3 février 2016

L'Innocence - Tracy Chevalier



Dans la capitale anglaise il y a deux cents ans

Chaque roman de Tracy Chevalier est un beau voyage dans un pays et une époque différents en compagnie de personnages attachants. Avec "L'Innocence" on parcourt le Londres de la fin du XVIII ème siècle, on fait connaissance avec deux adolescents Jem et sa sœur Maisie, venus du Dorset, et la jeune londonienne, Maggie. On côtoie leurs familles, les Astley, propriétaires du cirque et le poète William Blake. On se promène dans les rues londoniennes, pas toujours accueillantes, en passant par les nombreux pubs ou en s'arrêtant au cirque.

Moins conquise par le périple londonien car ce voyage n'est pas aussi passionnant que celui de "La dernière fugitive" ou des "Prodigieuses créatures". C'est seulement dans sa deuxième moitié que l'histoire devient plus intéressante où on retrouve un peu d'ambiance empreinte de poésie et de douceur à laquelle la romancière m'a habituée. A lire donc pour son aspect historique avec le poète William Blake comme un des personnages principaux et la vie quotidienne à Londres à l'époque de la Grande Révolution mais moins pour son intrigue et son côté romanesque, même si les jeunes héros ont eu toute ma sympathie.

Petit accent polonais?
Poland Street est l'ancienne adresse des Blake.

Quatrième de couverture:
Londres, 1792, Thomas Kellaway, ébéniste de son état, prend à la lettre l'invitation de Philip Astley, directeur de cirque du même nom de passage dans son village de Dorset, et part tenter sa chance à Londres. Mais passer de Piddletown à Lambeth n'est pas sans conséquence pour les adolescents Kellaway, Jem et Maisie.  Ils ouvrent de grands yeux sur la ville tumultueuse et impitoyable que la jeune Londonienne Maggie Butterfield entreprend de leur faire connaître. William Blake, leur voisin, graveur et poète, sera le guide spirituel des adolescents tandis qu'ils franchissent le chaotique et exaltant passage de l'innocence à l'expérience. Un voyage initiatique dans le Londres de la fin du XVIII siècle, en marge d'une société déboussolée par les échos sanglants de la Révolution française.

Dans "L'Innocence", Tracy Chevalier ressuscite le Londres du XVIIIe avec la même pertinence et la même poésie que le Delft du XVIIe de "La Jeune Fille à la perle".

Quai Voltaire / La Table Ronde - 2007 - 389 pages
PONCTUATION chez Enna


    sur Livreaddict   


onął ogień twoich oczu

Każda książka autorstwa Tracy Chevalier to niezapomniana podróż do innego kraju, innej epoki w miłym towarzystwie interesujących postaci. "Płonął ogień twoich oczu" przenosi nas do Londynu końca XVIII wieku, gdzie poznajemy sympatyczne nastoletnie rodzeństwo, Maisie et Jema Kellaway, świeżo przybyłych do stolicy i ich rówiesniczkę Maggie, rodowitą londonianke, z którą szybko się zaprzyjaźniają. Poznajemy ich rodziny a także właścicieli cyrku, Astleyów, czy mieszkającego po sąsiedzku, poetę Williama Blake'a.

Tym razem historia, której tłem są nie zawsze przyjazne ulice Londynu, głośny pub czy cyrkowa arena, była mniej pasjonująca niż zwykle i dopiero w jej drugiej części odnalazłam namiastkę tej niepowtarzalnej poetyckiej atmosfery, do której pisarka zdążyła mnie przyzwyczaić i której powieści "Dziewczyna z perłą", "Dziewczyna z muszlą" czy ostatnia, nie przetłumaczona jeszcze na język polski "The Last Runaway" należą do moich ulubionych.

Pozycja wartościowa i godna polecenia przede wszystkim dla jej historycznego aspektu z postacią poety Williama Blake'a na tle obrazu londyńskiego życia codziennego kilka lat po wybuchu Francuskiej Rewolucji, a mniej, według mnie, ze względu na niezbyt wyszukaną i trochę naiwną intrygę.

Mały polski akcent?
Poland Street to poprzedni adres Williama Blake i jego żony.

4 commentaires:

  1. Qu'est-ce que j'ai aimé Prodigieuses créatures et La jeune fille à la perle (soupirs de joie rien que d'y penser:))!

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  2. Pareil pour moi, j'ai adoré, j'ai lu tous ses livres et je pense que L'Innocence est celui que j'aime le moins.

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  3. Pareil également en ce qui me concerne pour les deux livres cités ci-dessus. Cela me rappelle que j'ai La Dame à la licorne dans ma PAL depuis quelques mois déjà, il serait temps que je le lise enfin.

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    1. Je l'ai lu il y a longtemps, par la suite, j'ai pu aussi découvrir la fameuse tapisserie au Musée de Cluny.

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