31 décembre 2016

Coups de cœur - 2016 - ulubione lektury

Quelques belles lectures de 2016

Ulubione lektury 2016 roku

Olivier Adam - La renverse
Tracy Chevalier - A l'orée du verger
Jonathan Coe - La Maison du sommeil (Dom Snu)





Joël Dicker - La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert (Prawda o sprawie Harry'ego Queberta)
Négar Djavadi - Désorientale
Irène Frain - Marie Curie prend un amant




Hélène Grémillon - La Garçonnière 
Anna Hope - Le chagrin des vivants (Przebudzenie) 
Magdalena Parys - Biała Rika





Béata de Robien - Fugue polonaise
Jean-Luc Seigle - En vieillissant les hommes pleurent
Laurent Seksik - L'Exercice de la médecine




Olga Tokarczuk - Prowadź swój pług przez kości umarłych (Sur les ossements des morts)




Marc Trévidic - Ahlam
Stefan Zweig - Vingt-quatre heures de la vie d'une femme (24 godziny z życia kobiety)




Celeste Ng - Wszystko, czego wam nie powiedzialam (Tout ce qu'on ne s'est jamais dit) 





Carol Rifka Brunt - Dites aux loups que je suis chez moi (Powiedz wilkom, że jestem w domu)






Quelques bandes dessinées

Maryse/Jean-François Charles et Gabriele Gamberini - Far Away

Pierre Lemaitre et Christian de Metter - Au revoir là-haut
Christian de Metter - Marylin de l'autre côté du miroir



Sébastien Morice, Didier Quella-Guyot - Facteur pour femmes
Guillaume Sorel et Laurent Seksik - Les derniers jours de Stefan Zweig
Vink - Rodolphe -  Le temps perdu




30 décembre 2016

Challenges Petit Bac et Voisins Voisines - bilan

Deux challenges auxquels j'ai participé en 2016, Petit Bac avec 2 lignes complètes et Voisins Voisines avec 12 lectures. En 2017 l'aventure continue.

chez Enna  



PRENOM
Richard Guérineau d'après Jean Teulé Charly 9
Guillaume Sorel et Laurent Seksik - Les derniers jours de Stefan Zweig
Marc Trévidic - Ahlam

LIEU
Christophe Boltanski - La cache
Hélène Grémillon - La Garçonnière
Philippe Besson - Les passants de Lisbonne

ANIMAL
Marion Montaigne - Tu mourras moins bête tome 4
Grażyna Jeromin-Gałuszka - Złote nietoperze (chauves-souris)

OBJET
Isabelle Monnin - Les gens dans l'enveloppe
Christian de Metter - Marylin de l'autre côté du miroir

COULEUR
Audur Ava Olafsdottir - Rosa Candida
Stéphanie Dupays - Brillante
Paul Lynch -  La neige noire  

VOYAGE
Maryse/Jean-François Charles et Gabriele Gamberini - Far Away
Piatzszek / Espé - L'Ile des Justes
Zidrou - Springer -  Le beau voyage

SPECTACLE
Olivier Bourdeaut - En attendant Bojangles
Beata de Robien -  Fugue polonaise 

LETTRE ISOLEE
Jean-Paul Didielaurent Le liseur du 6h27 (Lektor z pociągu 6:27)
Tracy Chevalier - A l'orée du verger

PONCTUATION
Pierre Lemaitre et Christian de Metter - Au revoir là-haut
Guillemette de La Borie - Une année dans la vie d'une femme
Alice Ferney -  L'élégance des veuves

PHRASE

GROS MOT
Alexandre Seurat - la maladroit
Pénélope Bagieu - Cadavre exquis
Thomas Azuélos -  Le fantôme arménien



 A propos de livres...

2 - Szczepan Twardoch - Morphine (Morfina) - Pologne
3 - Alessandro Baricco - Soie (Jedwab) - Italie
4 - Jonathan Coe - La Maison du sommeil (Dom Snu) - Angleterre
5 - Audur Ava Olafsdottir - Rosa Candida - Islande
6 - Elena Ferrante - L'amie prodigieuse (Genialna przyjaciółka) - Italie
7 - Anna Hope - Le chagrin des vivants (Przebudzenie) - Angleterre
8 - Ian McEwan - L'intérêt de l'enfant (W imię dziecka) - Angleterre
9 - Vincent Engel - Le miroir des illusions - Belgique
11 - Paul Lynch -  La neige noire  - Irlande
12 - Jens Christian Grondahl - Les Portes de Fer - Danemark

29 décembre 2016

Rouge comme la neige - Christian de Metter

Je serais sûrement passée à côté de cette bande dessinée, si je n'étais pas tombée sur l'avis enthousiaste d'une blogueuse. Je l'avais aperçue dans ma médiathèque et même si j'aime beaucoup le graphisme de Christian de Metter, ce western ne me tentait vraiment pas.

Finalement, j'ai passé un bon moment en découvrant cette histoire au scénario captivant, digne d'un bon film du Far West, et au dénouement inattendu. Le récit est triste, parfois dur et cruel comme l'était la vie des habitants de l'Ouest américain au siècle dernier. Le dessin monochrome avec quelques touches de rouge de temps à autre, s'y prête parfaitement. Une belle BD.

C'est grâce à Violette que je me suis décidée à l'emprunter.

✮✮✮✮✩
Quatrième de couverture:
Cela fait six ans que la veuve Mackinley a perdu son mari à la bataille de Woundeed Knee ainsi que sa fille, disparue mystérieusement quelques mois plus tard. L'annonce d'un procès en ville vient rouvrir les blessures du passé: ce Buck Macfly que l'on accuse de kidnapping semble savoir où se trouverait Abby. Mais il ne parlera qu'un échange de sa liberté. Commence alors une cavale désespérée pour une mère en quête de vérité.

Casterman - 2014 - 112 pages



23 décembre 2016

Les Filles de l'ouragan - Joyce Maynard

Le dernier roman de Joyce Maynard, où elle revient sur les attentats du 11 septembre, me tente beaucoup mais pour faire connaissance avec cette auteure j'ai choisi "Les Filles de l'ouragan" qui avait l'air tout aussi intéressant.

Je me suis plongée avec beaucoup de plaisir dans cette histoire qui déroule en parallèle la vie de Ruth et de Dana, nées le même jour dans la même maternité. J'ai aimé suivre ces deux destins pendant des années jusqu'à ce que toutes les ficelles du secret soient enfin démêlées. Même si on devine assez facilement ce qui a pu arriver à ces deux familles, le pourquoi et le comment ne sont révélés qu'à la fin. 

Le style de Joyce Maynard est plaisant, les phrases s’enchaînent et on a du mal à lâcher le roman, une fois commencé. Tout en tournant la dernière page de ce livre que j'ai dévoré, je me suis dit qu'il serait agréable de trouver "Les règles d'usage" sous le sapin.

✮✮✮✮✮
Quatrième de couverture:
Elles sont nées le même jour, dans le même hôpital, dans des familles on ne peut plus différentes. Ruth est une artiste, une romantique, avec une vie imaginative riche et passionnée. Dana est une scientifique, une réaliste, qui ne croit que ce qu'elle voit, entend ou touche. Et pourtant ces deux femmes si dissemblables se battent de la même manière pour exister dans un monde auquel elles ne se sentent pas vraiment appartenir.

Situé dans le New Hampshire rural et raconté alternativement par Ruth et Dana, ce récit suit les itinéraires personnels de deux « sœurs de naissance », des années 1950 à aujourd"hui. Avec la virtuosité qu'on lui connaît, Joyce Maynard raconte les voies étranges où s"entrecroisent les vies de ces deux femmes, de l’enfance et l’adolescence à l’âge adulte – les premières amours, la découverte du sexe, le mariage et la maternité, la mort des parents, le divorce, la perte d’un foyer et celle d’un être aimé – et jusqu’au moment inéluctable où un secret longtemps enfoui se révèle et bouleverse leur existence.
Editions Philippe Rey - 2012 - 336 pages

16 décembre 2016

Ostatnie rozdanie (La dernière partie) - Wiesław Myśliwski

Wiedziałam, że nie będzie to książka do tramwaju czy metra i że najbardziej odpowiednim miejscem by pogrążyć się w lekturze "Ostatniego rozdania" będzie wygodna kanapa. Wybawieniem były dla mnie dwa kolejne weekendy, które pozwoliły mi spokojnie zacząć i skonczyć ostatnią powieść Wiesława Myśliwskiego. A idealną okazją by po raz drugi sięgnąć po jego prozę było ukazanie się francuskiej wersji "Ostatniego rozdania", na którą przypadkiem natknęłam się w księgarni dzięki przyciągającej wzrok okładce.

Podobnie jak w "Traktacie o łuskaniu fasoli" prozaiczna czynność, jaką jest tu porządkowanie notesu z adresami, staje się idealną okazją na snucie życiowych rozważan. Tylko niektóre z zapisanych wiele lat temu nazwisk, przywołują wspomnienia o osobach i wydarzeniach z młodzieńczych lat narratora, które ożywają, wyrwane z zakamarków pamięci. Bo o pamięci jest tu mowa, tej zawodnej i nieprzewidywalnej. I o miłości, tej idealnej i niespełnionej, wyrażonej w listach od zakochanej Marii, wplecionych we wspomnienia i refleksje narratora.

Ponadczasowość i uniwersalizm są niewatpliwie zaletami tej niezwykłej powieści. Po raz kolejny zadziwia umiejętne połączenie mądrości z prostotą przekazu. Książka na niejedno czytanie, dla mnie z ciekawości będzie to lektura wersji francuskiej, którą nie omieszkam się podzielić.

Opis Wydawnictwa Znak:


Wiesław Myśliwski jest twórcą przywracającym wiarę w sens i wartość prawdziwej literatury. Jego powieści wynikają z głębokiej wewnętrznej potrzeby wyrażenia – i równocześnie poznania – prawdy o ludzkim losie, przeznaczeniu, przemijalności, pamięci, miłości, sensie istnienia. 

O tym – choć nie tylko o tym – mówi jego najnowsza powieść "Ostatnie rozdanie", kolejne prozatorskie arcydzieło, na które czekaliśmy kilka lat. Myśliwski publikuje rzadko, pisze długo, zgodnie z przeświadczeniem, że „pisać książki powinno się dopiero, gdy człowiek naprawdę czuje, że nie ma już żadnego innego wyjścia (…), wtedy kiedy jest się przekonanym, że ma się coś naprawdę do powiedzenia komuś drugiemu”.

"Ostatnie rozdanie" to dzieło „totalne”, które chce objąć całość ludzkiego doświadczenia, dotknąć tajemnicy bytu. Jest zachętą do myślenia, nie poucza, nie moralizuje i nie ocenia. Pokazuje życie z jego dobrymi i złymi stronami. To powieść filozoficzna i wielowymiarowa, której tematem jest człowiek i ludzki los zawieszony między przypadkiem a koniecznością. Perfekcyjnie skonstruowana, zachęca do lektury wielokrotnej – przy każdej pozwalając odkryć jej nowe wymiary i perspektywy. Żywioł opowieści sprawia, że czytelnik zatapia się w niej i oddaje się jej zniewalającemu nurtowi.

Znak - 2013 - 448 stron


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La dernière partie

Je savais que ce n'était pas un livre à feuilleter entre deux stations de métro. Un roman de Wiesław Myśliwski se déguste dans le calme et le confort d'un canapé. J'ai donc profité des mes deux weekends pour commencer et terminer le dernier roman de cet auteur polonais et pouvoir ainsi l'apprécier à sa juste valeur. Je suis tombée sur sa version française tout à fait par hasard quand le nom familier et la belle couverture ont attiré mon attention dans ma librairie. J'avais dans ma bibliothèque son édition polonaise et je me suis dit que c'était une bonne occasion de me plonger dans sa lecture.


Dans "La dernière partie", tout comme dans son fameux "L'art d'écosser les haricots", une activité banale devient prétexte à soumettre ses réflexions sur la vie, la mémoire et l'amour. Certains des noms inscrits dans un vieux calepin, que le narrateur tente de mettre à jour, ravivent des souvenirs de ses jeunes années.  Pour cet homme d'affaires sans attaches au crépuscule de sa vie c'est le seul objet de valeur, la seule trace de certaines personnes qu'il a pu croiser dont il ne garde plus aucun souvenir. Et d'autres, plus privilégiées, qui ont marqué sa vie et sont restées gravées dans sa mémoire.


Il s'agit d'un roman sur la défaillance de la mémoire, sa volatilité et son imprévisibilité. Un roman sur l'amour idéal et impossible. Il impressionne par la richesse et la justesse des réflexions qui, entremêlées de souvenirs et de lettres envoyées par Maria, son premier amour, forment une sorte de traité philosophique, accessible et agréable à lire. Un étonnant assemblage de sagesse, d'intelligence et de simplicité en même temps. Un excellent roman qui se savoure et donne envie de le relire, d'y piocher et de le partager. Ne passez pas à côté de ce remarquable auteur polonais et de sa prose universelle et intemporelle.


Quatrième de couverture:
En mettant de l’ordre dans son vieux calepin, un homme d’affaires polonais d'aujourd’hui espère accéder à sa mémoire. Resurgissent alors les femmes qui ont croisé sa route, ses années de formation pour devenir peintre, puis tailleur et antiquaire, mais aussi les gens du village de son enfance, encore traumatisés par la Seconde Guerre mondiale. Et qu’est-elle devenue, Maria, son amour de jeunesse qui n’a cessé de lui écrire des lettres passionnées ?

Philosophie, poésie et ironie imprègnent cette Dernière Partie de l’immense auteur polonais Wiesław Myśliwski.


Actes Sud - 2016 - traduit du polonais par Margot Carlier - 448 pages


7 décembre 2016

Les Portes de Fer - Jens Christian Grøndahl



Les Portes de Fer est le déroulement de la vie d'un homme dont on fait connaissance à dix-huit ans et que l'on quitte l'année de ses soixante ans. Le roman est divisé en trois parties dont chacune est consacrée à une période de sa vie; l'adolescence où le narrateur, amateur de la littérature et de Marx, tombe amoureux de la fille de sa prof d'allemand et perd sa mère emportée par un cancer, on le retrouve enseignant et divorcé à quarante ans dans la deuxième partie et dans le dernier volet il est devenu grand-père qui décide de fêter ses soixante ans à Rome. Plusieurs retours en arrière comblent les années qui séparent les trois grands chapitres du roman et on ne perd pas du tout le fil narratif.

J'ai trouvé très intéressant ce portrait que le narrateur dresse de lui-même à travers ses réflexions et ses relations avec les femmes qui ont marqué sa vie: son amour de jeunesse, son ex-femme, ses maîtresses, cette jeune femme rencontrée à Rome, sans oublier sa mère et sa fille. J'ai aimé suivre ce prof amoureux d'art et de littérature, un peu singulier et plutôt solitaire, même s'il m'est arrivé de m'égarer dans les méandres de ses pensées. C'est un touchant voyage sentimental et culturel servi par une écriture agréable d'un auteur danois que je découvre.

C'est Clara qui m'a donné envie de lire ce livre.

✭✭✭✭✩
Une petite parenthèse:
A deux ou trois reprises le nom de Celebidache est cité dans le roman. N'étant pas très grande amatrice de la musique classique, je ne connaissais pas ce célèbre chef d'orchestre roumain. Jusqu'à ce que je rencontre, il y a quelques années, sa femme, Ioana, artiste-peintre dont j'aime beaucoup les tableaux inspirés de l'oeuvre de Paul Klee. Aujourd'hui décédée, elle m'a laissé un souvenir d'une femme drôle, intelligente et surtout d'une grande classe.

Ioana Celebidache Sous le pont Mirabeau
Quelques citations:
Je trouve ça tellement arrogant, toute cette histoire de vie après la mort. Comme si nous n'avions pas déjà de quoi être reconnaissant avec ce que nous avons. Il faut aussi savoir lâcher prise quand l'heure arrive.
Naturellement, il n'y avait rien de surprenant à ce qu'Erica ne ressemble pas aujourd'hui à ce qu'elle était à vingt-un ans. Maria est moi avions également changé au fil des ans, et dans la salle de bains, nous avions noté mutuellement les petites altérations avec confiance et tendresse. Il y avait une certaine clémence dans le fait de voir le déclin arriver graduellement, par petites tranches, comme résultat d'une longue négociation entre la douceur du souvenir et la dureté de la réalité.
Je savais que, au fond du petit enfant, il n'y avait qu'un tas bouillonnant et indifférencié de dispositions et d'aptitudes qu'il fallait guider et former pour se dépasser. Je savais que l'on n'aime pas nécessairement Manet dès le premier coup d’œil. Que l'art, la musique et la littérature, c'est quelque chose que l'on apprend à apprécier.
Quatrième de couverture:

C’est le portrait d’un homme, de ses remords et de ses désirs les plus profonds, que Jens Christian Grøndahl entreprend de brosser en trois moments de vie. Les jeunes années d’abord, la découverte de la littérature et de la langue allemande, l’engagement communiste et la découverte de la sensualité. Un jeune homme romantique et plein d’idéaux, prêt à quitter son confort bourgeois pour rejoindre Erika à Berlin où il découvrira ses premières désillusions. 
Arrive ensuite l’âge de raison, le mariage, la naissance de sa fille Julie, et le divorce. Le narrateur a une quarantaine d’années, il est à présent enseignant et accueille un garçon d’origine serbe dans sa classe. Stanko le fascine mais c’est la rencontre avec la mère du jeune homme qui le trouble encore davantage. Passion à nouveau éphémère qui le renvoie à sa condition d’homme solitaire et de père en alternance. 
À la veille de ses soixante ans enfin, c’est à Rome que nous le retrouvons. Grand-père depuis peu, le narrateur fait une nouvelle rencontre inopinée, avec une jeune photographe cette fois-ci. Elle l’invite chez elle pour lui montrer son travail avant d’accepter de partir avec lui à Paestum, photographier des ruines encore vivantes… 
Les femmes sont omniprésentes dans la vie du narrateur, à chaque basculement dont elles sont souvent à l’origine. Les Portes de Fer parle d’amour et de solitude, mais également du désenchantement de l’individu occidental, de ce drame bourgeois que le grand auteur danois réussit à croquer avec une lucidité et une élégance toutes singulières.

Gallimard - 2016 - 416 pages - traduit du danois par Alain Gnaedig


2 décembre 2016

We troje - Hanna Dikta

Gdybym sugerowała się wyłącznie tytułem i okładką powieści Hanny Dikty, pewnie nawet nie pokusiłabym się na przeczytanie jej streszczenia, spodziewając się jakiegoś taniego romansu. Dobrze, że wcześniej trafiłam na kilka pozytywnych opinii, które ostatecznie zachęciły mnie do jej zakupu. 

Pierwsze strony nie były zbyt obiecujące, ale później było już coraz lepiej. Romans owszem jest, dość przewidywalny zresztą, ale nie na nim skupia się cała treść. Jest tu o siostrzanych, rodzicielskich i małżenskich relacjach, wystawionych na próbę w obliczu poważnej choroby. Bo o raku jest tu mowa. Raku, który należy leczyć, nie czekając aż jakims cudem komórki rakowe same zginą, wspomagane jedynie naturalnymi i niesprawdzonymi metodami. Raku, który można wcześnie wykryć robiąc profilaktyczne badania. Mogłabym się przyczepić do kilku nieścisłości, które wyłapałam, ale na które nie zwróciłabym uwagi, gdybym nie miała z onkologią nic wspólnego. Tak się jednak składa, że pracując od kilkunastu lat na oddziale onkologicznym, co nieco się w temacie orientuję. Pomijając ten szczegół, książka jest naprawdę warta przeczytania i polecam ją przede wszystkim ze względu na przesłanie, jakie ze sobą niesie; profilaktyka i terapia choroby, która wcześnie zdiagnozowana i odpowiednio leczona, wcale nie musi oznaczać wyroku śmierci.

✮✩✩
Opis Wydawnictwa Zysk i S-ka: 
Agata jest kobietą spełnioną. Pensjonat, który prowadzi w Białogórze, daje jej dużo satysfakcji. Jej mąż, starszy o dwadzieścia lat artysta malarz, jest na każde jej zawołanie, czuły i opiekuńczy.
Spokój Agaty burzy wizyta u chorej siostry na Śląsku. Tam również po raz pierwszy spotyka swojego szwagra. Choroba Joanny zbliża je do siebie, ale czy na pewno? Siostrzane uczucia zostają wystawione na próbę, a kontrowersyjne decyzje Joanny w trakcie leczenia wprowadzają dodatkowy zamęt. Pobyt w rodzinnych Piekarach zmusi Agatę nie tylko do zmierzenia się z przeszłością, ale także postawi przed nowymi, niełatwymi wyborami. Czy miłość i prawo do własnego szczęścia okażą się ważniejsze od innych zobowiązań?
Zysk i S-ka - 2016 - 304 strony