30 décembre 2017

Mes plus belles lectures en 2017 - ulubione książki 2017 roku

Jean Hegland -  Dans la forêt 
Anna Hope -  Salle de bal (Sala balowa) 
Emmanuel Carrère -  D'autres vies que la mienne (Nie moje życie)







Delphine Bertholon -  Coeur-Naufrage
Aline Kiner - La nuit des béguines 
Laura Alcoba -  Le bleu des abeilles 


Jessie Burton -  Miniaturiste (Miniaturzystka) 
David Foenkinos - Charlotte 
Emily St. John Mandel -  Station Eleven (Stacja Jedenaście) 






Grażyna Jeromin-Gałuszka - Magnolia 
Ignacy Karpowicz -  Sońka (Sonia) 
Maja Lunde - Historia pszczół 







Valérie Tong Cuong - Par amour 
Agata Tuszyńska -  Narzeczona Schulza (La fiancée de Bruno Schulz) 
Szczepan Twardoch - Król 







Rosa Montero -  L'idée ridicule de ne plus jamais te revoir 
Sylwia Zientek  Hotel Varsovie. Klątwa lutnisty
Jakub Małecki - Dygot



Elsa Osorio - Luz ou le temps sauvage (Luz jak światło)
Maja Wolny - Czarne liście 



26 décembre 2017

Czarne liście - Maja Wolny

Ostatnio mam szczęście do polskich powieści i autorów. Po świetnym "Hotelu Varsovie" Sylwii Zientek, po bardzo dobrym "Królu" Twardocha, odkryłam kolejną wspaniałą książkę i pisarkę.  O Mai Wolny nigdy wcześniej nie słyszałam i mój przypadkowy zakup "Czarnych liści" okazał się strzałem w dziesiątkę.

Kielce, 2011 rok, Weronika Czerny jest historyczką zajmującą się stosunkami polsko-żydowskimi w czasie II wojny światowej i samotnie wychowuje dziesięcioletnią córkę Laurę. Kielce, 1946 rok, do miasta przybywa Julia Pirotte, komunistka żydowskiego pochodzenia i dziennikarka "Żołnierza Polskiego" mająca za zadanie zrelacjonować pogrzeb ofiar pogromu, w którym zginęło ponad 40 Żydów. W 65 rocznicę tego wstrząsającego wydarzenia nieoczekiwanie ginie mała Laura. Czy to tajemnicze zniknięcie ma coś wspólnego z rodzinną przeszłością Weroniki, o której od lat stara się zapomnieć czy jest sprawką niezrównoważonego ojca dziewczynki?

Maja Wolny zręcznie wykorzystuje kryminalny wątek by przybliżyć nam tragiczne wydarzenie sprzed lat, o którym niewiele się mówiło i którym nigdy wcześniej nie słyszałam. Podobnie jak o Julii Pirotte, postaci autentycznej, o której sporo się z książki możemy dowiedzieć. Autorka umiejętnie przeplata przeszłość z teraźniejszością, prawdziwe wydarzenia z fikcją, autentyczne postaci z wyimaginowanymi bohaterami. Wszystko jest tu zgrabnie powiązane, nic nie zgrzyta, nic nie razi. Maja Wolny pisze przekonywująco, w bardzo ładnym płynnym stylu. Ta poruszająca a jednocześnie trzymająca w napięciu historia niesamowicie mnie wciągnęła i na pewno się skuszę na inne książki tej utalentowanej pisarki.

Wydawnictwo Czarna Owca - 2016 - 376 stron

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24 décembre 2017

20 décembre 2017

La vie d'une autre (Cudze życie) - Frédérique Deghelt

Un roman qui traînait depuis quelque temps dans ma bibliothèque, une auteure que je n'avais jamais lue avant et un scénario prometteur, je m'attendais à une jolie découverte.

Un matin Marie se réveille et se rend compte qu'elle n'a aucun souvenir des douze dernières années de sa vie. Elle découvre avec stupéfaction qu'elle est mariée à l'homme dont elle vient juste de faire connaissance la veille et qu'elle a donné naissance à trois enfants. Tout en cherchant à savoir ce qui a provoqué cette amnésie elle profite pleinement de son "nouveau" statut d'épouse et de mère aimante. Elle choisit soigneusement ses confidents en faisant très attention de ne pas se faire démasquer, surtout par son propre mari.

Même si je n'ai pas cru une seconde à cette histoire, j'ai bien aimé la première partie du livre où Marie tombe des nues et redécouvre le monde qui l'entoure. Et puis, à mon avis, cela commence à tourner un peu en rond, les mêmes questions reviennent en boucle; que s'est-il passé? Dire ou pas la vérité? Et si la mémoire ne revenait jamais? 

Marie mène une vie confortable, est en analyse chez son psy, un ami de la famille, se rend à ses cours de théâtre, va chez son esthéticienne, passe les weekends à la campagne et cette vie de bourgeoise m'a finalement pas mal ennuyée. Une déception donc malgré un début plutôt engageant.

Le Livre de Poche - 2010 - 256 pages

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Cudze życie

Książka trafiła na moje półki już jakiś czas temu i skoro tak się stało, musiałam wcześniej przeczytać o niej jakieś pozytywne opinie bo rzadko się zdarza, że robię zakupy w ciemno nie sugerując się ocenami czytelników. Nieznana mi do tej pory francuska pisarka i oryginalny scenariusz wróżyły przyzwoitą i przyjemną w odbiorze lekturę. Tak było na początku, no może do połowy. 

Marie budzi się pewnego dnia u boku mężczyzny, którego poznała dzień wcześniej, ze zdumieniem stwierdzając  że czas zatrzymał się dwanaście lat temu i absolutnie nie pamięta co się przez ten okres wydarzyło. A wydarzyło się sporo; poślubiła przystojnego aktora i została matką trójki dzieci. Ta część powieści, w której główna bohaterka odkrywa na nowo otaczający ją świat była całkiem ciekawa. Marie starannie wybiera swoich powierników nie chcąc zdradzić się z tym co się jej przydarzyło i niezle jej to wychodzi. Korzysta z nowej roli kochającej (czyżby?) żony i matki jednocześnie doszukując się przyczyn tej zagadkowej utraty pamięci.

Chociaż ani przez chwilę nie uwierzyłam w tę historię, jej początek naprawdę mnie zaintrygował. Jednak moj entuzjazm malał z każdą przewracaną stroną bo pytania, które od początku zadaje sobie Marie, wałkowane są do znudzenia do samego końca. Do tego jej beztroska (pomijając amnezję) paryska egzystencja bardziej mnie irytowała niż imponowała.

Trochę szkoda, bo przecież nieliczne francuskie powieści doczekują się polskiego tłumaczenia i liczyłam na to, że będę mogła ją z czystym sumieniem polecić. Ta akurat mi nie przypadła do gustu ale całkiem możliwe, że niektórym się spodoba, tym bardziej, że napisana jest w zgrabnym i dość łatwym w odbiorze stylu.

Świat Książki - 2010 - 240 stron - Tłumaczenie: Krystyna Szerzyńska-Maćkowiak


16 décembre 2017

Coeur-Naufrage - Delphine Bertholon

De l'auteure j'ai lu et beaucoup aimé "Grâce" et après avoir lu "Cœur-Naufrage", il est certain que je ne raterai en aucun cas le prochain roman de Delphine Bertholon.

Lyla, célibataire, est une traductrice plus épanouie dans sa vie professionnelle que dans sa vie privée. 
Joris est kiné et retrouve enfin le bonheur auprès de sa femme et de sa petite fille. 
Le livre alterne leurs récits au présent et à l'adolescence.

J'ai suivi avec plaisir ces deux trentenaires sensibles et sincères qui se font rattraper par leur passé douloureux. Deux personnages fragiles et attachants avec lesquels on s'identifie facilement.

Même si certaines situations sont assez prévisibles, je me suis encore une fois laissée porter par la belle écriture de Delphine Bertholon qui a réussi à me toucher sans jamais tomber dans le pathos. Les émotions des personnages sont dépeintes avec beaucoup de justesse et de finesse.

Cette histoire m'a fait penser aux romans d'Olivier Adam, un auteur que j'affectionne particulièrement. La même ambiance, la mer mais aussi des êtres blessés qui tentent de se reconstruire. 

Un roman plein de tendresse qui m'a permis de passer un agréable moment.

J.C. Lattès - 2017 - 304 pages

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9 décembre 2017

La veillée - Virginie Carton

Au moment de sa sortie en poche, j'ai déterré ce roman de mon énorme pile à lire pour terminer l'un des deux challenges auxquels je participe cette année. Vu le titre je m'attendais à quelque chose de triste voire funèbre mais ce ne fut pas le cas.

Marie et Sébastien, deux amis d'enfance, se retrouvent des années plus tard à veiller auprès du père de Sébastien qui vient de décéder. Ils vont passer une nuit en compagnie de celui qu'ils pensaient connaître si bien, une longue nuit qui sera faite d'aveux et de surprises.

Cette situation plutôt cocasse est l'occasion de raconter une belle histoire d'amitié, d'amour, de passion et d'illusions perdues. J'ai beaucoup aimé ces échanges entre deux amis qui ne se sont pas vus depuis plusieurs années et qui se livrent leurs confidences. A la fois triste et drôle, grave et frivole, ce joli roman de Virginie Carton s'est avéré une agréable surprise.

Stock - 2016 - 224 pages
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3 décembre 2017

L'idée ridicule de ne plus jamais te revoir - Rosa Montero

J'avais envie de découvrir ce livre car pour l'écrire Rosa Montero s'est inspirée du journal intime de Marie Curie et depuis que j'ai lu le magnifique roman d'Irène Frain "Marie Curie prend un amant" la vie de cette femme hors norme m'attire beaucoup. 

Ici, il ne s'agit pas d'un roman mais plutôt d'un essai autobiographique écrit après le décès de Pablo, le compagnon de l'écrivaine, qui d'ailleurs y est peu présent. On apprend par contre beaucoup de choses sur Marie Curie, cette femme extraordinaire qui y apparaît sous un autre jour. Une scientifique de génie mais aussi une femme amoureuse et anéantie après la mort tragique de Pierre Curie. Pour Rosa Montero l'écriture de ce livre l'a aidée à surmonter son chagrin tout comme Marie avec la rédaction de son journal.

J'ai beaucoup aimé ce récit plein de sagesse et de sincérité sur le deuil, la reconstruction de soi après la perte d'un être cher, la force salvatrice de l'art et de l'écriture et la mémoire. J'ai aimé ces allers et retours dans l'intimité de Marie Curie. J'ai enfin été séduite par la belle plume de l'écrivaine espagnole que je découvre avec ce texte et qui me donne envie de lire aussi ses romans.

Editions Métailié - 2015 - 180 pages - traduit de l'espagnol par Myriam Chirousse

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Quelques citations:
Nous vivons dans une telle aliénation par rapport à la mort que nous ne savons pas comment agir.
Les moments socialement aberrants ouvrent des fissures dans la trame conventionnelle, par où s'échappent les esprits les plus libres.
J'ai toujours été émerveillée par ces harmonies, ces extraordinaires #Coïncidences du destin que la vie nous offre de temps en temps quand elle se montre magnanime, et qui font que, dans l'immensité du monde, deux être difficilement adaptables se réunissent avec profit...
La perte d'un être aimé est une expérience si traumatique et si insensée qu'on a du mal à croire à quel point une carte Visa avec le nom de votre mort écrit dessus en relief peut arriver à vous troubler et à vous bouleverser.
Notre mémoire est en réalité notre invention que nous réécrivons un peu tous les jours (ce dont je me souviens aujourd'hui de mon enfance n'est pas ce dont je me souvenais il y a vingt ans).
L'art en général et la littérature en particulier sont des armes puissantes contre le Mal et la Douleur.


28 novembre 2017

Król - Szczepan Twardoch

Już "Morfina", którą dane mi było przeczytać po francusku zrobiła na mnie nie małe wrażenie. Z każdą przewracaną stroną byłam coraz większa podziwu nie tylko dla talentu autora ale i dla tłumacza powieści na francuski, który z tym niełatwym zadaniem poradził sobie według mnie wyśmienicie. Tak na marginesie, pan Kamil Barbarski tłumaczy też książki Zygmunta Miłoszewskiego, które cieszą się we Francji sporym sukcesem.

Wracając do "Króla", książkę przeczytalam z jeszcze większym zainteresowaniem, choć nie jestem amatorką boksu ani przemocy a w ostatniej powieści Szczepana Twardocha bijatyk i krwawych porachunków jest całkiem sporo. Zupełnie wsiąkłam w tę mało przyjazną atmosferę przestępczej, jeszcze w sporej części żydowskiej, przedwojennej Warszawy, po której dziś już nie ma prawie śladu i którą autorowi udało się świetnie odtworzyć. Czy ta Warszawa na tle nacjonalistyczno-antysemickich zamieszek sprzed faszystowskiego pogromu aż tak bardzo różni się od tej dzisiejszej osiemdziesiąt lat później?

Po raz kolejny Szczepan Twardoch tak wykreował swoich bohaterów, że mimo ich przestępczej działalności, brutalności i bezwzgledności, czujemy do nich pewną sympatię, podziw a czasami nawet im współczujemy. Jakub Szapiro, niepokonany mistrz wagi ciężkiej, bezwzględny morderca, ukochany mąż, kochanek i troskliwy ojciec, Rywka i jej burdel, Pantaleon i jego "brat" czy Jan "Kum" Kaplica i jego pobyt w Berezie Kartuskiej na pewno na dłuższy czas pozostaną mi w pamięci.

Podobnie jak w "Morfinie", zachwyciłam się stylem, narracją i tym jak autorowi udaje się wodzić czytelnika za nos bo takiego zakończenia naprawdę się nie spodziewałam. Bardzo dobra powieść, choć na pewno nie wszystkim przypadnie do gustu. Ja już czekam na następną a w zanadrzu mam jeszcze "Dracha", którego w międzyczasie sobie przeczytam.

Wydawnictwo Literackie - 2017 - 432 strony

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23 novembre 2017

Marzi 1984 - 1987 - Sylvain Savoia ~ Marzena Sowa


Ce roman graphique regroupe les trois premiers albums de Marzi, une petite fille polonaise aux grands yeux bleus qui raconte son enfance dans la Pologne communiste. J'ai lu les deux premiers albums il y a quelques années et m'y plonger à nouveau a été un grand plaisir. Je l'ai acheté pour mon fils de 15 ans qui a pu ainsi avoir un petit aperçu de ma propre enfance car je suis à peine un peu plus âgée que Marzi.

J'ai adoré ces petites histoires de la vie quotidienne racontées avec beaucoup d'humour et de sincérité. Je me suis retrouvée dans presque toutes les anecdotes, j'ai vécu certains événements à l'identique, d'autres m'ont rappelé mes propres souvenirs de ces années-là qui ont marqué toute une génération de Polonais. Une enfance pas toujours facile, faite de privations mais finalement très heureuse. 

Après ma première lecture je ne me rappelais pas cette image de la mère de Marzi, une femme un peu dévote et plutôt autoritaire. J'espère qu'elle n'en a pas trop voulu à sa fille pour l'avoir présentée ainsi.

Drôle, d'une grande authenticité et empreint de nostalgie ce roman graphique a été pour moi un véritable coup de cœur.

Une petite parenthèse : en redécouvrant ces planches, difficile de ne pas penser à la situation de la Pologne aujourd'hui. Je suis triste et en même temps très en colère contre certains Polonais (heureusement ils ne sont pas tous nationalistes) qui ont si vite oublié cette période où ils se sont battus pour retrouver la liberté et qu'ils remettent en cause ces temps-ci. J'en veux aussi à l'église catholique qui en ce temps-là fédérait l'opposition au communisme et qui, en soutenant aujourd'hui ce gouvernement ultra conservateur, ne fait que diviser et inciter à l'intolérance.

Dupuis - 2008 - 264 pages






12 novembre 2017

Ces rêves qu'on piétine - Sébastien Spitzer

Je n'avais pas du tout prévu de lire ce roman mais de passage à ma médiathèque il était exposé avec d'autres nouveautés de la rentrée littéraire. Il a eu d'excellentes critiques et après avoir lu la quatrième de couverture, je n'ai pas résisté à la tentation. 

L'auteur se glisse dans la peau de Magda Goebels et imagine ses derniers jours dans le bunker avant l'issue que tout le monde connaît. Il revient sur son enfance, sa jeunesse et sa gloire en tant que première dame du Reich comme s'il cherchait dans son passé l'origine de ses actes. Le passé d'une mère qui empoisonne ses six enfants avant de se donner la mort et d'une fille qui laisse mourir son beau-père dans un camp de concentration.

Ce roman n'est pas que l'histoire de Magda Goebels, c'est aussi celle des marches de la mort, de tous ces prisonniers des camps évacués de force devant l'avancée de l'armée russe. On fait connaissance avec  Judah, un jeune hongrois, Fela, une jeune polonaise et sa petite fille Ava. Tous les trois échappent au massacre de Gardelegen où plus de 1000 rescapés des camps sont brûlés vifs dans une grange. J'ignorais cette terrible histoire à laquelle le roman fait écho, tout comme l’existence du block A 24 à Auschwitz, la baraque des prostituées de force et le courage d'une sage-femme, Stanisława Leszczyńska, qui a pu éviter la mort à de nombreux bébés, nés dans le camp.

Ces deux récits sont entrecoupés de lettres d'un père à sa fille qui lui raconte son terrible quotidien en captivité et qui ne comprend pas son silence.

Un peu sceptique au début, surtout à cause de l'écriture un peu hachée et de ses phrases courtes, mon intérêt grandissait au fil des pages. L'histoire des rescapés des camps est bouleversante, la petite Ava qui découvre la vie en liberté est très attachante. Le roman est une fiction vraisemblable à partir de faits historiques avérés et l'angle choisi par l'auteur pour raconter ces événements est très original. Au final, une belle découverte.

Les Editions de l'Observatoire - 2017 - 304 pages

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7 novembre 2017

Un funambule sur le sable - Gilles Marchand

Quand j'ai vu que ce roman figurait parmi la sélection des Matchs de la Rentrée de Price Minister, je n'ai pas hésité longtemps à faire mon choix. J'ai voulu le lire parce qu'il a enthousiasmé de nombreux lecteurs mais aussi parce qu'il parle du handicap. Sujet qui me concerne en tant que mère d'un enfant pas tout à fait comme les autres.

Stradi est un petit garçon un peu différent, il est né avec un violon dans la tête. Un handicap qui ne se voit pas trop de premier abord mais qui le met à la marge de la société. Dès son plus jeune âge il est obligé de faire des efforts pour s'intégrer. Avec l'aide de ses parents et grâce à sa persévérance il réussit à être scolarisé. Il se lie d'amitié avec Max qui souffre comme lui du rejet des autres à cause de son boitement.

J'avoue que j'appréhendais un peu cette lecture, je craignais que cet aspect loufoque du roman me déplaise. Quand l'absurde est poussé trop loin je décroche mais Gilles Marchand a su garder un équilibre entre le réel et l'imaginaire et j'ai finalement passé un agréable moment en compagnie de Stradi.

C'est un joli conte moderne sur le handicap et le regard des autres dans cette société faite de règles et de normes qui n'aime pas trop la différence. Une belle illustration de tous les efforts de la part des handicapés et de leur entourage pour se faire une place et faire évoluer le regard des autres. C'est enfin une touchante histoire d'amour et d'amitié, pleine de tendresse et de douceur, bien mise en valeur par l'écriture de Gilles Marchand, particulièrement agréable à lire.

Aux forges de Vulcain - 2017 - 354 pages


31 octobre 2017

Hotel Varsovie. Klątwa lutnisty - Sylwia Zientek

"Hotel Varsovie" jest świetnym przykładem na to co w literaturze lubię chyba najbardziej; saga w połączeniu z historią czyli fikcyjne losy pewnej rodziny na tle burzliwej przeszłości. Sylwii Zientek udało się to zrobić po mistrzowsku. Naprawdę miałam problem żeby książkę odłożyć na bok, co w tygodniu jest koniecznością i z utęsknieniem czekałam na weekend by na nowo pogrążyć się w lekturze.

Dzieje warszawskich hotelarzy na przestrzeni trzech epok pochłonęly mnie bez reszty. Losy królewskiego lutnisty na dworze Wazów i świeżo przybyłej do siedemnastowiecznej Warszawy młodej Kaliny sa równie pasjonujące jak perypetie rodziny Żmijewskich u schyłku bankructwa dwieście lat później. Stworzone przez autorkę postaci są niezwykle barwne a jednocześnie bardzo wiarygodne. Z ciekawością przewracałam każdą stronę śledząc świetnie przemyślaną intrygę ale też i zapoznając się z interesującymi szczegółami z historii Polski i Warszawy.

Sylwia Zientek barwnie odtworzyła obraz stolicy sprzed szwedzkiego potopu czy pod rosyjskim zaborem. Sporo w niej błota ale i też pięknych, nie istniejących juz niestety, magnackich posiadłości, jest o biedocie ale też i o życiu na królewskim dworze. Powieść jest napisana w bardzo zgrabnym i plastycznym stylu,  z rozmachem a zarazem z dbałością o szczegóły. Trudno mi było się od niej oderwać i z niecierpliwością czekam na kolejne tomy tej bardzo obiecującej rodzimej sagi.

WAB - 2017 - 608 stron

28 octobre 2017

Kolej podziemna (Underground Railroad) - Colson Whitehead

Z licznych recenzji i po przeczytaniu pierwszych stron "Kolei Podziemnej" spodziewałam się poruszającej powieści, która wywrze na mnie niemałe wrażenie. Tak się jednak nie stało, z jednej strony ciekawy i oryginalnie potraktowany temat nawiązujący do okresu niewolnictwa i sieci przerzutowej niewolników, z drugiej główna bohaterka i styl pisarski, do których nie mogłam się przekonać.

Cora rodzi się jako niewolnica i wychowuje na plantacji bawełny w Giorgi, do której po wieloletniej niewolniczej tułaczce trafia babka młodej dziewczyny. Porzucona przez zbiegłą z farmy matkę, może liczyć tylko na siebie i jak większość niewolników marzy o wolności. Gdy jeden ze współtowarzyszy niedoli proponuje jej wspólną ucieczkę na północ, Cora nie zastanawia się zbyt długo, doskonale zdając sobie sprawę, na jakie naraża się ryzyko. 

Opisując losy Cory, której jedynym celem jest pozostawienie jak najdalej za sobą znienawidzonego południa, autor zabiera nas w ryzykowną i pełną cierpień przeprawę, nie szczędząc nam drastycznych scen opisujących okrucieństwa z czasów niewolnictwa. Fikcyjna kolej podziemna, symbolizująca utworzony przez abolicjonistów szlak przerzutowy z południa na północ, początkowo mnie nieco zdezorientowała. Przewracając kolejne strony książki stopniowo się przekonałam do takiego, muszę przyznać oryginalnego, potraktowania tematu. Kolej podziemna jako parabola usianej cierpieniem ale też i pełnej determinacji drogi do wolności. Biały człowiek przedstawiony jako żądny krwi zdobywca Ameryki, ciemiężca Indian i Afrykańczyków ale też i ten, który kolej podziemną stworzył i napędzał.

Mimo cierpień, których doznała Cora, trudno mi było się do niej przywiązać. Oprócz nienawiści, do własnej matki, tak naprawdę niewiele dowiadujemy się co czuje. Nie sposób jej nie współczuć ale miałam problem, zeby wykrzesać choć odrobinę do niej sympatii. Zapewne takie było założenie pisarza by nie popaść w przesadny melodramat ale trochę mi to przeszkodziło w odbiorze. Nie zachwycił mnie też zwyczajny i niczym się nie wyróżniający według mnie język pisarza. Podsumowując, ciekawa, dająca do myślenia i wbrew pozorom bardzo aktualna lektura ale po nagrodzonej Pulitzerem powieści, spodziewałam się naprawdę czegoś więcej.

Albatros - 2017 - 387 stron - tłumaczenie Rafał Lisowski


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Underground Railroad

Ce roman de la rentrée littéraire est paru pratiquement en même temps en Pologne, je l'ai d'ailleurs acheté à l'aéroport en rentrant des mes vacances, c'est donc dans sa version polonaise que je l'ai découvert. Au vu de nombreuses critiques élogieuses que j'ai pu lire avant, je m'attendais à un coup de cœur, sinon une lecture bouleversante qui me resterait longtemps en mémoire. 

Cora est née esclave dans une plantation de coton dans le sud des Etats-Unis. Abandonnée par sa mère qui a réussi à s'enfuir, la fillette est obligée de se débrouiller toute seule dès son plus jeune âge. Elle rêve de liberté et quand Caesar, un des esclaves, lui propose de s'évader avec lui, elle n'hésite pas très longtemps tout en sachant qu'elle risque sa vie si elle est capturée.

"Underground Railroad" est un long voyage périlleux à travers l'Amérique esclavagiste et l'histoire de Cora est un enchaînement de souffrances et de faux espoirs. L'auteur ne fait aucune concession à la réalité et il dépeint toute sorte d'atrocités infligées aux esclaves. Cette accumulation d’horreurs m'a beaucoup marquée. 

Pour symboliser le réseau clandestin d'aide aux esclaves en fuite, l'auteur a eu l'idée d'utiliser un chemin de fer souterrain. Une sorte de parabole d'un long chemin vers la liberté, plein de souffrances mais aussi d'espérance comme la lumière aperçue au bout du tunnel. Ce concept m'a un peu déstabilisée au début mais finalement j'y ai adhéré en le trouvant assez original. 

Par contre, j'ai eu du mal à m'attacher au personnage de Cora. Difficile de rester indifférente à son sort, j'ai bien sûr éprouvé de la compassion mais sans plus. C'est peut-être intentionnel de la part de l'auteur qui ne voulait pas tomber dans le mélodrame mais je trouve que les personnages manquent d'épaisseur. Un autre reproche concerne le style du roman qui manque selon moi de fluidité, en tout cas il ne m'a pas convaincue.

En somme, une lecture assez mitigée, certes bouleversante, non dénuée d'intérêt et faisant écho aux activités actuelles des suprématistes blancs mais je m'attendais à davantage de ce roman récompensé par le Prix Pulitzer.

Albin Michel - 2017 - 416 pages - traduit de l'américain par Serge Chauvin