Ron Rash est un auteur qui me tentait depuis un moment, ses romans assez souvent commentés sur les blogs, suscitent en général beaucoup d'enthousiasme. "Par le vent pleuré" est sa dernière publication et selon les inconditionnels de l'auteur ce n'est pas la meilleure.
En 1969 Bill et Eugene sont adolescents et vivent avec leur mère chez leur grand-père qui veut tout contrôler depuis le décès de leur père. Cet été là, ils font connaissance d'une jeune fille hippie, de passage dans la région, et profitent pendant ces quelques semaines de leur jeunesse et leur insouciance. Plus de quarante ans après, des ossements humains, découverts par hasard, s'avèrent être ceux de Ligéia dont ils n'avaient pas de nouvelles depuis. Que s'est il réellement passé le jour où ils l'ont perdue de vue?
"Par le vent pleuré" est une enquête sur une affaire non résolue, vieille de quarante six ans, mais c'est surtout l'histoire de deux frères que tout sépare et qui se font rattraper par leur passé. C'est Eugene, le plus jeune des frères, qui raconte et se remémore non seulement ce fameux été 1969 et leurs premiers émois amoureux mais aussi leur enfance, leur mère et leur grand-père despotique. Avec des chances égales au départ, les chemins des deux frères se sont opposées. l'un a tout réussi, l'autre a échoué et sombré dans l'alcoolisme.
J'ai beaucoup aimé ce roman, son ambiance, cette tension palpable à chaque page. L'auteur nous amène à beaucoup de questionnements sur les choix que nous faisons dans la vie et l'idée de la justice différente selon les individus. Il a réussi à me perturber, à me surprendre, à m'interroger.
Un roman qui incite à la réflexion, très agréable à lire que je suis contente d'avoir découvert.
J'ai beaucoup aimé ce roman, son ambiance, cette tension palpable à chaque page. L'auteur nous amène à beaucoup de questionnements sur les choix que nous faisons dans la vie et l'idée de la justice différente selon les individus. Il a réussi à me perturber, à me surprendre, à m'interroger.
Un roman qui incite à la réflexion, très agréable à lire que je suis contente d'avoir découvert.
Seuil - 2017 - 208 pages - traduit par Isabelle Reinharez
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