29 septembre 2015

Grâce et dénument - Alice Ferney




J'ai retrouvé dans "Grâce et dénuement" le style d'Alice Ferney qui m'a tellement séduite dans "Cherchez la femme". Une famille de gitans et une amoureuse de livres, une belle rencontre merveilleusement contée. Un livre magnifique.

Un détail qui m'interpelle; dans l'édition d'Actes Sud de 1997 que j'ai empruntée tous les prénoms sont différents, Esther est Sarah, Angéline - Adeline, ses fils s'appellent Angelo, Pupuce, Poussin, Django, Antonio, ses belles-filles: Claudia, Milena, Bélinda, Héléna... bizarre. Une explication?


Le rapport de Brodeck - Philippe Claudel


Ce livre figurait sur ma liste des livres à lire depuis quelques mois déjà. Donc, quand j'ai vu qu'il était enfin disponible dans ma bibliothèque de quartier, je n'ai pas hésité. J'en ai entendu parler à sa sortie, je me rappelle encore le bouleversement d'une de mes amies en cours de la lecture. Je l'ai donc mis de côté pendant un certain temps comme si j'appréhendais d'affronter l'horreur qu'il contenait.

Les descriptions des atrocités de la dernière guerre sont bouleversantes. Même s'il s'agit d'une fiction, les scènes de vie dans un camp de concentration sont poignantes de réalisme. Un précieux complément narratif après ma récente visite d'Auschwitz. Une lecture qui ne laissera personne indifférent. Un émouvant roman qui questionne et amène à réfléchir sur l'exclusion, la différence, la dépersonnalisation, la dignité, la peur instrumentalisée...

J'y trouve tous les ingrédients d'un très bon roman avec en prime l'élégance de plume de Philippe Claudel. Cinq étoiles sans hésitation.


Quatrième de couverture:

Je m'appelle Brodeck et je n'y suis pour rien. Je tiens à le dire. Il faut que tout le monde le sache. 

Moi, je n'ai rien fait, et lorsque j'ai su ce qui venait de se passer, j'aurais aimé ne jamais en parler, ligoter ma mémoire, la tenir bien serrée dans ses liens de façon à ce qu'elle demeure tranquille comme une fouine dans une nasse de fer.

Mais les autres m'ont forcé: "Toi, tu sais écrire, m'ont-ils dit, tu as fait des études". J'ai répondu que c'étaient de toutes petites études, des études même pas terminées d'ailleurs, et qui ne m'ont pas laissé un grand souvenir. Ils n'ont rien voulu savoir: "Tu sais écrire, tu sais les mots, et comment on les utilise, et comment aussi ils peuvent dire les choses. Ça suffira. Nous on ne sait pas faire cela. On s'embrouillerait, mais toi, tu diras, et alors ils te croiront".

                                            
                                                                                        chez  Enna
       
Raport Brodecka

Książka, która od kilku już miesięcy była w mojej czytelniczej poczekalni więc gdy w końcu ją wypatrzyłam na bibliotecznej półce, nie zawahałam się ani chwili. Słyszałam już o niej kilka lat temu, w momencie gdy się ukazała, jednak odłożylam jej lekturę na jakiś późniejszy nieokreślony czas, tak jakbym się obawiała konfrontacji z opisanym w niej złem.

Bulwersująca powieść, która nikogo nie pozostawi obojętnym, fikcja, która przeraża realizmem opisanych scen obozowego życia. Książka, która porusza i zmusza do myślenia na tak ważne kwestie jak dyskryminacja, strach przed innością, godność, granice ludzkiej wytrzymalości, poniżenie, wola przeżycia... Całość napisana eleganckim piórem zasługująca na najwyższą ocenę.


26 septembre 2015

Złotów i tak wszyscy wiedzą



Książka, ktora zajmuje w mojej bibliotece szczególne miejsce bo jest poświęcona mojemu rodzinnemu miastu i jej mieszkańcom. Bedąc tam jak co roku na wakacjach, gdy tylko dowiedzieliśmy sięże właśnie się ukazała, czym prędzej udaliśmy się rodzinnie do Muzeum Ziemi Złotowskiej i zakupiliśmy trzy egzemplarze.

Pokaźnego formatu książka w bardzo ładnym wydaniu jest zbiorem portretów mniej lub bardziej znanych Złotowian, niektórych z nich znam osobiście, innych nie raz pewnie mijałam na ulicy, o niektórych słyszałam, jest i kilku, o których istnieniu dowiedziałam sie wertując kolejne strony. Portrety bohaterów, którzy opowiadają o sobie i swoim mieście są w formie reportaży spisanych przez Grzegorza Kaplę i Maję Ryszkiewicz i opatrzonych licznymi zdjęciami autorstwa Andrzeja Świetlika, znanego polskiego fotografika i rodowitego Zlotowianinia, inicjatora przedsięwzięcia.
Przerzucając kolejne strony trafiłam na sylwetkę mojego bylego profesora francuskiego, pana Czesława Buchwalda, i możecie sobie wyobrazic moje zaskoczenie gdy doszłam do 254 tej strony, której fragment zamieszczam poniżej:

Wybaczam drobne nieścisłości ale nawet ci, którzy nie znają historii, domyślą sie kogo wspomina zmarły niestety w tym roku profesor, który z chęcią wystąpił w roli tlumacza. Nauczyciel, który potrafił przekazać swoją pasję do języka francuskiego, z którym związałam swoje studia a moja paryska przygoda ciągla trwa.


Mała dokumentacja jednego z licznych zajęć pana Buchwalda, autorstwa, jakżeby inaczej, Andrzeja Świetlika.

25 septembre 2015

Po wakacjach

Wakacje w Polsce mogę uznać za udane, to tylko cześć moich nowych nabytków. Dobrze, że miejsca w bagażniku bylo sporo.



Une partie de mes nouvelles acquisitions après les vacances en Pologne, heureusement le coffre de la voiture est volumineux.

22 septembre 2015

Esprit d'hiver - Laura Kasischke



Un huis-clos oppressant 

J'aurais sûrement mieux apprécié la lecture de ce roman au calme et au chaud dans mon canapé et non pas pendant mes courts trajets en tram où, à chaque fois, j'avais un peu de mal à rentrer dans l'histoire et replonger dans l'ambiance qui s'alourdit au fil des pages. Dès le début on sent que quelque chose cloche dans ce huis clos le jour de Noël entre Holly et sa fille adoptive Tatiana.
      
Les souvenirs de Holly, son enfance, ses études, ses débuts littéraires, ses voyages en Sibérie apportent beaucoup d'intérêt à la lecture et la fin m'a bluffée. Je m'attendais tout de même à être beaucoup plus séduite par l'écriture de Laura Kasischke après avoir parcouru les nombreuses critiques très positives. 



Résumé de l'éditeur:
Réveillée tard le matin de Noël, Holly se voit assaillie par un sentiment d'angoisse inexplicable. Rien n'est plus comme avant. Le blizzards s'est levé, les invités se décommandent pour le déjeuner traditionnel. Holly se retrouve seule avec sa fille Tatiana, habituellement affectueuse, mais dont le comportement se révèle de plus en plus étrange et inquiétant...
Editions Christian Bourgeois - 2013 - 276 pages



21 septembre 2015

Balzac et la Petite Tailleuse chinoise - Dai Sijie



Je m'attendais à découvrir un petit bijou mais ce n'est pas le cas. Si le sujet sur la rééducation des adolescents susceptibles de nuire au régime maoïste est intéressant, ni l'histoire, ni les personnages, ni enfin l'écriture ne m'ont séduite.


                                     

                                             Balzac i chińska krawcówna

Spodziewałam sie małej perełki niestety trochę sie rozczarowałam. Temat jest raczej interesujący: "reedukacja" młodzieży zagrażającej reżimowi podczas chińskiej rewolucji kulturalnej, jednak ani intryga, ani bohaterowie ani styl pisarski nie przypadły mi do gustu.

Darling - Jean Teulé



Je découvre Jean Teulé avec "Darling". Pourquoi ce roman et pas un autre de cet auteur? Tout simplement parce que c'était son seul livre disponible ce jour à la bibliothèque. Autrement, l'histoire ne m'aurait sans doute pas inspirée.

Mêlant le comique et le tragique Jean Teulé nous raconte la vie de Catherine-Darling, passionnée de poids lourds et de routiers. Son enfance et son adolescence n'étaient déjà pas à envier, sa vie vire au cauchemar, difficilement imaginable, une fois mariée.

Parmi toutes les horreurs dont elle est victime, elle a tout de même la chance de tomber sur un romancier talentueux qui lui consacre un livre, le premier de sa vie qu'elle lira et, peut-être, qui sait, elle en lira d'autres... Moi, c'est sûr, si je tombe sur un autre de ses romans, je n'hésiterai pas.


Résumé de l'éditeur:

Un soir, une jeune femme aborda Jean Teulé.
Curieusement affublée, elle semblait sortir d'un sketch des Deschiens mais son regard, sa démarche et son assurance gouailleuse intriguèrent l'écrivain.
Elle dit s'appeler Darling, vouloir raconter son histoire afin qu'il en tire un livre. Elle estimait qu'ils rendraient tous les deux un grand service à leurs contemporains en montrant qu'on peut toujours s'en sortir en dépit de la violence et des catastrophes qui vous tombent sur la tête. 
En écoutant le récit de Darling, Jean Teulé a entendu l'éternelle lamentation de ceux qui traversent les déserts abominables des vies sans affection, sans respect, sans ressource. Mais il a discerné aussi la voix d'une personnalité étonnante, la voix d'une femme capable de dévisager le malheur avec insolence et d'en parler avec des mots étonnamment justes. De son frère, mort bizarrement dans un accident de la route, elle dira : Quand je l'ai vu, la tête transpercée par une barre de fer tombée d'un camion, j'ai trouvé qu'il ressemblait à un joueur de baby-foot.
Succession de coups durs, de rebuffades, d'humiliations, de rêves salopés, de tortures morales et physiques, sa vie a été une longue et lente chute sur le toboggan social d'une France impitoyable, descente aux enfers dont chaque étape lui a laissé une cicatrice incurable. 
Jean Teulé n'a pas voulu écrire une biographie, il a tenté de rendre, à travers l'écriture romanesque, la trajectoire baroque et tragique d'une femme exceptionnelle que le sort accable, que la société ignore et méprise et qui, pourtant, continue inlassablement à se battre pour redonner à sa vie une cohérence et un but.
Grâce à ce roman tendre et terrible, drôle aussi, Jean Teulé – dont le premier livre Rainbow pour Rimbaud a rencontré un immense succès – confirme toute la profondeur et la richesse de son talent.

Julliard - 1998 - 252 pages

20 septembre 2015

La relieuse du gué




Après avoir lu quelques critiques "du portefeuille rouge", c'est avec plaisir que je me suis plongée dans "La relieuse du gué" pour découvrir Mathilde à ses débuts.

Nous sommes en Dordogne au mois d'octobre. Un vieux livre apporté par un jeune homme mystérieux est à l'origine de l'intrigue. L'histoire continue mais reste au second plan dans le monde des beaux livres anciens dont Mathilde s'occupe avec passion, entourée de ses amis - artisans en voie de disparition.

Un univers merveilleusement décrit par Anne Delaflotte Mehdevi.


Résumé de l'éditeur:

Un lundi matin venteux, très tôt, dans un village de Dordogne. Dans son atelier encore fermé, une relieuse se prépare avec délectation à travailler sur les livres qu’on lui a confiés, lorsqu’on frappe à sa porte avec insistance. Un mystérieux visiteur lui confie un livre ancien pour restauration. Pressé, mal en point, l’homme s’engouffre de nouveau sous la pluie qui bat les pavés. Un visiteur d’une beauté renversante. La relieuse s’attelle avec d’autant plus d’ardeur et de curiosité à ce nouveau travail : un livre ancien, relié à l’allemande, constitué de dessins représentant un fanum, antique lieu de culte gallo-romain, et dissimulant une liste de noms derrière une odeur de brûlé : en un mot, une rareté.
Un premier roman qui mêle l’odeur du cuir aux secrets de famille, campe des personnages attachants et parfois cocasses, et laisse une place de choix à une écriture pleine de chaleur et de sensualité.

GAIA - 2008 - 267 pages


Les Chutes - Joyce Carol Oates




Au début un peu fade et lent - tel aurait été probablement le mariage d'Ariah et de Gilbert, le pasteur - le roman devient plus captivant au moment où Dirk Burnaby fait son apparition. On assiste alors à la naissance de l'amour presque improbable entre l'irrésistible avocat et l'excentrique rousse aux yeux verts.

Au fil des pages on s'habitue à l'écriture sobre et répétitive de Joyce Carol Oates qui nous fait presque entendre le bruit des Chutes omniprésentes. On s'attache aux personnages, on aime Ariah, Dirk et leurs enfants Chandler, Royall et Juliett. On a envie de suivre cette famille, de connaître leur histoire au destin tragique qui nous est dévoilée au fur et à mesure que les enfants grandissent.

Un beau roman découvert grâce à Babelio et ses lecteurs.


                                            

Wodospad

Tę bardzo płodną amerykańską pisarkę odkryłam dzięki Babelio, który jest francuskim odpowiednikiem lubimyczytac. Rzeczywiście, prawie cała półka w mojej dzielnicowej bibliotece jest obstawiona jej licznymi powieściami. Wybrałam tę, która w 2005 roku otrzymała nagrodę Femina w kategorii książki zagranicznej.

Pierwsze 100 stron jest nieco nużące, małżeństwo Ariah i Gilberta kończy sie fiaskiem gdy świeżo zaślubiony pastor popełnia samobójstwo rzucając sie w nurt wodospadu Niagara. Bardzo szybko jednak mało atrakcyjna wdowa rozkochuje w sobie przystojnego adwokata, rodzi im sie trójka dzieci, mija kilka lat i... więcej nie zdradzę, w każdym bądź razie od tego momentu historia z każdą stroną wciąga coraz bardziej.

I tym razem pojawia sie mały polski akcent w osobie pewnego sympatycznego muzyka polskiego pochodzenia, którego Ariah spotyka pod koniec tej kilkusetstronicowej sagi rodzinnej.

19 septembre 2015

Les gens heureux lisent et boivent du café - Agnès Martin Lugand




Je suis tombée sur "Les gens heureux lisent et boivent du café" par hasard en cherchant dans ma médiathèque un livre de Carole Martinez. Plus tard, grâce à Babelio, j'ai appris qu'il s'agissait d'un bestseller vendu à plus de 300 000 exemplaires.

Le titre est plutôt sympathique, le livre se lit vite, très vite même, la fin m'a un peu surprise alors qu'on pouvait s'attendre à un tout autre dénouement. Voilà pour les points positifs. Un peu maigre pour un bon roman et un bestseller digne de ce nom. L'histoire est triste, certes, mais un peu tirée par les cheveux et ne m'a pas vraiment émue. 

L'écriture avec beaucoup de dialogues sans intérêt est plutôt médiocre. Si les gens heureux lisent et boivent du café, les gens malheureux se saoûlent et fument, on a envie d'écrire, une fois la lecture terminée, tellement les gueules de bois et les cigarettes sont omniprésentes.

Par pur hasard, le jour de ma découverte d'Agnès Martin Lugand, l'auteure était interviewée dans un journal télévisé. J'ai appris alors que la suite était sortie... Je ne l'acheterai pas, je laisserai peut-être faire le hasard le jour où je chercherai un autre roman de Carole Martinez.


Résumé de l'éditeur:

« Ils étaient partis en chahutant dans l’escalier. […] J’avais appris qu’ils faisaient encore les pitres dans la voiture, au moment où le camion les avait percutés. Je m’étais dit qu’ils étaient morts en riant. Je m’étais dit que j’aurais voulu être avec eux. »

Diane perd brusquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l’exception de son cœur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l’existence. C’est peut-être en foulant la terre d’Irlande, où elle s’exile, qu’elle apercevra la lumière au bout du tunnel.

Michel Lafon - 2013 - 253 pages

Szczęśliwi ludzie czytają książki i piją kawę

Nie rozumiem dlaczego książka stała się tak popularna i sprzedała się w ponad 300 tysiącach egzemplarzy. Nic oprócz tytułu mnie w niej nie zachwyciło, powieść pełna stereotypów: piękna zielona Irlandia, tajemniczy i naburmuszony sąsiad, ciągle imprezujący przyjaciel gej, jak w typowym Harlekinie. Do tego wszechobecne kac i papierosy. Multum pustych dialogów a język i styl bez polotu. Bardzo bym żałowala mojego zakupu, na szczęście tym razem skorzystałam z darmowej publicznej biblioteki.

18 septembre 2015

Une vie française - Jean-Paul Dubois



Tout est dans le titre

Une lecture riche en faits et émotions qui m'a plongée dans la vie de Paul Blick contée avec un grand talent par Jean-Paul Dubois,auteur que je découvre grâce à Babelio.

Un de ces livres qu'on a envie de relire, une fois la dernière page tournée. Un personnage attachant, de l'humour, beaucoup d'émotion, un style fluide, des propos parfois poignants mais justes, tous les ingrédients qui font que ce voyage dans le temps sous la Vème république est un pur bonheur.

Un véritable cours d'histoire récente, très apprécié par une étrangère comme moi qui débarque en France pendant le septennat de Chirac et pour qui l'OAS, Ben Barka ou Bokassa sont des noms peu ou pas connus.

Un roman à déguster.

           
Résumé de l'éditeur:

Petit-fils de berger pyrénéen, fils d’une correctrice de presse et d’un concessionnaire Simca à Toulouse, Paul Blick est d’abord un enfant de la Ve République. L’histoire de sa vie se confond avec celle d’une France qui crut à de Gaulle après 58 et à Pompidou après 68, s’offrit à Giscard avant de porter Mitterrand au pouvoir, pour se jeter finalement dans les bras de Chirac.

Et Paul, dans tout ça ? Après avoir découvert, comme il se doit, les joies de la différence dans le lit d’une petite Anglaise, il fait de vagues études, devient journaliste sportif et épouse Anna, la fille de son patron. Brillante chef d’entreprise, adepte d’Adam Smith et de la croissance à deux chiffres, celle-ci lui abandonne le terrain domestique. Devenu papa poule, Paul n’en mène pas moins une vie érotique aussi intense que secrète et se passionne pour les arbres, qu’il sait photographier comme personne.

Une vraie série noire – krach boursier, faillite, accident mortel, folie – se chargera d’apporter à cette comédie française un dénouement digne d’une tragédie antique. Jardinier mélancolique, Paul Blick prend discrètement congé, entre son petit-fils bien-aimé et sa fille schizophrène.

Si l’on retrouve ici la plupart des « fondamentaux » de Jean-Paul Dubois – dentistes sadiques, femmes dominatrices, mésalliances et trahisons conjugales, sans parler des indispensables tondeuses à gazon –, on y découvre une construction romanesque dont l’ampleur tranche avec le laconisme de ses autres livres. Cet admirateur de Philip Roth et de John Updike est de retour avec ce roman dont le souffle n’a rien à envier aux grandes sagas familiales, dans une traversée du siècle menée au pas de charge.



Editions de l'Olivier - 2004 - 468 pages