Z licznych recenzji i po przeczytaniu pierwszych stron "Kolei Podziemnej" spodziewałam się poruszającej powieści, która wywrze na mnie niemałe wrażenie. Tak się jednak nie stało, z jednej strony ciekawy i oryginalnie potraktowany temat nawiązujący do okresu niewolnictwa i sieci przerzutowej niewolników, z drugiej główna bohaterka i styl pisarski, do których nie mogłam się przekonać.
Cora rodzi się jako niewolnica i wychowuje na plantacji bawełny w Giorgi, do której po wieloletniej niewolniczej tułaczce trafia babka młodej dziewczyny. Porzucona przez zbiegłą z farmy matkę, może liczyć tylko na siebie i jak większość niewolników marzy o wolności. Gdy jeden ze współtowarzyszy niedoli proponuje jej wspólną ucieczkę na północ, Cora nie zastanawia się zbyt długo, doskonale zdając sobie sprawę, na jakie naraża się ryzyko.
Opisując losy Cory, której jedynym celem jest pozostawienie jak najdalej za sobą znienawidzonego południa, autor zabiera nas w ryzykowną i pełną cierpień przeprawę, nie szczędząc nam drastycznych scen opisujących okrucieństwa z czasów niewolnictwa. Fikcyjna kolej podziemna, symbolizująca utworzony przez abolicjonistów szlak przerzutowy z południa na północ, początkowo mnie nieco zdezorientowała. Przewracając kolejne strony książki stopniowo się przekonałam do takiego, muszę przyznać oryginalnego, potraktowania tematu. Kolej podziemna jako parabola usianej cierpieniem ale też i pełnej determinacji drogi do wolności. Biały człowiek przedstawiony jako żądny krwi zdobywca Ameryki, ciemiężca Indian i Afrykańczyków ale też i ten, który kolej podziemną stworzył i napędzał.
Mimo cierpień, których doznała Cora, trudno mi było się do niej przywiązać. Oprócz nienawiści, do własnej matki, tak naprawdę niewiele dowiadujemy się co czuje. Nie sposób jej nie współczuć ale miałam problem, zeby wykrzesać choć odrobinę do niej sympatii. Zapewne takie było założenie pisarza by nie popaść w przesadny melodramat ale trochę mi to przeszkodziło w odbiorze. Nie zachwycił mnie też zwyczajny i niczym się nie wyróżniający według mnie język pisarza. Podsumowując, ciekawa, dająca do myślenia i wbrew pozorom bardzo aktualna lektura ale po nagrodzonej Pulitzerem powieści, spodziewałam się naprawdę czegoś więcej.
Albatros - 2017 - 387 stron - tłumaczenie Rafał Lisowski
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Underground Railroad
Ce roman de la rentrée littéraire est paru pratiquement en même temps en Pologne, je l'ai d'ailleurs acheté à l'aéroport en rentrant des mes vacances, c'est donc dans sa version polonaise que je l'ai découvert. Au vu de nombreuses critiques élogieuses que j'ai pu lire avant, je m'attendais à un coup de cœur, sinon une lecture bouleversante qui me resterait longtemps en mémoire.
Cora est née esclave dans une plantation de coton dans le sud des Etats-Unis. Abandonnée par sa mère qui a réussi à s'enfuir, la fillette est obligée de se débrouiller toute seule dès son plus jeune âge. Elle rêve de liberté et quand Caesar, un des esclaves, lui propose de s'évader avec lui, elle n'hésite pas très longtemps tout en sachant qu'elle risque sa vie si elle est capturée.
"Underground Railroad" est un long voyage périlleux à travers l'Amérique esclavagiste et l'histoire de Cora est un enchaînement de souffrances et de faux espoirs. L'auteur ne fait aucune concession à la réalité et il dépeint toute sorte d'atrocités infligées aux esclaves. Cette accumulation d’horreurs m'a beaucoup marquée.
Pour symboliser le réseau clandestin d'aide aux esclaves en fuite, l'auteur a eu l'idée d'utiliser un chemin de fer souterrain. Une sorte de parabole d'un long chemin vers la liberté, plein de souffrances mais aussi d'espérance comme la lumière aperçue au bout du tunnel. Ce concept m'a un peu déstabilisée au début mais finalement j'y ai adhéré en le trouvant assez original.
Par contre, j'ai eu du mal à m'attacher au personnage de Cora. Difficile de rester indifférente à son sort, j'ai bien sûr éprouvé de la compassion mais sans plus. C'est peut-être intentionnel de la part de l'auteur qui ne voulait pas tomber dans le mélodrame mais je trouve que les personnages manquent d'épaisseur. Un autre reproche concerne le style du roman qui manque selon moi de fluidité, en tout cas il ne m'a pas convaincue.
Par contre, j'ai eu du mal à m'attacher au personnage de Cora. Difficile de rester indifférente à son sort, j'ai bien sûr éprouvé de la compassion mais sans plus. C'est peut-être intentionnel de la part de l'auteur qui ne voulait pas tomber dans le mélodrame mais je trouve que les personnages manquent d'épaisseur. Un autre reproche concerne le style du roman qui manque selon moi de fluidité, en tout cas il ne m'a pas convaincue.
En somme, une lecture assez mitigée, certes bouleversante, non dénuée d'intérêt et faisant écho aux activités actuelles des suprématistes blancs mais je m'attendais à davantage de ce roman récompensé par le Prix Pulitzer.
Albin Michel - 2017 - 416 pages - traduit de l'américain par Serge Chauvin
Ja również czytałam same pozytywne recenzje. Szkoda, że w Twoim przypadku te opinie nie miały przełożenia na rzeczywistość. Zwłaszcza w kwestii tej niemożności przywiązania się do głównej bohaterki. To nie musi być duży zarzut, jednak w tego typu emocjonalnej literaturze, pewna więź z postacią powinna zostać zbudowana.
RépondreSupprimerStad wlasnie moje rozczarowanie, a szkoda bo to na pewno wartosciowa lektura.
SupprimerJ'ai été davantage séduite que toi, on dirait.
RépondreSupprimerMoi, aussi. J'avais déjà lu "Zone 1" et "Sag Harbor". Avec "Underground Railroad", il me confirme à quel point il ne cesse de se renouveler...
SupprimerOn dirait, oui, j'en attendais peut-être trop.
SupprimerA ja jakoś nie mam ochoty na tę książkę. 'Warkocz' będzie wydany w Polsce już za kilka dni.
RépondreSupprimer"Warkocz" tez mam w planach.
SupprimerIl fait partie des livres que j'ai acheté dès sa sortie. Il est depuis posé sur ma table de nuit et j'hésite à le commencer parce que les avis de mon entourage ne me donnent pas envie.
RépondreSupprimerTon article éveille toutefois ma curiosité, je crois que je vais me lancer !
Lola
Lance-toi, je suis curieuse de ton avis.
SupprimerTu es le second avis mitigé que je lis, mais je pense que je le lirai tout de même.
RépondreSupprimerLa grande majorité de ses lecteurs est beaucoup plus enthousiaste que moi, il y a de fortes chances que ce roman te plaise.
SupprimerJ'ai été très contente de lire ton avis, mitigé comme le mien et... pour les mêmes raisons ! A deux jours près, on faisait une lecture commune ! du coup j'ai mis ton avis en lien sur le mien ;)
RépondreSupprimerOui, c'est vrai, je me sens moins seule maintenant. ☺
SupprimerJe suis encore moins enthousiaste que toi. Je n'ai vraiment pas compris pourquoi l'auteur avait fait le choix de transformer le chemin de fer clandestin métaphorique en véritable chemin de fer clandestin. Et je te rejoins concernant les personnages et le manque d'originalité de l'histoire.
RépondreSupprimerJe n'ai pas vu ton billet ou peut-être tu ne l'as pas fait. En tout cas je m'en serais souvenu, la plupart des lecteurs (trices) étant très enthousiastes.
SupprimerIl est prévu pour la semaine prochaine ;-)
SupprimerLe sujet m’intéresse mais tu as l'air assez mitigée...
RépondreSupprimerDaphné
Oui, le sujet est intéressant mais le roman m'a un peu déçue.
SupprimerUn livre qu'on voit beaucoup sur les blogs, l'accumulation d'horreurs dont tu parles pourrait me faire fuir.
RépondreSupprimerOui, il y en a pas mal, en effet.
Supprimerje crois que nous sommes à peu près d'accord sur ce roman. Merci pour cette belle chronique. Franck de francksbooks
RépondreSupprimerEn effet ;-)
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