27 février 2017

Le Garçon - Marcus Malte

Le Garçon n'a pas de nom et ne prononce aucun mot. Isolé du monde dans son enfance, il est obligé de l'affronter en suivant son instinct, à la mort de sa mère. Depuis un village perdu, à travers la montagne du Jura jusqu'à une belle maison de campagne puis des quartiers bourgeois parisiens jusqu'aux tranchées de la 1ère Guerre le lecteur traverse la France sur une période d'une trentaine d'années.

Certains passages de cette fable pleine de poésie m'ont touchée mais d'autres m'ont lassée. Si ce personnage solitaire est surprenant et original, il n'a pas suscité assez d'empathie pour que je m'y attache. J'ai beaucoup aimé la période où il est accueilli par les habitants d'un village perdu ou quand il parcourt la montagne dans une roulotte en compagnie de Brabek mais les passages sur la guerre et ses atrocités m'ont parfois ennuyée par quelques longueurs.

L'écriture est remarquable, très sensuelle quand elle décrit l'amour entre le Garçon et Emma, vive et acerbe quand il s'agit des abominations de cette guerre et de ses sacrifices parfois inutiles. Très admirative de cette narration à portée universelle, je suis pourtant restée à côté de cette histoire qui ne m'a pas enthousiasmée autant que je l'aurais souhaité.

Petit accent polonais:
La mère d'Emma, Laure Koslowski, était la veuve d'un diplomate d'origine polonaise avant d'épouser Gustave Van Ecker, le père d'Emma.

Quelques citations:
... souvent compte davantage l'idée qu'on se fait des choses que les choses elles-mêmes.
L'homme peut tout inventer. Il peut tout créer et il peut tout détruire. Au choix. C'est lui, c'est lui seul qui a la boule d'argile au creux de sa main. Que va-t-il en faire? Faut voir... Tout dépend, en fait, de la sorte d'homme à qui appartient la main. Si c'est un savant. Si c'est un soldat. Et si c'est un poète?
Il n'existe aucune autre créature sur terre, disait le médecin, qui puisse s'enorgueillir de mettre autant d'intelligence, autant d'imagination, autant de talent dans la façon d'occire son prochain. Aucune qui consacre autant de temps et de moyens à la destruction de ses propres congénères.
J'ai partagé cette lecture avec Jostein, Eimelle et Joëlle qui l'ont beaucoup aimée.

 Prix Femina 2016

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Présentation de l'éditeur: Il n’a pas de nom. Il ne parle pas. Le garçon est un être quasi sauvage, né dans une contrée aride du sud de la France. Du monde, il ne connaît que sa mère et les alentours de leur cabane. Nous sommes en 1908 quand il se met en chemin, d’instinct. Alors commence l’épreuve du monde : la rencontre avec les hommes – les habitants d’un hameau perdu, Brabek, l’ogre des Carpates, lutteur de foire philosophe, Emma, mélomane et si vive, à la fois sœur, amante et mère. « C’est un temps où le garçon commence à entrevoir de quoi pourrait bien être, hélas, constituée l’existence : nombre de ravages et quelques ravissements. » Puis la guerre, l’abominable carnage, paroxysme de la folie des hommes et de ce que l’on nomme la civilisation.
Itinéraire d’une âme neuve qui s’éveille à la conscience, émaillé d’expériences tantôt tragiques, tantôt cocasses, et ponctué comme par interférences des petits et grands soubresauts de l’Histoire, le Garçon est l’immense roman de la condition humaine.
Zulma - 2016 - 544 pages


22 février 2017

D'autres vies que la mienne (Nie moje życie) - Emmanuel Carrère

Tsunami, perte d'enfant, cancer, mort, difficile de rester indifférent à tant de malheurs. Avant même de lire la première page de mon premier roman d'Emmanuel Carrère, je savais qu'il allait me toucher profondément, d'autant plus que "tout y est vrai.

Mais "D'autres vies que la mienne", telles que l'auteur les décrit ne sont pas que tristesse et souffrance. Il y est aussi question d'une grande amitié entre deux passionnés par leur travail qui se battent avec courage et espoir contre la maladie. Ce livre où le monde de la justice côtoie le monde de la médecine m'a bien évidemment bouleversée mais il m'a permis également de me rendre compte que je porte un regard différent sur cette maladie qui fait souvent si peur. Cancer, chimiothérapie, métastases, Herceptin, Beljanski, ces mots me sont tellement familiers qu'ils ont une autre connotation pour moi que pour la plupart des lecteurs. De part mon travail j'ai un regard plus lucide et plus pragmatique qui ne m'empêche pas d'être admirative envers tous ces malades qui ne se laissent pas abattre par le cancer. Il faut beaucoup de force et de courage pour s'accrocher à la vie tout en se sachant "condamné" dans les cas les plus graves.

Il se dégage de l'écriture d'Emmanuel Carrère beaucoup d'humilité, il ne nous donne aucune leçon. En consacrant son livre à ces gens qu'il a pu croiser, il nous montre quelle attitude on peut adopter, si on est confronté à la maladie, la souffrance et la mort. Face à l'imprévisibilité de la vie, il est important de ne pas ressasser le pourquoi et le comment de ce qui nous accable tout en se cherchant une nouvelle raison de vivre, même s'il faut beaucoup de courage pour aller de l'avant après la perte d'un être cher. "D'autres vies que la mienne" est un hymne à la vie qui continue malgré tout et dont la mort fait partie. Je ne peux que vous le recommander.
Quatrième de couverture: «À quelques mois d'intervalle, la vie m'a rendu témoin des deux événements qui me font le plus peur au monde : la mort d'un enfant pour ses parents, celle d'une jeune femme pour ses enfants et son mari. Quelqu'un m'a dit alors : tu es écrivain, pourquoi n'écris-tu pas notre histoire? C'était une commande, je l'ai acceptée. C'est ainsi que je me suis retrouvé à raconter l'amitié entre un homme et une femme, tous deux rescapés d'un cancer, tous deux boiteux et tous deux juges, qui s'occupaient d'affaires de surendettement au tribunal d'instance de Vienne (Isère).
Il est question dans ce livre de vie et de mort, de maladie, d'extrême pauvreté, de justice et surtout d'amour.
Tout y est vrai.»
Folio - 2010 - 352 pages
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NIE MOJE ŻYCIE

Zabierając się za "Nie moje życie" wiedziałam, że moja pierwsza książka tego popularnego francuskiego pisarza nie będzie lekturą łatwą i przyjemną. Jak pogodzić się z utratą własnego dziecka? Jak stawić czoło śmiertelnej chorobie? Jak dalej żyć bez ukochanej osoby u swego boku?  Tych i wiele innych pytań nasuwa się w trakcie czytania tej niezwykle przejmującej powieści.

Historia bierze swój początek w Sri Lance w 2004 roku, gdzie Emmanuel Carrère spędza wakacje. Wśród wielu ofiar śmiertelnego tsunami, które tego roku nawiedza południowo wschodnią Azje, znajduje się również czteroletnia córeczka jego przyjaciół. Po powrocie do Francji dociera do niego wiadomość o ciężkiej chorobie szwagierki, która umiera po kilkumiesięcznej walce z chorobą. Te dwa tragiczne wydarzenia zmobilizowały autora do napisania bardzo osobistej książki o życiu osób, z którymi zetknął go los.

"Nie moje życie" jest nie tylko smutną i wstrząsajacą relacją o chorobie i cierpieniu. To także pasjonująca historia o wielkiej przyjaźni i zawodowej pasji, o miłości, oddaniu i wielkiej determinacji w walce z rakiem.

Przekazana w eleganckim i pełnym empatii stylu opowieść wzbudza podziw i szacunek. Życie toczy się dalej i autor bez moralizowania pokazuje jak ważne jest nadanie mu nowego sensu bez rozpamiętywania przeszłości. Bardzo wzruszająca powieść, którą czyta się jednym tchem i którą mogę wam tylko polecić.
Opis Wydawnictwa Literackiego:
Znakomity francuski prozaik, autor słynnego Limonowa, Emmanuel Carrère opowiada historie, które mogą przydarzyć się każdemu z nas. Mała dziewczynka ginie w tsunami, młoda kobieta umiera na raka, pewne małżeństwo zaplątało się w spiralę długów… Nie moje życie, powiecie. Naprawdę? Oto powieść o naszych najgłębszych lękach, a zarazem o niezwyciężonej potędze miłości. Także o szczęściu wyrwanym rozpaczy. Mocna, skłaniająca do refleksji literatura.
Wydawnictwo Literackie - 2013 - 328 stron 



17 février 2017

86, année blanche - Lucile Bordes

Ce petit livre alterne trois récits. Deux femmes directement touchées par l'accident de Tchernobyl et une adolescente vivant dans le Sud de la France nous racontent leur vécu. Elles ont peur et se posent beaucoup de questions. Ludmila vivait à Prypiat au moment de l'explosion, Ioulia à Kiev, tout proche, et leurs maris ont fait partie des liquidateurs de la centrale. Lucie a 15 ans quand la catastrophe arrive et s'attend à une fin du monde qui finalement ne vient pas. Troublée par la menace pesant sur son père qui se résigne à la fermeture du chantier naval où il travaille, cette peur devant l’inconnu venant de l'est fait place aux craintes quant à l'avenir de sa propre famille.

Plus sensible aux témoignages de Ioulia et de Ludmila, j'ai davantage apprécié la partie ukrainienne du livre qui est un hommage à tous ces hommes qui ont péri dans la catastrophe et à tous ces liquidateurs qui sont décédés des conséquences de la radioactivité.

Petite parenthèse: Tout en accompagnant ces trois narratrices, sont remontés mes propres souvenirs de ce triste événement qui n'a pourtant pas entaché l’insouciance de l'adolescente que j'étais, vivant alors en Pologne. Il faut savoir que l'information sur l'accident nucléaire n'a été divulguée que trois jours après. Je garde en mémoire ce moment où je quitte le défilé du 1er Mai (obligatoire pour tous les écoliers) pour me rendre au dispensaire où on distribue de l'iode à tous les enfants en prévention du cancer de la thyroïde. J'ai encore le souvenir du goût particulier de ce liquide brunâtre qu'on m'a fait boire.

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Présentation de l'éditeur: Au printemps 1986, le monde découvre Tchernobyl. Sous le nuage radioactif qui traverse l’Europe, trois femmes se racontent. Lucie, dans le sud de la France, se demande s’il va passer la frontière et bouleverser sa vie d’adolescente. Ludmila, dans la ville ultramoderne qui jouxte la centrale, veut croire que tout est sous contrôle dans l’invincible URSS. Ioulia, à Kiev, rêve d’indépendance et de son jeune amant français. Un moment crucial pour chacune d’entre elles, un moment crucial de notre Histoire. Trente ans après la catastrophe de Tchernobyl, Lucile Bordes se souvient de la peur, de l’attente et du silence. Dans une langue affûtée et poignante, elle dit aussi l’amour, l’engagement et le sens du sacrifice.
Liana Levi - 2016 -144 pages 

10 février 2017

Wschód - Andrzej Stasiuk

Nie tak wyobrażałam sobie moje pierwsze spotkanie z prozą Andrzeja Stasiuka. Zachwyciłam się okladką, zainteresowałam tematem, zapowiadało się obiecująco ale nie dałam rady. Męcząc się coraz bardziej, utknęłam po przeczytaniu prawie dwustu stron.

Wschód, który przyciąga autora jak magnes, jawi się nam w różnych odsłonach; z Dworca Wschodniego przenosimy się pod Warszawę, później na Podlasie by dotrzeć do stepowej czy porośniętej tajgą Azji. Mogło być ciekawie, spodziewałam się więcej wspomnień z podróży, z dzieciństwa a tymczasem autor zabrał mnie w filozoficzną wędrówkę, która w pewnym momencie bardzo mnie znużyła. Szkoda. Wschód okazał się porażką ale nie rezygnuję z pana Stasiuka i za jakiś czas sięgnę po coś wcześniejszego. W końcu to jeden z najczęściej tłumaczonych na francuski współczesnych polskich pisarzy.

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Opis Wydawnictwa Czarne: Najnowsza książka Andrzeja Stasiuka to niezwykły zapis podróży na Wschód – podróży we wspomnienia do obrazów z dzieciństwa spędzanego u dziadków na Podlasiu i podróży tam, skąd wyszły oddziały Czyngis-chana, tam, gdzie historia jest jak geologia i tektonika: nieunikniona, nieprzewidywalna, miażdżąca, tam, gdzie lucyferycznym blaskiem świeci nowa potęga – do Rosji, Chin i Mongolii. To próba uchwycenia cienia Wschodu, który na nas pada. Opowieść o tęsknocie, pragnieniu i strachu. I o tym, jak umyka przestrzeń, a powraca pamięć.
Wydawnictwo Czarne - 2014 - 304 strony


8 février 2017

Historia ucieczki (Celle qui fuit et celle qui reste) - Elena Ferrante

Nie wiem dlaczego tak się dzieje, ale często książki obcojęzycznych autorów, cieszące się dużą popularnością poza granicami Francji, trafiają do tutejszych księgarń ze sporym poślizgiem. Zapewne jest ku temu jakieś logiczne wytłumaczenie bo na rynku wydawniczym, który rządzi się swoimi prawami, nic nie dzieje się przypadkiem. W każdym bądź razie, podczas gdy w Polsce wyszły już cztery tomy włoskiej sagi Eleny Ferrante, francuscy czytelnicy muszą się zadowolić dopiero co wydaną trzecią jej częścią, która jak i poprzednie cieszy się tu sporym sukcesem.

Może z nieco mniejszym entuzjazmem, jaki ten cykl wzbudził u większości czytelników, ale z dużym zainteresowaniem zagłębiłam sie w dalsze losy dwóch przyjaciółek, które wiele dzieli ale które na zawsze połączylo wspólne dzieciństwo w biednej dzielnicy Neapolu. Lila z robotnicy, ciężko pracującej w wędliniarni, staje się specjalistką od komputerów. Elenie z trudem udaje się godzić karierę początkujacej pisarki z rolą żony i matki dwóch małych dziewczynek. Lila jak zawsze pewna siebie podczas gdy Elena coraz bardziej wątpi w słuszność dokonanych życiowych wyborów.

W tle tej pasjonujacej historii o przyjaźni włoskie realia lat siedemdziesiątych: komunizm kontra faszyzm, związki zawodowe, początki informatyki. Niewyszukany ale szczery i pełen swojskiego uroku język Eleny Ferrante na pewno dodatkowo przyczynił się do sukcesu tej włoskiej serii. Trudno będzie mi się oprzeć czwartej i ostatniej jej części. gdy tylko znajdzie się w moim zasięgu.
Opis Wydawnictwa Sonia Draga: Elena i Lila, przyjaciółki znane czytelnikom z Genialnej przyjaciółki i Historii nowego nazwiska, to młode kobiety. Bardzo szybko musiały dorosnąć. Lila wyszła za mąż w wieku szesnastu lat, ma małego synka, porzuciła męża i dostatnie życie, pracuje w fabryce w bardzo ciężkich warunkach. Elena opuściła Neapol, ukończyła studia w Pizie i wydała dobrze sprzedającą się książkę, która otworzyła jej drzwi do świata ludzi zamożnych i wykształconych. Obie przez lata usiłowały pokonać bariery biedy, ignorancji i zależności, w jakich chciał je zamknąć los.Teraz ich życie biegnie w zawrotnym tempie przez lata siedemdziesiąte, przeplatając ze sobą chwile nadziei i niepewności, napięcia i rywalizacji. Nadal łączy je silna choć burzliwa przyjaźń, która to przygasa, to wybucha, prowadząc do nieoczekiwanych spotkań i zwrotów akcji.
Sonia Draga - 2016 - tłumaczenie Lucyna Rodziewicz-Doktór - 526 stron


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Celle qui fuit et celle qui reste

Je ne sais pas pourquoi mais parfois il arrive que les romans étrangers, devenus best-sellers, sont édités en France avec un certain retard. Je n'en connais pas la raison mais je suppose qu'il existe une explication valable car le hasard n'a pas sa place sur le marché de l'édition. Quoiqu'il en soit, alors que les quatre volumes de la fameuse saga napolitaine ont déjà été traduits en polonais, les Français découvrent tout juste le troisième tome de la quadrilogie qui suscite pas mal d'enthousiasme.

J'ai entamé ma lecture avec beaucoup d'intérêt et je n'ai pas boudé le plaisir de retrouver les deux amies. Née depuis leur enfance dans les quartiers pauvres de Naples, cette amitié, faite de séparations et de retrouvailles, poursuit sa route. Lila d'ouvrière devient une spécialiste en informatique, Elena a beaucoup de mal à continuer sa carrière de romancière tout en étant une épouse et une mère exemplaire. Lila, toujours aussi sûre d'elle, Elena de plus en plus envahie de doutes quant à ses choix et son avenir. 

Comme à son habitude, Elena Ferrante nous livre dans une écriture vive, sincère et pleine de charme une histoire passionnante ancrée dans un riche panorama de la réalité italienne des années soixante-dix: communisme contre néofascisme, syndicalisme, balbutiements de l'informatique. Sans que le charme opère à 100% puisqu'il ne s'agit pas d'un coup de cœur, je ne me priverai pas de la suite des aventures des deux héroïnes auxquelles je me suis attachée.
Présentation de l'éditeur: Après L’amie prodigieuse et Le nouveau nom, Celle qui fuit et celle qui reste est la suite de la formidable saga dans laquelle Elena Ferrante raconte cinquante ans d’histoire italienne et d’amitié entre ses deux héroïnes, Elena et Lila. Pour Elena, comme pour l’Italie, une période de grands bouleversements s’ouvre. Nous sommes à la fin des années soixante, les événements de 1968 s’annoncent, les mouvements féministes et protestataires s’organisent, et Elena, diplômée de l’École normale de Pise et entourée d’universitaires, est au premier rang. Même si les choix de Lila sont radicalement différents, les deux jeunes femmes sont toujours aussi proches, une relation faite d’amour et de haine, telles deux sœurs qui se ressembleraient trop. Et, une nouvelle fois, les circonstances vont les rapprocher, puis les éloigner, au cours de cette tumultueuse traversée des années soixante-dix. Celle qui fuit et celle qui reste n’a rien à envier à ses deux prédécesseurs. À la dimension historique et intime s’ajoute même un volet politique, puisque les dix années que couvre le roman sont cruciales pour l’Italie, un pays en transformation, en marche vers la modernité.
Gallimard - 207 - traduit par Elsa Damien - 480 pages

4 février 2017

La délicatesse - Cyril Bonin

Je n'ai pas lu le roman de David Foenkinos, j'ai vu le film dont je garde quelques images sans plus très bien me rappeler l'intrigue. 

Redécouvrir cette histoire d'amour à travers les planches de Cyril Bonin a été un pur plaisir. Un amour réveillé par un baiser inopiné. Un coup de foudre pour Marcus et un malentendu pour Nathalie. Un homme quelconque qui n'a rien d'un séducteur et une femme triste, belle et travailleuse que tout le monde adore. Le début d'un joli conte de fée moderne naissant sur le lieu de travail.

De belles couleurs et un trait non dépourvu de charme font de cet album plein de tendresse une bande dessinée réussie.
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Résumé de l'éditeur: Nathalie et François sont heureux, ils s’aiment et semblent avoir la vie devant eux... Mais, un jour, la belle mécanique s’enraye. François décède brutalement. Le cœur de Nathalie, veuve éplorée, devient une forteresse où même les plus grands séducteurs vont se heurter. Sauf un : Markus, un collègue terne et maladroit, sans séduction apparente. Sur un malentendu, il obtient de la belle un baiser volé. Pour cet outsider de l’amour, c’est un signe du destin : il se lance à sa conquête... tout en délicatesse.
Futuropolis - 2016 - 96 pages