Je suis une inconditionnelle de Tracy Chevalier. J'ai lu tous ses romans et découvrir son dernier titre était pour moi une évidence.
Comme dans son précédent roman (La dernière fugitive) l'auteure nous emmène en Amérique au XIXème siècle. La famille Goodenough essaie tant bien que mal de survivre dans les marécages de l'Ohio où la vie n'est pas des plus faciles. Nous partageons le quotidien de James, le père, amoureux des pommiers, de Sadie, la mère, amoureuse de l'eau-de-vie et de leurs nombreux enfants dont peu résistent à la fièvre saisonnière. J'ai bien aimé l'alternance de narrations dans la première partie. Sadie nous donne ainsi sa version des faits et apparaît sous une autre lumière. Cette méchante ivrogne est aussi une femme intelligente et rongée par des regrets, du coup on la déteste un peu moins.
La suite du roman est un long voyage à travers l'Amérique en compagnie de Robert, un des fils Goodenough. Il quitte précipitamment sa famille pour découvrir le grand Ouest tout en s’adonnant à sa grande passion; les arbres. Ça change un peu des autres romans de l'écrivaine, pas de personnage féminin cette fois-ci mais un jeune homme doux et passionné, tout aussi attachant.
Ce que j'apprécie beaucoup chez Tracy Chevalier c'est sa capacité à capter l'attention du lecteur en lui faisant découvrir, dans chaque roman et à travers ses personnages, un domaine différent et en général méconnu. J'avais aimé me plonger dans le monde de la tapisserie, du cirque, des fossiles et du patchwork, j'ai adoré lire et apprendre plein de choses sur les pommiers et les grands séquoias.
Comme à chaque fois on se rend compte de tout le travail de recherches que l'écrivaine a dû effectuer pour construire son roman autour d'un sujet qu'elle exploite avec talent. C'est une belle histoire empreinte de réalisme, triste et tendre, servie par une écriture harmonieuse dont je ne me lasse pas.
Comme dans son précédent roman (La dernière fugitive) l'auteure nous emmène en Amérique au XIXème siècle. La famille Goodenough essaie tant bien que mal de survivre dans les marécages de l'Ohio où la vie n'est pas des plus faciles. Nous partageons le quotidien de James, le père, amoureux des pommiers, de Sadie, la mère, amoureuse de l'eau-de-vie et de leurs nombreux enfants dont peu résistent à la fièvre saisonnière. J'ai bien aimé l'alternance de narrations dans la première partie. Sadie nous donne ainsi sa version des faits et apparaît sous une autre lumière. Cette méchante ivrogne est aussi une femme intelligente et rongée par des regrets, du coup on la déteste un peu moins.
La suite du roman est un long voyage à travers l'Amérique en compagnie de Robert, un des fils Goodenough. Il quitte précipitamment sa famille pour découvrir le grand Ouest tout en s’adonnant à sa grande passion; les arbres. Ça change un peu des autres romans de l'écrivaine, pas de personnage féminin cette fois-ci mais un jeune homme doux et passionné, tout aussi attachant.
Ce que j'apprécie beaucoup chez Tracy Chevalier c'est sa capacité à capter l'attention du lecteur en lui faisant découvrir, dans chaque roman et à travers ses personnages, un domaine différent et en général méconnu. J'avais aimé me plonger dans le monde de la tapisserie, du cirque, des fossiles et du patchwork, j'ai adoré lire et apprendre plein de choses sur les pommiers et les grands séquoias.
Comme à chaque fois on se rend compte de tout le travail de recherches que l'écrivaine a dû effectuer pour construire son roman autour d'un sujet qu'elle exploite avec talent. C'est une belle histoire empreinte de réalisme, triste et tendre, servie par une écriture harmonieuse dont je ne me lasse pas.
Résumé de l'éditeur:
En 1838, dans l’Ohio, la famille Goodenough s'installe sur les terres marécageuses du Black Swamp, dans l'Ohio. Chaque hiver, la fièvre vient orner d'une nouvelle croix le bout de verger qui fait péniblement vivre cette famille de cultivateurs de pommes. Tandis que James, le père, tente d'obtenir de ces terres hostiles des fruits à la saveur parfaite, la mère, Sadie, en attend plutôt de l'eau-de-vie et parle à ses enfants disparus quand elle ne tape pas sur ceux qui restent.
Quinze ans et un drame plus tard, leur fils Robert part tenter sa chance dans l'Ouest. Il sera garçon de ferme, mineur, orpailleur, puis renouera avec la passion des arbres en prélevant des pousses de séquoias géants pour un exportateur anglais fantasque qui les expédie dans le Vieux Monde. De son côté, sa sœur Martha n'a eu qu'un rêve : traverser l'Amérique à la recherche de son frère. Elle a un lourd secret à lui faire partager...
Tracy Chevalier nous plonge dans l’histoire des pionniers et dans celle, méconnue, des arbres, de la culture des pommiers au commerce des arbres millénaires de Californie. Mêlant personnages historiques et fictionnels, des coupe-gorge de New York au port grouillant de San Francisco, À l’orée du verger peint une fresque sombre mais profondément humaniste, et rend hommage à ces femmes et ces hommes qui ont construit les États-Unis.
J'aime cet auteur et pourtant ce livre m'a déçue.
RépondreSupprimerCe n'est pas non plus mon préféré mais il ne m'a pas déçue, ce que j'appréhendais un peu après avoir lu quelques avis moins enthousiastes.
SupprimerJe connais mal cette auteure, pourtant, j'aime bien les romans historiques.
RépondreSupprimerJe pense que je l'ai découvert avec La dame à la licorne, si tu aimes le Moyen-âge tu devrais l'aimer.
SupprimerJ'ai lu un roman de cette auteure qui m'avait déçue. Mais je lui laisserai une seconde chance.
RépondreSupprimerLequel?
Supprimerj'aime bien cette auteure, mais je n'ai pas encore lu celui-là!
RépondreSupprimerCe n'est peut-être pas son meilleur mais si tu apprécies Tracy Chevalier, tu ne devrais pas être déçue.
SupprimerJe ne l'ai encore jamais lue, mais un jour je me lancerai !
RépondreSupprimerJ'espère que tu l'aimeras autant que moi.
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