 1942 roku zostaną znalezieni martwi, trzymając się za ręce. Doprowadziło ich do tego poczucie beznadziejności, nietolerancji i utracona wiara w przyszłość ludzkości.

Ostatnie dni Stefana Zweiga to wzruszająca historia biograficzna, która dzięki delikatnemu, wręcz intymnemu rysunkowi Sorela przejmująco ilustruje tragizm sytuacji, w której znalazł się jeden z najwybitniejszych humanistów XX wieku i jego żona. Ostatnie miesiące życia Zweiga zbadał Laurent Seksik i w 2010 roku opublikował wyniki swoich poszukiwań.

Komiks na podstawie książki Seksika powstał dzięki współpracy z Guillaume Sorelem, autorem wielu serii komiksowych jak i pojedynczych albumów. Na podstawie książki Laurenta Seksika powstała również sztuka teatralna, która swoją prapremierę miała w styczniu 2013 roku.