25 mai 2017

Pokochałam wroga - Mirosława Kareta

Zakazana miłość Polki i Niemca w okupowanym Krakowie.

Zabierając sie za pierwszą część sagi rodu Patrycych, nie oczekiwałam arcydzieła, mimo że opinie na jej temat byly raczej zachęcające. Miałam ochotę na ciekawą fabułę i nieskomplikowaną narrację i ta rodzinna opowieść z historyczno-sensacyjnym wątkiem całkowicie spełniła moje oczekiwania.

Gdy po śmierci swojej matki Maksymilian Petrycy przypadkiem trafia na ślad rodzinnej tajemnicy, nie waha się zbyt długo by udać się do Monachium w poszykiwaniu prawdy. Przeplatając jego monachijskie perypetie ze spisanymi wspomnieniami matki Maksymiliana, autorka zabiera nas w podróż do współczesnych Niemiec niedługo po upadku berlińskiego muru i do okupowanego Krakowa. Dość przyjemnie mi się czytało te rodzinne dzieje na tle mniej lub bardziej znanej historii z lat ostatniej wojny i tej nowszej, którą przeżyłam jako nastolatka. Muszę przyznać,  że o Bractwie Bialej Rózy chyba nigdy wcześniej nie słyszałam, chyba że fakt ten zdążył ulecieć z mojej pamięci,  a o realiach postkomunistycznej Polski czytalam z dużą nostalgią.

Styl mnie może nie porwał, ale też i nie zraził i tę całkiem przyzwoicie napisaną historyczno-obyczajową powieść czytało mi się na tyle dobrze, że być moze skuszę się na nastepną część tej krakowsko-monachijskiej sagi.

Wydawnictwo WAM - 2016 - 436 stron

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21 mai 2017

Par amour - Valérie Tong Cuong

Quand on lit beaucoup d'avis positifs sur un roman, on a envie de  partager l'enthousiasme qu'il suscite mais les attentes sont forcément plus grandes. En commençant "Par amour" je me suis bien évidemment posé la question si je l'aimerai autant que les autres lecteurs mais cette crainte d'être déçue s'est vite estompée. Valérie Tong Cuong a su me captiver et me toucher dès les premières pages de cette passionnante histoire. 

En donnant la voix à tous les membres d'une famille havraise, elle nous plonge au cœur de leur drame qui se joue sur quelques années pendant l'occupation allemande après la défaite de 1940. Ce roman ne m'a pas seulement émue, il m'a permis de mieux connaître ce pan de l'histoire dont j'ignorais certains faits et j'apprécie tout le travail documentaire que l'auteure a accompli auparavant. J'aime beaucoup quand les destins des anonymes s'imbriquent dans la grande Histoire et "Par amour" est de ce point de vue très réussi. 

Un superbe roman sur l'amour, moteur de nos actes et des choix que nous faisons face aux écueils de la vie. Une histoire émouvante sur la solidité des liens familiaux, le courage, la force du caractère, la générosité et le doute. Porté par la belle écriture de Valérie Tong Cuong que j'avais déjà affectionnée dans "L'atelier des miracles", ce livre se lit d'une traite et je vous le recommande chaleureusement. 

JC Lattès - 2017 - 416 pages
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19 mai 2017

Watertown - Jean-Claude Götting

Quand j'ai aperçu cette bande dessinée dans le rayon "nouveautés" de ma médiathèque, je l'ai embarquée aussitôt. J'aime bien les polars en BD et pour celle-ci je me suis laissée tenter par les avis de quelques blogueurs.

Philippe Whiting est un employé des assurances sans histoire. A l'occasion d'une visite chez son frère dans une ville voisine, il tombe par hasard sur une femme qui ressemble étrangement à la vendeuse de la boulangerie où il achetait régulièrement ses gâteaux. Celle-ci a disparu deux ans auparavant, le lendemain de la mort accidentelle du propriétaire de la boutique. La femme nie être la personne qu'il a cru reconnaître. Cela lui semble étrange et il commence à faire des recherches en y consacrant tout son temps et toute son énergie.

J'ai adoré cette enquête parsemée de coïncidences et de disparitions que notre détective en herbe découvre au fur et à mesure. Même si je ne suis pas très fan des dessins aux contours bruts dans les tons jaune gris, je trouve qu'ils connotent parfaitement le récit, très prenant et dont le dénouement m'a vraiment surprise.

Casterman - 2016 - 96 pages
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14 mai 2017

Dans la forêt - Jean Hegland

Il aura suffi que "Dans la forêt" soit comparé à "Station Eleven", le roman qui m'a bouleversée en ce début d'année, pour que je me décide à l'acheter et à le lire aussitôt. Il m'a touchée autant si ce n'est pas plus et c'est avec un grand regret que j'ai quitté Eva et Nell en tournant la dernière page de ce magnifique roman.

Les deux sœurs essaient de survivre au milieu d'une forêt quand la civilisation s'écroule. Leur maison isolée devient leur refuge dans un monde où règne le chaos. Le récit de Nell qui raconte leur histoire au présent tout en revenant sur le passé est tellement captivant qu'il m'était difficile de m'arracher de cette lecture. Grâce à un scénario peu banal et tout à fait plausible, l'auteure a réussi à m'impressionner en parlant de l'amour qui lie les deux sœurs. Un amour presque viscéral, plus fort que tout. Mais il y est question également d'une grande solitude, d'une capacité à survivre dans des situations extrêmes et d'une passion qui aide à s'accrocher à la vie. Le monde que Jean Hegland décrit est si réaliste qu'il m'a parfois donné la chair de poule. Quant à l'écriture, je la trouve d'une justesse et d'une élégance remarquables.

C'est un roman qui est à la fois sombre et lumineux où la brutalité et la rudesse côtoient étroitement la délicatesse et l'harmonie. Un roman sublime que je garderai précieusement avec moi pour y revenir. Un énorme coup de cœur.

Gallmeister - 2017 - traduit par Josette Chicheportiche - 304 pages

11 mai 2017

Szum - Magdalena Tulli

Książka trafiła do mnie przypadkiem w ramach koleżeńskiej wymiany. O autorce oczywiście wcześniej już słyszałam ale nie miałam do tej pory okazji przeczytać żadnej jej powieści. 

"Szum" mnie nie zachwycił ani nie poruszył choć temat wydawać by się mogło budzący emocje. W tej autobiograficznej powieści autorka powraca do niezbyt łatwego dzieciństwa naznaczonego samotnością i niezrozumieniem. W rodzinie z tragiczną obozową przeszłością, o której matka woli milczeć, z mało obecnym ojcem, mającą  zawsze rację ciotką i stawianym za wzorzec kuzynem, ciężko jest się jej odnaleźćZapewne szczere osobiste przeżycia przekazane są bez upiększania i bezimiennie. Trudno mi było się choć trochę utożsamić z główną bohaterką czy wykrzesać do niej odrobinę sympatii, tym bardziej że, by zaistnieć i zwrócić na siebie uwagę w szkole i w domu, często ucieka do agresji i matka nierzadko jest wzywana do szkoły, która nie toleruje żadnych wybryków.

Książkę  odebrałam jako swojego rodzaju terapię  będącą rozliczeniem się  pisarki z rodziną i z przeszłością, z którą do tej pory się zmaga i tego rodzaju autofikcja coraz mniej mnie zachwyca. Mimo że te przelane na papier nierzadko bolesne wspomnienia nie wzruszyły mnie tak jak się tego spodziewałam, kiedyś jeszcze powrócę do twórczości Magdaleny Tulli bo jej język i styl, będące jak dla mnie największym atutem "Szumu", są na pewno warte tego bym dała autorce drugą szansę. 

Znak literanova - 2014 - 192 strony

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