22 janvier 2017

Norwegian Wood (La ballade de l'impossible) - Haruki Murakami

Haruki Murakami, autor, który nie zawodzi, co z czystym sumieniem mogę stwierdzić po mojej kolejnej lekturze jego osobliwej prozy. Pisarz urzekł mnie po raz pierwszy swoją powieścią "Sputnik Sweatheart", później objawił mi się jako wytrwały maratończyk by w końcu zachwycić magiczną atmosferą "Kafki na brzegu".

W napisanej wcześniej "Norwegian Wood" pisarz nie puszcza jeszcze do końca wodzom fantazji ale powieść zadziwia swoja naturalnością i bezposredniością w traktowaniu tak poważnych tematów jak samobójstwo, choroba czy śmierć. Ta pełna nostalgii, choć nie pozbawiona poczucia humoru, historia o trudnym wchodzeniu w dorosłe życie, porusza i daje do myślenia a obrazowy język Murakamiego swobodnie nas przenosi z wielkomiejskiego gwaru japońskiej stolicy do zacisza górskich pejzaży. Wszystko to w rytmie piosenek Beatelsów.

Ciekawa historia, sympatyczni, nie rzadko oryginalni, bohaterowie i rozbrajające dialogi tworzą niewatpliwie zgrabną i ujmującą całość i ta napisana trzydzieści lat temu książka na pewno nie była moim ostatnim spotkaniem z japońskim mistrzem gatunku.

Opis wydawnictwa Muza:
Powieść "Norwegian Wood", opublikowana w 1987 przyniosła Harukiemu Murakamiemu ogromny rozgłos. Napisana w Grecji i we Włoszech jest książką, którą przeczytał "każdy" w Japonii. Sam autor mówi, że było to dla niego wyznanie - "Nigdy nie napisałem tego typu prostej powieści i chciałem się sprawdzić". Wiele osób myślało, że jest to powieść autobiograficzna, ale tak nie jest. "Gdybym napisał prawdę o moim własnym życiu, powieść nie miałaby więcej niż 15 stron."

Akcję umieścił autor w późnych latach 60-tych, symbolem etosu tych lat jest tytułowa piosenka Beatlesów "Norwegian Wood". Bohaterem jest młody człowiek Toru, zafascynowany piękną Naoko. Ich uczucie jest obciążone samobójczą śmiercią wspólnego przyjaciela i słabą konstrukcją psychiczną Naoko. Dramatyczne przeżycia bohaterów robią na czytelniku duże wrażenie. 

Wydawnictwo Muza - 2013 - 472 strony


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La ballade de l'impossible

Ce livre, écrit il y a 30 ans, n'était pas ma première rencontre avec le célèbre écrivain japonais. J'ai d'abord été séduite par "Les amants du Spoutnik", ensuite j'ai découvert Murakami - marathonien pour être finalement conquise par "Kafka sur le rivage". Désormais, sans hésiter, je peux classer Murakami parmi mes auteurs préférés.

Dans ce roman d'apprentissage, l'imagination de l'auteur n'est pas encore à son sommet. Moins onirique que les deux autres romans que j'ai lus (excepté l'essai sur la course à pied), ce livre est tout aussi étonnant. Les sujets graves, tels que la maladie, le suicide, la mort sont abordés avec beaucoup de naturel et d'acceptation comme des moments faisant partie de la vie. Les personnages, parfois drôles et originaux, parfois tristes et tragiques, sont attachants et certains de leurs dialogues m'ont beaucoup amusée.

Cette histoire pleine de nostalgie avec quelques touches d'humour nous transporte du tumulte de la capitale japonaise jusqu'à la paisible montagne. Grâce à la belle prose du maître japonais, cette balade rythmée par des chansons des Beatles s'est avérée fort agréable.

Quatrième de couverture:
Dans un avion, une chanson ramène Watanabe à ses souvenirs. Son amour de lycée pour Naoko, hantée comme lui par le suicide de leur ami, Kizuki. Puis sa rencontre avec une jeune fille, Midori, qui combat ses démons en affrontant la vie. Hommage aux amours enfuies, le premier roman culte d'Haruki Murakami fait resurgir la violence et la poésie de l'adolescence.
Œuvre d'une ampleur exceptionnelle, placée sous le parrainage de Salinger et Fitzgerald, La Ballade de l'impossible est le livre qui a révélé Haruki Murakami. Un superbe roman d'apprentissage aux résonances autobiographiques, dans lequel l'auteur fait preuve d'une tendresse, d'un charme poétique et d'une intensité érotique saisissants. Au cours d'un voyage en avion, le narrateur entend une chanson des Beatles : " Norwegian Wood ". Instantanément, il replonge dans le souvenir d'un amour vieux de dix-huit ans. Quand il était lycéen, son meilleur ami, Kizuki, s'est suicidé. Kizuki avait une amie, Naoko. Ils étaient amoureux. Un an après ce suicide, le narrateur retrouve Naoko. Elle est incertaine et angoissée, il l'aime ainsi. Une nuit, elle lui livre son secret, puis disparaît...

Belfond - 2007 - traduit du japonais par Rose-Marie Makino Fayolle - 394 pages




10 commentaires:

  1. Je n'ai lu que la trilogie 1Q84, j'ai beaucoup aimé, il faudrait que j'essaie autre chose.

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    1. J'ai toujours un peu de mal à me lancer dans la lecture des trilogies mais il a écrit plein d'autres romans que j'ai l'intention de découvrir au fur et à mesure.

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  2. Je n'ai lu que 1Q84 et je n'ai pas été assez enthousiasmée pour relire cet auteur. Très jolie, cette couverture poche.

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    1. J'aime aussi cette couverture de la version polonaise (si c'est celle-là qui te plaît) mais la couverture poche française est très jolie également.

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  3. J'avais beaucoup aimé Kafka sur le rivage également. Tu me donnes envie de découvrir ce livre.

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    1. Si tu as aimé Kafka, je te conseille aussi Les amants du Spoutnik.

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  4. Je n'ai pas du tout réussi à entrer dedans alors que j'avais adoré Kafka sur le rivage et beaucoup aimé Les amants du spoutnik mais là... rien à faire... Désolée pour notre LC abandonnée ;-)

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    1. C'est étonnant quand-même, j'y ai retrouvé la même ambiance, la même écriture, mêmes si j'ai préféré Les amants du Spoutnik et Kafka... Tu l'as peut-être interrompu trop tôt ou ce n'était pas le bon moment?

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    2. c'est possible que c'est ait été le mauvais moment (mais pas grave car j'ai enchaîné avec Station Eleven ;-)

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  5. This is a great post thanks for sharing it

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