11 mai 2016

Piège nuptial - Christian de Metter

Cette BD est l'adaptation d'un des premiers romans de Douglas Kennedy que je n'ai pas lu. Nick, un journaliste américain en voyage en Australie se fait piéger par une auto-stoppeuse et se réveille dans un endroit inconnu en plein désert australien.

C'est un thriller glauque qui donne la chair de poule. N'étant pas très adepte de ce genre littéraire, ce roman graphique s'est avéré une bonne alternative pour connaître rapidement le dénouement de l'histoire après une heure de lecture. J'ai apprécié en même temps la qualité des dessins de Christian de Metter dont j'ai beaucoup aimé l'adaptation d'Au revoir là-haut. On y retrouve les mêmes tons de couleurs et le même talent à rendre les visages très expressifs et pleins d'émotions. A découvrir.
Quatrième de couverture:
Ce qui a manqué à Nick, journaliste américain en virée dans le bush australien? Quelques règles élémentaires de survie: 1) Ne jamais conduire en pleine nuit sur une route déserte: un kangourou se ferait une joie de défoncer votre pare-chocs. 2) Ne jamais céder aux charmes d'une auto-stoppeuse du cru. 3) Toujours réfléchir avant de répondre à une question que l'on vous pose en pleine nuit.
Dans la vie il y a des moments cruciaux où il faut prendre la bonne décision, au risque de voir sa vie basculer dans le pire des cauchemars. Voyage au bout de l'enfer dans le désert australien.

Casterman - 2012 - 128 pages

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8 mai 2016

L'amie prodigieuse - Elena Ferrante

Ce premier volet de la saga napolitaine m'a laissé de bonnes impressions et même si je n'en ai pas fait un coup de cœur, j'ai passé un moment agréable aux côtés d'Elena, Lila, leurs familles, amis et voisins.

L'enfance et l'adolescence dans ce quartier défavorisé avec au quotidien la violence verbale et physique, n'est pas des plus faciles mais c'est sans amertume qu'Elena parle de cette période. Je me suis attachée à cette jeune fille ambitieuse qui a très envie de réussir dans la vie sans pour autant nier ses racines. Sa franchise, sa simplicité, ses doutes, son admiration pour Lila, son assiduité m'ont conquise. Ses souvenirs, bien que très différents de la réalité de ma propre enfance dans les années quatre-vingts, me font revivre ma jeunesse, les jeux dehors, l'école, les premiers amours et les premières déceptions.

Cette belle amitié qu'Elena Ferrante décrit à ses débuts de façon très convaincante résistera au temps qui passe et je vais sûrement poursuivre son histoire en découvrant la suite de la série.

Quatrième de couverture:
"Je ne suis pas nostalgique de notre enfance: elle était pleine de violence. C'état la vie, un point c'est tout: et nous grandissions avec l'obligation de la rendre difficile aux autres avant que les autres ne nous la rendent difficile."
Elena et Lila vivent dans un quartier pauvre de Naples à la fin des années cinquante. Bien qu'elle soient douées pour les études, ce n'est pas la voie qui leur est promise. Lila abandonne l'école pour travailler dans l'échoppe de cordonnier de son père. Elena, soutenue par son institutrice, ira au collège puis au lycée. Les chemins des deux amies se croisent et s'éloignent, avec pour toile de fond une Naples sombre, en ébullition.

folio - 2015 - traduit de l'italien par Elsa Damien - 446 pages

A propos de livres...
Genialna przyjaciółka

Ta pierwsza część włoskiej sagi, która zachwyciła francuskich czytelników na mnie również zrobiła pozytywne wrażenie i całkiem miło spędziłam czas w towarzystwie Eleny i Lili, dorastających w biednej dzielnicy Neapolu na początku lat pięćdziesiątych.

Obie są bardzo zdolne ale tylko jednej z nich udaje się kontynuować naukę. Mimo dwóch różnych dróg, którymi wkroczą w dorosłe życie te dwie nastolatki, silne więzi przyjaźni przetrwają. Elena z nostalgią powraca do tamtych lat, bez goryczy opowiada o trudnym dzieciństwie, gdzie przemoc słowna i fizyczna jest na porzadku dziennym. Ta rzeczywistość, mimo że tak różna od moich młodzieńczych przeżyć, przywołuje wspomnienia szkolnych lat, zabaw na podwórku, pierwszych miłości, porażek i rozczarowań i to mnie przede wszystkim w tej powieści urzekło. Ciekawa dalszych losów bohaterek, na pewno się skuszę by przeczytać kolejne tomy historii.

Opis wydawnictwa Sonia Draga:
Sześćdziesięcioletnia Elena Greco dowiaduje się, że Lila, jej przyjaciółka z czasów dzieciństwa, zniknęła bez śladu. Elena przypuszcza, że przyjaciółka wprowadziła w życie swoje odwieczne pragnienie zniknięcia ze świata, w którym żyła, usunąwszy przedtem wszelkie ślady swego istnienia. Chcąc znaleźć wytłumaczenie dla tego gestu, Elena postanawia opowiedzieć niezwykłą historię ich przyjaźni. I tu rozpoczyna się podróż w przeszłość, która przeniesie czytelnika w lata pięćdziesiąte ubiegłego wieku, na przedmieścia Neapolu.

5 mai 2016

Marie Curie prend un amant - Irène Frain

Ce titre a attiré mon attention sur un étal de la librairie et m'a suffisamment intriguée pour me donner envie de lire le roman. Je ne connaissais pas ce fait divers qui a fait sensation en 1911. Marie Skłodowska-Curie, la fierté nationale des Polonais et des Français, cette icone de la science, la seule femme ayant obtenu le prix Nobel à deux reprises, avait un amant?

Ne connaissant pas la plume d'Irène Frain et ne lisant pas beaucoup de biographies, je ne m'attendais pas du tout à un coup de cœur. Mais plus j'avançais dans cette enquête très prenante, plus j'avais envie d'apprendre sur cette histoire. Irène Frain a accompli un travail remarquable en se plongeant non seulement dans les articles de presse de l'époque ou en dénichant des photos inconnues, elle a également visité les lieux où Marie Curie a vécu et a épluché ses carnets de comptes, précieuse source d'informations. Elle a essayé de reconstituer les faits mais parfois, quand des lacunes subsistent (Marie Curie a détruit toute sa correspondance avec Paul Langevin), elle les comble par une fiction très vraisemblable et probablement proche de la réalité.

C'est une lecture passionnante qui nous apprend beaucoup sur la vie de Marie, de Paul Langevin et de leur entourage. C'est un autre regard sur le monde de la science où la passion, l'amour, la jalousie et l'amitié trouvent aussi leur place. C'est enfin une illustration du pouvoir naissant de la presse sur l'opinion publique et notamment de la presse à scandale.

J'ai beaucoup aimé l'écriture d'Irène Frain qui m'a happée dès le début. Son style journalistique mais plein de finesse, son sens d'investigation m'ont littéralement plongée dans le Paris au 20ème siècle naissant. Le récit nous fait découvrir une Marie Curie tout à fait différente de son image d'une femme austère et toujours de noir vêtue et sa résistance face à l'adversité. Une lecture inoubliable.

Quatrième de couverture:
Le 4 novembre 1911, un journal à grand tirage annonce une nouvelle extravagante: Marie Curie a un amant. La presse et l'opinion s'enflamment. Procès, duels, publication de lettres volées, l'ouragan médiatique est énorme. Marie manque d'y laisser la vie.
C'est vrai, elle a une liaison. Veuve depuis cinq ans de Pierre Curie - le chercher avec qui elle avait découverte le radium et a reçu son premier prix Nobel - , elle s'est éprise d'un homme marié, Paul Langevin, ami d'Einstein, et lui aussi savant d'exception. Mais surtout elle dérange. Icône de la science mondiale, elle s'apprête à recevoir un second Nobel.  Femme, célèbre, géniale et amoureuse, c'en est trop.  Comme le capitaine Dreyfus vingt ans plus tôt, on l'accable de calomnies. On va jusqu'à lapider sa maison.
Au plus fort de la tourmente, elle restera pourtant fidèle à ses deux passions: Paul l'amant, et Pierre, son mari tragiquement disparu.
Quel secret les unissait? Pour le comprendre, Irène Frain a interrogé des archives négligées, des photos méconnues, des lieux inexplorés. Et ressuscité, par-delà le thriller médiatique d'une modernité souvent glaçante, une femme courage prête à tout risquer pour ceux qu'elle aime.

Seuil - 2015 - 368 pages

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PHRASE chez Enna

1 mai 2016

Avril & Mai

Les romans lus en avril

J'ai adoré:

billet à venir

J'ai beaucoup aimé:

 J'ai aimé:
                                 billet à venir                                       Les passants de Lisbonne

J'ai plutôt aimé:
Rosa Candida
 J'ai moins aimé:
Pożegnanie z Afryką (La ferme africaine) 
J'ai abandonné:


Au programme de mai: lectures que j'ai ne pas eu le temps de lire le mois dernier, quelques nouveaux emprunts:


et deux livres de ma PAL:



Polskie wersje majowych lektur:



30 avril 2016

Pożegnanie z Afryką - Karen Blixen

Byłam pozytywnie nastawiona i na poetyckie opisy i na to, że książka ma z filmem mało wspólnego, ale i tak się rozczarowałam.

Początek był obiecujący, wspomnienia z życia na plantacji dosyć ciekawe, podobnie jak i perypetie z miejscową ludnością, afrykańska flora i fauna, wreszcie opisane na końcu ostatnie miesiące w Afryce; finansowe kłopoty, sprzedaż farmy, wypadek i pogrzeb Denysa. Brakowało mi jednak jakiejś spójności między luźnymi wspomnieniami wokół osób i wydarzeń bez większego dbania o chronologię. Wyczuwalna jest nostalgia do tamtych lat i szacunek, z jakim Karen Blixen dażyła rdzennych mieszkańców ale także i pewien dystans w relacjonowaniu tamtych zdarzeń jakby nie o wszystkim i nie do końca wypadało pisać baronowej Blixen w 1937 roku.

Zdecydowanie większe wrażenie zrobił na mnie film, który chętnie obejrzę jeszcze raz, bo po latach zostały mi tylko mgliste obrazy podniebnych wypraw i afrykańskich pejzaży z lotu ptaka.

Opis wydawcy:
"Pożegnanie z Afryką (1937) to jedna z najważniejszych i najpiękniejszych książek o tym kontynencie, wywracająca obiegowe opinie o prymitywiźmie i barbarzyństwie jego czarnych mieszkańców. Autobiograficzna powieść o duńskiej baronowej, która podczas kilkunastoletniego pobytu w Kenii, w górach Ngong koło Nairobi kieruje plantacją kawy. Reporterska relacja o obyczajach i mentalności żyjących w harmonii z naturą rdzennych mieszkańców Afryki przeplatana jest poetyckimi impresjami. Autorka pisze o autochtonach z sympatią, nie lekceważy miejscowej kultury, dumna jest z szacunku, jakim ją otaczają.
Powieść zrobiła międzynarodową karierę. Jej kontynuacją były "Cienie na trawie". Do zamienionego w muzeum dworku Blixen w Ngong ciągną turyści z całego świata. Miejscowość, w której znajduje się dom nazwano Karen. Wielką popularnością cieszył się film Sydneya Pollacka na podstawie "Pożegnania z Afryką" oraz "Listów z Afryki". Obraz z wielkimi kreacjami Meryl Streep i Roberta Redforda zdobył siedem Oskarów.

Kolekcja Gazety Wyborczej - przekład Jozef Giebułtowicz - 290 stron

Czytam zekranizowane książki     

Czytam Literature Sprzed XXI wieku
La ferme africaine

Ce classique me tentait depuis un moment déjà. Quand je suis tombée sur sa version polonaise chez mes parents, le livre a vite atterri dans ma valise pour rejoindre ma bibliothèque.

Le début était plutôt prometteur; les descriptions de la vie à la ferme et des relations avec les autochtones enrichissants mais il manquait un fil conducteur, une chronologie pour que cette lecture soit moins ennuyeuse. J'ai tenu bon et j'ai bien fait car les derniers chapitres qui évoquent les problèmes financiers, la vente de la propriété, les derniers mois à la ferme et l'accident de Denys sont beaucoup plus intéressants. Ces souvenirs autour des personnes, des événements et des animaux sont pleins de nostalgie et de respect envers les habitants de l'Afrique, leur traditions, leur mode de vie mais l'écriture de Karen Blixen dégage aussi une certaine distance avec des non dits concernant ses relations avec Denys ou son mari.

Finalement, l'adaptation cinématographique de la "Ferme africaine" m'a impressionnée davantage et j'ai bien envie de revoir le film car plusieurs années plus tard, il ne m'en reste que quelques vagues images.

chez Professeur Platypus

27 avril 2016

Rosa Candida - Audur Ava Ólafsdóttir

Grâce à "Rosa Candida" je me suis en quelque sorte réconciliée avec cette auteure islandaise dont je n'ai pas aimé "L'Embellie".

Le roman regorge de charme et de tendresse: un père vieillissant, ses deux fils et l'amour qui les unit, une mère adorée qui disparaît dans un accident, un passionné de roses qui trouvera le bonheur d'être père en s'occupant de sa fille de quelques mois. 

Des personnages et des situations un peu décalés mais pas trop, cette fois-ci l'écrivaine a su garder un certain équilibre en dosant l'excentricité. Le côté gentiment déjanté du roman ne m'a donc pas trop dérangée et c'était une lecture plutôt agréable sans que je sois pour autant véritablement conquise par le style de l'auteure.


Résumé de l'éditeur:
Le jeune Arnljótur va quitter la maison, son frère jumeau autiste, son vieux père octogénaire, et le paysages crépusculaires de laves couvertes de lichens. Sa mère a eu un accident de voiture. Mourante dans le tas de ferraille, elle a trouvé la force de téléphoner aux siens et de donner quelques tranquilles recommandations à son fils qui aura écouté sans s'en rendre compte les dernières paroles d'une mère adorée. Un lien les unissait: le jardin et la serre où elle cultivait une variété rare de Rosa Candida à huit pétales. C'est là qu'Arnljótur aura aimé Anna, une amie d'un ami, un petit bout de nuit, et l'aura mise enceinte.
En route pour une ancienne roseraie du continent, avec dans ses bagages deux ou trois boutures de Rosa Candida, Arnljótur part sans le savoir à la rencontre d'Anna et de sa petite fille, là-bas, dans un autre éden, oublié du monde et gardé par un moine cinéphile.
D'un réalisme sans afféterie, tout l'art d'Audur Ava réside dans le décalage de son personnage, candide, cocasse et tendre. Cette insolite justesse psychologique, étrange comme le jour austral, s’épanouit dans un road movie dont notre héros sort plus ingénu que jamais, avec son angelot sur le dos.

Zulma - 2010 - traduit de l'islandais par Catherine Eyjólfsson - 336 pages

COULEUR chez Enna
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