Avant d'ouvrir "La Maison du sommeil" je ne savais pas trop à quoi je devais m'attendre car c'était mon premier roman de Jonathan Coe. J'ai donc poussé la porte de cette clinique et ancienne résidence d'étudiants avec beaucoup de curiosité. Une agréable surprise se cachait derrière car ses murs ont été témoins de belles rencontres entre quelques étudiants auxquels on s'attache assez vite, à l'exception d'un seul. Leurs destins se croiseront 12 ans plus tard mais les liens entre le passé et le présent sont dévoilés progressivement grâce à l'alternance de chapitres qui situent l'histoire tantôt en 1984, tantôt en 1996. Une technique très efficace qui fait qu'on a du mal à lâcher le livre, d'autant plus qu'un léger suspens plane jusqu'aux dernières pages.
Poussé parfois à l'extrême, le sujet des différents troubles du sommeil est tout de même adroitement exploité pour dépeindre la société anglaise contemporaine. C'est une réflexion sur la différence, l'homosexualité, la passion et l'amour. J'ai aimé l'idée du livre dans le livre et les passages sur l'histoire du cinéma sont très intéressants. L'intrigue est très bien ficelée, l'écriture est maîtrisée et fluide, ce fut donc une lecture tout à fait passionnante.
Poussé parfois à l'extrême, le sujet des différents troubles du sommeil est tout de même adroitement exploité pour dépeindre la société anglaise contemporaine. C'est une réflexion sur la différence, l'homosexualité, la passion et l'amour. J'ai aimé l'idée du livre dans le livre et les passages sur l'histoire du cinéma sont très intéressants. L'intrigue est très bien ficelée, l'écriture est maîtrisée et fluide, ce fut donc une lecture tout à fait passionnante.
Quatrième de couverture:
De bien curieux événements se déroulent à Ashdown, inquiétante demeure perchée sur une falaise des côtes anglaises. Naguère c'était une résidence universitaire, où se sont croisés Sarah la narcoleptique, Gregory le manipulateur, Veronica la passionnée, Robert l'amoureux transi, Terry le cinéphile fou. Leurs destines ont divergé, mais les spectres du passé continuent de hanter Ashdown, devenue une clinique où le sinistre Docteur Dudden se livre à de monstrueuses expériences sur les troubles du sommeil. Par quelles mystérieuses coïncidences tous les personnages vont-ils se retrouver? Et quelles transformations vont-ils subir?
Après "Testament à l'anglaise, Jonathan Coe accomplit avec "La Maison du sommeil" un nouveau tour de force où sont orchestrés, avec une habilité démoniaque, critique sociale, comique ravageur et fantaisie romanesque. Une fresque foisonnante et rigoureuse, où l'illusion amoureuse va jusqu'à l'extrême limite de sa réalisation, et où la vérité sort toujours des rêves.
Gallimard - 1998 - traduit de l'anglais par Jean Pavans - 430 pages
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Dom Snu
Zabierając się za "Dom snu" zupełnie nie wiedziałam czego się spodziewać bo twórczość Jonathana Coe do tej pory była mi zupełnie nieznana. Z ciekawością przekroczyłam więc progi tej nietypowej kliniki a dawnej rezydencji studenckiej i muszę przyznać, że książka pochłonęla mnie bez reszty.
Poznajemy grupę całkiem sympatycznych studentów, których drogi skrzyżują się po latach. Ich losy poznajemy stopniowo dzięki naprzemiennej narracji, rozdziały nieparzyste przenoszą nas do 1984 roku, parzyste dzieją się 12 lat później.
Temat snu i różnych jego zaburzeń jest sprytnie wyeksploatowany by wymalować współczesne angielskie społeczeństwo. Jest tu o homoseksualizmie, o obsesyjnej pasji i o miłości. Sporo dowiadujemy się o wszelkich sennych anomaliach i co nieco o historii kina.
Wyśmienita narracja i świetnie zbudowana intryga trzyma w lekkim napięciu do samego końca. Jedna z moich najlepszych ostatnio przeczytanych książek.
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W latach osiemdziesiątych niewielka grupa studentów zamieszkuje zamienioną na kameralny akademik nadmorską rezydencję. Łączą ich różnorodne więzi: miłości, przyjaźni, niechęci, zawiści. Dziesięć lat później los zetknie ich znowu za sprawą ciągu dziwnych przypadków. Wszyscy mają problemy ze snem - Sara jest narkoleptyczką, która nie odróżnia jawy od marzeń sennych; Robert dramatycznie odmienia swoje życie, błędnie interpretując rojenia dawnej ukochanej; Terry, cierpiący na bezsenność, spędza noce oglądając filmy, a niezrównoważony psychiatra, doktor Gregory Dudden, uważa sen za chorobę, która skraca życie o jedną trzecią, i za wszelką cenę pragnie to zmienić...
il est dans ma APL depuis des années.
RépondreSupprimerIl est vraiment sympa, j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire.
SupprimerUn auteur que j'apprécie, je note donc ce titre.
RépondreSupprimerJe ne m'arrêterai pas là. La pluie avant qu'elle tombe a l'air intéressant aussi...
SupprimerLe premier que j'ai lu de l'auteur, et à la suite j'ai lu absolument tous ses livres, j'adore.
RépondreSupprimerBienvenue chez moi :-) Je suis contente d'avoir découvert cet auteur.
Supprimerj'adore cet auteur et ça fait longtemps que je n'y ai pas touché! Et je n'ai pas lu celui-là alors, tu me donnes bien envie !
RépondreSupprimerContente de t'avoir donné envie.
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