



Dans les rues de Montréal
Un policier québécois dont ma lecture a été perturbée par les derniers événements tragiques. Pour "renouer" en quelque sorte avec le genre littéraire que j'ai laissé un peu de côté ces derniers temps, j'ai eu la chance de tomber sur un très bon roman.

Une lecture passionnante sans aucune longueur, rythmée par une centaine de courts chapitres. Une agréable balade à Montréal durant quelques jours glacials de décembre. Une multitude de québécismes très enrichissants. Un sympathique avant-propos de l'auteur où il s'adresse à ses lecteurs européens que j'ai apprécié. Un vrai régal pour tous les amateurs de la littérature policière. Une belle découverte.
Merci à Babelio et aux éditions Kennes pour ce cadeau.
A Montréal, juste avant Noël, un homme et une femme meurent le cou transpercé par ce qui semble être un instrument de torture sorti tout droit du Moyen Age. Auparavant, ils ont entendu la voix de Lee Harvey Oswald, l'assassin présumé du président Kennedy.
Un sans-abri se jette du haut d'un édifice de la place d'Armes. Ayant séjourné à plusieurs reprises en psychiatrie, il prétendait avoir participé, avec le FLQ, à l'assassinat de Pierre Laporte. Sur le toit, avant de sauter, il laisse deux portefeuilles, ceux des victimes.
La série de meurtres se poursuit, les cadavres s'empilent.
De retour à la section des crimes majeurs, le sergent-détective Victor Lessard mène l'enquête avec, pour le meilleur et pour le pire, la colorée Jacinthe Taillon.
Je me souviens parle d'identité à bâtir, de mémoire à reconstituer et de soif d'honneur.
Kennes - 2015 - 634 pages
Kennes - 2015 - 634 pages
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