26 octobre 2015

Le crieur de nuit - Nelly Alard




J'ai déniché ce petit livre dans notre mini bibliothèque au travail. La photo est belle et la 4ème de couverture m'intrigue.

C'est une sorte de long reproche que fait la narratrice à son père qui vient de mourir. C'est le moment des retrouvailles de la famille qui se réunit dans la maison familiale pour préparer les obsèques.

Au début le ton employé m'irrite un peu car je ne comprends pas où Sophie veut en venir en s'adressant à celui qui ne peut plus se défendre. Puis, en avançant dans la lecture on comprend mieux ce profond mépris qu'elle ressent pour son père. Un père intransigeant, despotique, insensible et coléreux que toute la fratrie déteste pour cette enfance brisée. Ça se passe en Bretagne, c'est plutôt sombre et triste avec une once d'apaisement et d'espoir qui se dégage vers la fin.


Quatrième de couverture:

"J'ai appris la nouvelle ce matin, en écoutant le répondeur. Isa disait: Papa est décédé. Je me suis fait couler un café et je l'ai rappelée, puis j'ai composé le numéro d'Air France. Thierry est entré en bâillant, m'a regardée et et a dit: Qu'est-ce qui se passe? J'ai répondu: Papa est mort. Isa dit: décédé. Moi je dis: mort. Je ne vois pas pourquoi je prendrais des gants. Depuis le temps que l'idée de la mort m'accompagne, je ne dirais pas qu'elle m'est devenue familière, non, mais j'ai quand même le droit de l'appeler par son nom.

Tu es mort. Enfin."

folio - 2011

24 octobre 2015

Les cerfs-volants de Kaboul - Khaled Hosseini



Un récit bouleversant


Vu les critiques, je m'attendais à découvrir un beau livre et c'est le moins qu'on puisse dire. Je me joins à tous ces lecteurs qui l'ont adoré.

Un roman passionnant et si bien écrit que je regrettais que mes trajets quotidiens au travail ne durent pas plus longtemps, je me réjouissais presque à l'annonce d'un petit arrêt pour régulation du trafic ou d'un malaise voyageur qui me permettait de prolonger la lecture, tant pis pour le retard.

Un roman bouleversant par l'histoire qu'il raconte et les faits qu'il relate: cruauté des talibans que je méprise profondément, la condition de la femme, l'enfance brisée dans un pays en guerre. Un roman émouvant car, chose plutôt rare, plus d'une fois j'avais la larme à l’œil.


Un roman enrichissant par tout ce que j'ai pu apprendre sur l'Afghanistan, son histoire, ses coutumes, Kaboul d'antan, les Hazaras, les Pachtounes, les chiites, les sunnites... Enrichissant car source de plusieurs réflexions qui sont passées par ma tête pendant et après sa lecture.

Un très grand coup de cœur.



4ème de couverture:

De Kaboul à San Francisco, des années 70 à nos jours, une déchirante histoire d'amitié et de trahison, avec, en arrière-plan, la chronique tourmentée d'un pays dévasté: l'Afghanistan.

Bien que frères de lait, Amir et Hassan ont grandi dans des mondes différents: le premier est le fils d'un riche commerçant, le second est le fils de leur serviteur. Inséparables, liés par la même passion, les deux garçons se vouent une amitié indéfectible. Mais ce lien va se briser à jamais. Alors que sous ses yeux Hassan subit une véritable ignominie, Amir reste pétrifié. Peur? Lâcheté? Honte? Pris dans une terrible confusion des sentiments, il n'esquissera pas un geste pour sauver son ami.

Eté 2001. Réfugié depuis plusieurs années aux Etats-Unis, Amir reçoit un appel du Pakistan. "Il existe un moyen de te racheter", lui annonce la voix au téléphone. Mais ce moyen passe par une plongée au coeur de L'Afghanistan des talibans... et de son propre passé.

"Les cerfs-volants de Kaboul" ont reçu le prix RFI- Témoin du monde 2006 et le Grand Prix littéraire des Lectrices de "Elle" 2006.

Belfond - 2005 - traduit de l'américain par Valérie Bourgeois - 384 pages


Chłopiec z latawcem

Pasjonująca historia o niezwykłej przyjaźni w Afganistanie sprzed wojennej zawieruchy. Książka, która potrafiła mnie wciągnąć do tego stopnia, że moje codzienne przejazdy do pracy wydawały się za krótkie zmuszając mnie do przerwania poruszającej lektury.

Bulwersująca powieść o życiu w objętym wojną kraju, którego upadek zapoczątkowała radziecka interwencja. Kraju dotkliwie zranionego bezlitosną władzą talibanów, który do tej pory nie może się pozbierać z gruzów. Kraju dzieciństwa naznaczonego okrucieństwem  i tragicznego losu kobiet. Nie raz łezka zakręciła mi się w oku czytając o okropnościach afgańskiego życia.

Fikcja przeplatająca się z rzeczywistością: dawny beztroski Kabul, szyici, sunnici, Hazarowie, Pasztuni, pojęcia, które po przeczytaniu "Chłopca z latawcem" nabrały dla mnie innych kolorów. Obrazowy, przekonywujący i jednocześnie nasiąkniety emocjami styl, świetnie oddany w wersji francuskiej. Niezapomniana pierwsza lektura tego amerykańskiego, afgańskiego z pochodzenia autora.

Autoportrait de l'auteur en coureur de fond - Haruki Murakami




Mes impressions, écrites il y a quelques mois, après avoir lu "Autoportrait de l'auteur en coureur de fond".

Même si aujourd'hui je cours beaucoup moins et je ne fais plus de courses, la course à pied reste toujours mon sport favori et un moment privilégié, propice aux réflexions qui me passent par la tête tout en trottinant en solitaire pendant 1 heure.

Parlons course à pied et écriture

J'ai choisi ce livre pour son côté "course à pied". Ne connaissant Haruki Murakami que de nom, c'était aussi pour moi une bonne occasion de découvrir son écriture. Je me suis dit: "Un écrivain qui aime courir et qui en parle, ça ne peut être qu'intéressant". Depuis, je considère cet " Autoportrait de l'auteur en coureur de fond" comme une sorte de bible qui a le pouvoir de "revitaliser ma motivation". A chaque moment de faiblesse ou de relâchement, il suffit que je me remémore certaines de ses phrases, que je lise un ou deux chapitres pour que l'envie revienne de lacer mes baskets, d'attraper mon mp3 et de m'évader pendant 1 h. 

L'auteur nous dévoile sa vie d'ancien propriétaire d'un club de jazz et d'ancien gros fumeur, il nous raconte ses plus de 20 ans de vie de coureur et d'écrivain. C'est un hommage à la course à pied qui est un excellent moyen de retrouver ou de garder la forme et l'équilibre physique et psychique quand elle convient et uniquement à cette condition. Chaque coureur plus ou moins aguerri peut se retrouver dans certains de ses propos: contrainte des préparatifs de courses, souffrance au 35 ème km, satisfaction une fois la ligne d'arrivée franchie...

C'est un livre écrit pour les coureurs amoureux de lecture ou les grands lecteurs qui courent. Je peux comprendre une certaine déception chez les amateurs de "Kafka sur le rivage", je n'aurais pas été autant enthousiaste si Murakami avait écrit sur la pêche à la mouche ou l'alpinisme - activités qui me sont totalement étrangères.


4ème de couverture:

De la course à l'écriture, il n'y a qu'une foulée que Murakami nomme la vitalité. Pour s'astreindre à une discipline d'écrivain, l'auteur a vendu son club de jazz, arrêté de fumer, commencé à courir, inlassablement, tous les jours. Journal, essai, éloge de la course à pied, au fil de confidences inédites, Murakami nous livre une méditation lumineuse sur la vie.

10/18 - 2014 - traduit du japonais par Hélène Morita




O czym mówię kiedy mówię o bieganiu



Książke wybrałam bo jest o bieganiu, ale była to też doskonała okazja żeby zapoznać się z twórczością pisarza, który dotąd był mi znany jedynie z nazwiska. Przeczytałam ten autoportret biegającego pisarza, tak też zresztą został przetłumaczony tytuł na francuski, kilka miesięcy temu, wtedy też napisałam moją pierwszą opinię, którą dzis trochę uaktualnię. Moja przygoda z bieganiem zaczęła sie kilka lat temu i w sumie trwa do dzisiaj, ciągle jest to moj ulubiony sport, który uprawiam z mniejszą intensywnością i bez udziału w różnego rodzaju zawodach. Biegam tylko i wyłącznie dla przyjemności i dla utrzymania formy i w zupełności mi to wystarcza.

Hurakami pisze jak pewnego dnia przestał palić, sprzedał swój klub jazzowy i zacząl biegać, codziennie, z wytrwałością, której można tylko pozazdrościć. Opisuje swoje treningi, podróże, samotny maraton w greckim upale... Każdy biegacz znajdzie tu coś dla siebie i odnajdzie się w niektórych przemyśleniach: dla mnie były to trudy przygotowań przed każdym biegiem, ból i determinacja po przebiegnięciu 30 kilometrów maratonu, ogromna satysfakcja po przekroczeniu mety i przede wszystkim przyjemność czerpana z samotnego truchtania, który jest praktycznym i niedrogim sposobem na utrzymanie formy a także okazją do wielu refleksji.

Książka przeznaczona przede wszystkim dla piszących czy czytających biegaczy. Jestem w stanie zrozumieć możliwe rozczarowanie miłośników "Kafki nad morzem", przyzwyczajonych do magicznej atmosfery, która emanuje z wielu książek japońskiego autora, a która tutaj ustępuje miejsca czasami bardzo technicznym opisom związanym z bieganiem czy pod koniec trójbojem.


18 octobre 2015

Surprise - niespodzianka

Je suis tombée sur ce petit mot sympathique en feuilletant "Les cerfs-volants de Kaboul" que j'ai emprunté à la bibliothèque. J'ai déjà retrouvé des billets ou des cartes postales mais c'est la première fois que que je découvre un marque-page si personnel oublié entre les pages. Même s'il ne s'adressait pas à moi, il m'a beaucoup émue. 


Taką oto małą karteczkę z napisem "Miłej lektury, moje serce, kocham cię" znalazłam wertując "Chłopca z latawcem", książkę, którą wypożyczyłam z biblioteki. Czasami znajduję bilety czy pocztowki ale pierwszy raz trafiłam na tak osobistą zakładkę, zapomnianą między stronami, która mnie wzruszyła, mimo że to nie ja byłam jej adresatką.



16 octobre 2015

Piaskowa Góra - Joanna Bator



Joannę Bator znałam do tej pory jedynie ze słyszenia, dlatego też "Piaskowa Góra" znalazła się wśród wielu innych książek, które przywiozłam w walizce wracając z ostatnich wakacji w kraju. Na półce nie odstała nawet dwóch miesięcy ale i tak uważam, ze za długo. Wspaniała powieść, która dostarczyła mi wielu wrażeń.

Niezwykła podróż do przeszłości z lat dzieciństwa, wspólne wspomnienia mojego pokolenia, pokolenia moich rodziców i dziadków opisane w nie zawsze chronologicznym porządku. Niełatwe życie w komunistycznej Polsce opowiedziane barwnym, pełnym humoru i ironii, językiem.

Na pewno wrócę do jej lektury, tym razem w wersji francuskiej, chociażby dlatego by się przekonać jak tłumaczka poradziła sobie z niełatwym tu zadaniem.



Interesują mnie już tylko opowieści. Wymyślam je, wpuszczam w język i czuwam nad tym jak rosną. Fascynują mnie pokrętne genealogie i rodzinne (nie) podobieństwa. Ludzie jak ziarnka piasku, brzydkie miasta i stacje, na których nie zatrzymują się pośpieszne. Inność, która pojawia sie jak Dominika Chmura z Piaskowej Góry i ukazuje to, co ukryte pod pozorem przeciętności i normy.

                                                                                                                              Joanna Bator

Ta książka o PRL-u obala stereotyp dobrego społeczeństwa w niewoli złej władzy. Ten egzotyczny świat Bator odtwarza ze znawstwem antropologa. Ma niezwykłe wyczucie języka - jej bohaterowie nie tyle mówią ile są mówieni - przez język składający sie z klisz i powiedzeń, kaleki, upodlony, przerażający i śmieszny.

                                                                               Juliusz Kurkiewicz "Gazeta Wyborcza"
Wydawnictwo WAB, MMXIV


Le Mont - de - Sable

Joanna Bator est une écrivaine contemporaine très populaire en Pologne. Elle a reçu notamment en 2013 le plus prestigieux prix littéraire "Nike" pour son roman "Ciemno, prawie noc", non traduit en français. "Le Mont de Sable" en original fait partie de nombreux livres que j'ai rapportés de mon dernier voyage en Pologne. Il n'est pas resté longtemps dans ma pile à lire, trop quand même, tellement j'ai adoré.

C'est l'histoire de trois générations de femmes qu'on suit, pas toujours dans l'ordre chronologique, depuis la dernière guerre en passant par les années du régime communiste jusqu'au début des années 90. Dominika, née en 1972, a pratiquement le même âge que moi et en me plongeant dans la lecture, j'ai fait un magnifique voyage dans le passé, pas toujours gai mais plein de bons souvenirs.

Avec un grand talent de romancière Joanna Bator dépeint la vie quotidienne du temps de la République Populaire avec toutes ses tracasseries et ses absurdités. Une belle écriture imagée, teintée d'humour et d'ironie.

C'est avec plaisir que je reviendrai un jour à sa lecture en version française cette-fois, curieuse de la traduction. Ce travail n'a pas dû être facile afin de pouvoir restituer la superbe ambiance qui émane du roman et qui m'a tellement séduite.



9 octobre 2015

L'Embellie - Audur Ava Olafsdottir



Une virée islandaise

C'était un long périple à travers l'Islande, tantôt ennuyeux, tantôt surprenant, en compagnie d'une femme un peu loufoque et d'un petit garçon sourd et mal voyant, plutôt précoce pour ses quatre ans. Notre narratrice parle 11 langues, gagne au loto et après avoir été quittée par son mari, décide de partir en voyage en emmenant le fils de son amie, mère célibataire enceinte de jumeaux et tout aussi loufoque. N'oublions pas le chalet gagné dans une tombola, les liasses de billets dans la boîte à gants, l'oie et et le faucon dans le coffre ou la baleine grosse d'un baleineau échouée sur la plage. Des personnages caricaturaux, des situations grotesques, trop pour moi.

Même si vers la fin on s'y habitue un peu et on commence à s'attacher à ce duo atypique, c'était une lecture plutôt décevante, d'autant plus que je n'ai pas été emportée non plus par l'écriture de l'auteure. Comme la plupart des lecteurs désenchantés de "L'Embellie" étaient sous le charme de "Rosa Candida", j'ai envie de lire le précédent roman d'Audur Ava Olafsdottir. Ce sera tout de même dans un futur pas très proche car cette dernière aventure islandaise m'a un peu refroidie.


Résumé de l'éditeur:

C'est la belle histoire d'une femme libre et d'un enfant prêté, le temps d'une équipée hivernale autour de l'Islande. 

En ce ténébreux mois de novembre, la narratrice voit son mari la quitter sans préavis et sa meilleure amie lui confier son fils de quatre ans. Qu'à cela ne tienne, elle partira pour un tour de son île noire, seule avec Tumi, étrange petit bonhomme, presque sourd, avec de grosses loupes en guise de lunettes. 

Avec un humeur fantasque et une drôlerie décapante, l'Embellie ne cesse de nous enchanter par cette relation cocasse, de plus en plus attentive, émouvante, entre la voyageuse et son minuscule passager. Ainsi que par sa façon incroyablement libre et allègre de prendre les péripéties de la vie, et de la vie amoureuse, sur fond de blessure originelle. Et l'on se glisse dans l'Embellie avec le même bonheur immense que dans Rosa Candida, en une sorte d'exaltation complice qui ne nous quitte plus.

Zulma - 2012 - traduit de l'islandais par Catherine Eyjólfsson - 395 pages


4 octobre 2015

Travaux

Ma médiathèque ferme pour travaux donc même si ma propre bibliothèque est pleine à craquer, je n'ai pas résisté et j'ai emporté le maximum de livres.

3 octobre 2015

L'Estivant



Promenons - nous au bord de la Baltique


De la famille Orłoś j'ai d'abord connu le fils, Maciej, qui est un présentateur très populaire en Pologne. J'ai découvert le père en lisant son dernier roman "Dom pod Lutnią" que j'ai beaucoup aimé. "L'Estivant" en original ("Letnik z Mierzei") n'étant plus disponible, je me suis procuré sa traduction française.

C'est avec plaisir que je me suis promenée sur la plage de la Baltique que je connais si bien; enfant j'y ai passé presque toutes mes vacances d'été. J'ai retrouvé la belle écriture de Kazimierz Orłoś, version française, en suivant le fil des souvenirs de notre héros septuagénaire qui écrit à son fils.

Une traduction et une édition de qualité d'un beau roman.
                                                       

Résumé de l'éditeur:

Un vieil homme retrouve avec émotion deux lettres écrites cinquante ans plus tôt. Comment a-t-il pu oublier Mirka, son premier amour, rencontrée pendant les vacances d'été des années 1951 et 1952? La jeune fille de la baie de Gdańsk lui annonçait être enceinte. Il ne lui a jamais répondu.

Bouleversé par cette paternité qui resurgit dans ses vieux jours, l'homme prend la plume pour raconter son histoire à son fils et part à la recherche de son passé. Il retourne dans la maison sous les pins, au bord de la mer Baltique. Au cours de longues promenades, sur la plage et dans les dunes, il s'interroge sur ses choix, sur sa lâcheté vis-à-vis de ses proches, sur ses compromissions avec le système communiste. Au fil de rencontres avec les habitants des lieux, il s'approche pas à pas de la vérité.

Son récit simple et brut, teinté de nostalgie, sonne comme une confession qui vient trop tard, une manière d'empoigner son existence pour lui donner un sens.

Les éditions NOIR SUR BLANC, 2011, traduit du polonais par Eric Veaux - 121 pages



Letnik z Mierzei

Moje chyba pierwsze doświadczenie z francuskim tłumaczeniem polskiego autora. Z konieczności zresztą. Bardzo chciałam przeczytać "Letnika z mierzei" po bardzo pozytywnych wrażeniach z lektury "Domu pod Lutnią", niestety polski nakład będąc wyczerpany, zaopatrzyłam się we francuską wersję powieści.

Doświadczenie bardzo pozytywne. Z przyjemnością spacerowałam z naszym prawie siedemdziesięcioletnim bohaterem po bałtyckiej plaży. Teraźniejszość przeplatana z przeszłością opisana w znajomym mi już, nostalgicznym stylu pisarza, tym razem w wersji francuskiej.

Bardzo dobre tłumaczenie w ładnym wydaniu z obrazem Józefa Czapskiego na okładce.